Récit de la course : La Corrida Pipaisienne 2005, par Diduv
L'auteur : Diduv
La course : La Corrida Pipaisienne
Date : 7/8/2005
Lieu : Pipaix (Belgique)
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Distance : 10.14km
Objectif : Pas d'objectif
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Pipaix selon Diduv
Dimanche 7 août 2005,
Pipaix. Enfin une course comptant pour le Challenge Achro… Nous étions presque en manque depuis le Floc il y a un mois.
Personellement, après quelques semaines de ressourcement bien nécessaires après les courses importantes (et usantes également surtout avec la chaleur) du mois de juin, j’ai pointé cette épreuve depuis un bon moment. Cette corrida pipaisienne rapporte des points… et je ne me suis jamais caché du fait que je suis calculateur : occupant toujours la pôle-position du général, je me suis préparé pour marquer ici des points importants.
Mais, trois fois hélas, une mauvaise nouvelle m’attendais sur la ligne de départ : les organisateurs ont modifié la donne ! En effet, pour un parcours identique à celui des années antérieures, la distance est passée de 10,4 km à 10,140 km ! A mon sens, c’est totalement inadmissible ! Je ne supporte pas les changements de règles en cours de partie ! Et je ne suis guère prêt à décolérer sur ce genre de « bricolage ». Il est sans doute possible que la distance de 10,4 km n’était pas tout à fait exacte (il y a quelques années, elle était même de 10,8 km !), mais fallait-il avertir le jour-même ? De plus, je rejoins l’avis des meilleurs, il y a certainement un peu plus que les 10,140 m annoncés. Chaque course possède sa spécificité et certaines sont plus importantes que d’autres au niveau du « rendu de points ». Il était intéressant de courir à Pipaix… désormais, c’est une course inutile pour le classement général ! Je conviens qu’il faut être le plus juste possible au niveau des distances… mais beaucoup de courses ne respectent pas complètement cette logique ; qu’importe : pour moi, ce qui compte, c’est mon programme établi en fonction de mon objectif au général ; j’avais choisi Pipaix dans mes 10 meilleures…ici, je suis lésé ! Injustement puisque, partout, même sur le site, c’est encore indiqué 10,400 km ! Résultat, une moyenne de 6’ de moins au km par rapport à un coureur qui aurait parcouru le même parcours les années antérieures à ma vitesse… Ca, ce n’est pas grave, je sais ce que je vaux ; mais ce qui me fait le plus râler, c’est la différence de 15 points environ… perdu dans l’aventure. Merci Messieurs les organisateurs de prévenir à la dernière minute ! A ce rythme-là, on influence considérablement les classements… Et si on remesurait le parcours dans la ville de Ath, ou encore celui d’Herseaux par exemple ? Pour ma part, je le répète : pas de souci sur le fait d’être précis et juste ; ce que je trouve intolérable, c’est la modification de la donne en cours de partie ! Je suis joueur… je n’aime pas perdre… mais, pire que tout, j’ai horreur des tricheries et magouilles. Et aujourd’hui ces modifications en cours de Challenge ne sont pas correctes !
Mais revenons au sport et au beau combat que mènent les véritables athlètes sur les routes de l’Acrho.
Le temps est plaisant pour courir : une température agréable (17 à 18°) avec du soleil. La route est bien sèche. Juste un peu de vent qui gênera les coureurs surtout dans les parties dégagées en plein champs entre les 7e et 9e kilomètres.
J’oublie donc mon premier objectif qui était d’engranger 910 points… et me concentre sur mes rivaux (et néanmoins grands amis) afin de conserver mon « maillot jaune » d’une part, de réaliser un podium éventuel en V1 d’autre part.
Round d’observation sur la ligne de départ : il y a du beau monde…
Côté Français, présence de 2 athlètes cambraisiens et non des moindres : Arnaud Capilliez et surtout Frédéric Parmentier. Ce dernier fut d’ailleurs le vainqueur de la course d’Anvaing en un temps de 3’24. De plus, il joue dans ma catégorie V1 ! « Diduv, on va se battre pour la 2e place en vétéran, me glisse André Obsomer à l’oreille… Inutile de rêver battre Parmentier »
Côté des Néerlandophones, c’est encore plus costaud : Dimitri Delombaerde est un sérieux candidat, mais surtout, on note la présence de Frédérik De Backer, qui lui, avait gagné le jogging de Maubray en mai en 3’24 également.
Et puis, il y a les habituels V1 qui dynamitent les courses à chaque épreuve : André Obsomer bien sûr, Bruno Mas et moi-même…
10 h 15. Pan ! Le coup de feu donnant le départ a retenti… Brusquement, sans prévenir… Ceci provoque quelques bousculades dans les premiers et certains frôlent la chute, moi en premier. Mais après quelques dizaines de mètres, tout rentre dans l’ordre.
D’emblée, Frédéric Parmentier, bandana sur la tête, part en tête à vive allure. Je décide de prendre sa foulée, suivi par Dimitri Delombaerde et Frédérik De Backer. Le train est bon et derrière, c’est déjà la cassure. Passage à 4 au premier kilomètre en 3’10 environ. Le Français impose sa cadence et personne n’ose d’ailleurs le relayer. Mais peu après le 2e kilomètre, il me semble que son rythme baisse… En effet, André Obsomer accompagné d’Arnaud Capilliez rentrent sur notre quatuor. Nous courons désormais à 6… mais à 4 de front. Je décide dès lors d’accélérer un peu et prend le commandement afin de mettre mes adversaires en V1 à distance. De fait, rapidement, Frédéric Parmentier et André Obsomer sont lachés.
Un trio se compose aux environs du km 4 : les 2 néerlandophones et moi. Mais vers le 6e kilomètre, je sens que le plus costaud est Frédérik De Backer : à chacun de ses relais, Dimitri Delombaerde a du mal… et moi plus encore. Un écart se creuse doucement. Je me résigne à laisser partir mes 2 compagnons. Me voici seul contre le vent mais je me sens plutôt bien. Derrière, un quatuor s’organise : André Obsomer, Frédéric Parmentier, Arnaud Capilliez et Bernard Van Malleghem. Seul le Français Capilliez parvindra à s’extraire et à revenir sur moi vers le 8e kilomètre. Il me dépasse avec facilité… mais coince un peu sur la fin. Pas assez pour que je puisse rentrer sur lui. Dans la montée du 9e km, je vois Frédérik De Backer qui dépose Dimitri Delombaerde et s’envole vers la victoire. Je gère ma fin de course et ma victoire en vétéran 1. Le jeune (15 ans !) et prometteur Stéphane César Daye termine fort et viendra souffler la 5e place à André Obsomer.
Content de ma course malgré la déception du peu de points ; en effet, je conforte ma première place au général et relègue mes premiers rivaux : André une trentaine de secondes et Bruno Mas à plus d’une minute.
Je termine mon entraînement du jour par un second tour de 10 km en compagnie d’André Obsomer. Echanges et dialogues en tous genres.
Prochaine épreuve pour ma part : le jogging St-Antoine… Tiens, au fait, il y a combien de km ?
Diduv
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