Récit de la course : Merrell Sky Race - Chemin du Roy 2009, par Sebornard

L'auteur : Sebornard

La course : Merrell Sky Race - Chemin du Roy

Date : 12/7/2009

Lieu : Serre Chevalier (Hautes-Alpes)

Affichage : 3703 vues

Distance : 28km

Matos : Camelback d'1 litre, Squeezy (mais pas utilisé)

Objectif : Faire un temps

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Le récit

Bip…Bip…Bip…Bip…5 heures du mat, Dimanche 12 juillet.

5h10, je me lève, je n’ai pas bien dormi.

Je vais prendre le petit dej. Il fait nuit, les participants du 67k ont pris le départ voila 10 minutes et courront pendant 30 minutes dans le noir !!!

Café, pain, céréales.

Je fais trainer, Flo, Eileen et Naïs dorment.

Je retourne faire un brin de toilette et je m’habille.

8h00, Flo va déjeuner avec les filles et moi je m’en vais. Je lui dis qu’elle peut venir à partir de 10h45 sur la ligne d’arriver.

Je vise moins de 2h20 et le top 10. Faisable, mais ….

Sur la ligne quelques beaux spécimens, notamment deux gars aux quadri, vaste externe et interne hyper développés. Je dis à Richard que ces deux devraient être devant.

Depuis quelques jours je consulte la liste des engagés, et il y a quelques beau noms, mais Richard m’a souvent répété que même s’ils sont forts sur du court (l’un d’eux vaut 31’30 sur 10) rien ne dit qu’ils seront devant, c’est un trail et c’est 28k.

La suite de la course lui donnera raison. Nous doublerons l’un des deux gars très rapidement et Richard finira devant mais à des années lumière.

Le départ, je suis derrière Richard (mon entraineur), mais je le passe rapidement, cela ne cesse de monter, mais pour l’instant ça va, je suis 9eme.

J’y crois d’autant que Richard ne me repasse pas.

Il faut dire qu’al l’entrainement il n’a quasiment jamais été devant moi, sur piste comme au parc de la torse ou dans les Girolles.

J’avais dit à Flo quelques semaines auparavant « Je vais battre Richard ». Ce à quoi elle avait rétorquée « Tu l’attaques sur son terrain ». Je l’avais raconté à Richard, et même s’il est fort je suis sur qu’il pensait que cela été possible. De là à avoir peur, il ne faut pas exagérer, mais…

Nous passons devant Monique et je suis toujours dans les 10, mais plus pour longtemps, Richard me passe après 27 minutes de course. Mais je m’accroche, je reste derrière lui 10 minutes environs, puis, comment dire… plus rien. Nous avons monté 225 mètres et plus rien, couru 35 minutes et plus rien, peut être 8 voir 9 kilo et plus rien, c’est vraiment une grosse déception.

Fini mes espoirs de faire moins de 2h20. Comme dirais un de mes amis dont je tairais le nom mais que nous pourrons appeler « Didier I », je n’étais qu’une grosse m.... !!!

Plus de jus, plus possible d’envoyer.

Nous arrivons sur la partie la plus difficile, nous longeons le lit d’une rivière et nous passons sous un tunnel, je ferais tout en marchant !!!!

Sortie du tunnel, un plat, puis un mur de quelques centaines de mètres, en marchant.

La première féminine me double.

Il y a deux ans la première m’avait doublé après le premier ravito, nous en sommes loin L

Nous somme à +515 mètres du départ.

 

Puis nous longeons le flanc de la montagne, j’alterne course et marche pour laisser passer les concurrents qui me suivent.

Très beau paysage, nous arrivons assez vite au ravito (1h23), mais hélas il reste encore 11 kilos.

Peut être 1h15 de plus, mais voyant comment je marche, cela risque d’être difficile.

Je vois Dominique et lui demande d’appeler Flo pour lui dire que je serais la plutôt vers 11h15 (mais pas de réseau)

Sortie du ravito, nous attaquons une longue monté, très belle mais longue jusqu'à 2100, je me fais doubler par un régiment entier. Le sommet et loin, 2eme féminine, puis 3eme, 4eme, 5eme et 6eme.

Enfin la descente, puis la 7eme.

Je me dis que de toutes farçons il arrivera un moment ou ma vitesse sera au moins égal à celle de ceux qui sont derrières et que je ne me ferais plus doubler.

C’est une partie difficile parce que nous avons fais 800 en D+ sur 22 kilo, et nous redescendons ces 800 en 6kilo !!!

Un dernier concurrent me rattrape, je le redoublerais plus tard, les ampoules qu’il a nous éclairent le chemin plus fort que le soleil.

Le fait d’avoir beaucoup marché me permet de faire plus facilement cette descente qu’il y a deux ans.

J’arrive en bas, il commence à ya avoir des spectateurs dont Monique qui m’encourage, mais je suis cuit.

Mon niveau me permet quand même sur du plat de rattraper quelques concurrents mais je ne cherche pas à les doubler, je les encourage, les tire mais pas facile dans cette fin de course pour eux.

Je vois Flo qui m’attend depuis près de 45 minutes en larme heureuse de me voir, elle pensait ne jamais me revoir (il faut dire qu’une fille d’Aix est rentrée en Hélico après un malaise).

Je prends Eileen 'ma fille de 3.5 ans) par la main il reste 500 mètres, je cours avec elle, puis je la prends sur mes épaules, 400 mètres avec 15 kilo et en étant HS ça vaut bien 2h20 J

 

Nous finissons en 2h52, et en 114eme position, ouahhhhh.

2h33 en 2007 et 37eme, snif…

 Quelle claque.


Héhéhé, reste à oublier, puis repartir afin de donner une meilleur prestation sur Marseille-Cassis.

A plus, Seb agitateur d’orteils depuis 1997.

 

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