Récit de la course : Les Foulées Ladoisiennes 2005, par Éric63

L'auteur : Éric63

La course : Les Foulées Ladoisiennes

Date : 12/6/2005

Lieu : Ladoix Serrigny (Côte-d'Or)

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Distance : 0km

Matos : Je pense que pour les débutants (moi) il faut tracer, faire des kil au début après 4h00, c'est plus dur. Je pense qu'il faut bien gérer et courir seul au début, à la fin ça se regroupe tout seul... Bonne chance aux débutants, il faut essayer, ensuite on désire faire plus...

Objectif : Terminer

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Ladoix-Serrigny 6h00


6h00 Ladoix-Serrigny 2005

En premier c’est pour vous prévenir samedi soir j’ai compté les tours pour m’endormir, je n’ai pas vu de moutons. 23h40 dodo, du rugby à la télé !
7 h00 dimanche : debout premier réflexe regarder le ciel… Je pense que les prévisions de la veille sont confirmées. Le dimanche ne sera pas froid du côté de Ladoix, je pourrais dire l’été sera chaud…
Petit déjeuné ½ gatosport plus 60 cl de boisson d’attente, même menu qu’au MDP.

9h10 arrivée sur place retrait du dossard, le 152, le « J.O » me donne les dernières consignes et m’explique le parcours de 3800 m, chemin (1000m) et le reste du bitume, marquage tout les 500 m le top de chez top. Je me prépare doucement, un peu anxieux quand même, donc un peu énervé (pardon ma moitié et mon fiston). Je choisis un T-shirt, le débardeur j’ai peur pour les coups de soleil, une paire de running une pointure et demie au-dessus (je pense que mon pied va bouger un peu, à Paris je me suis senti à l’étroit). 10’ avant le départ j’avale une petite topette de gel antioxydant. Je coiffe mon corsaire CLM, je suis donc prêt pour l’ultra.

10h10 : départ problème de starter et une dernière photo de la ligne de départ pour l’organisation.
Pan ! 24 individuels s’élancent plus 21 coureurs des équipes (6 par équipe) évidemment les flèches sont partis à Mach 2, un débardeur orange est partis comme une balle (Patrick Renard de l’ACRD) le coup de pistolet na pas tué le « Renard », mais vu la vitesse il a du avoir peur quand même. D’après les conseils de Patrick « la chaleur est présente est va augmenter, je te conseilles d’empiler les tours de suite ».
Tout en restant raisonnable je change mon programme légèrement. Je vais tester le 5’30 au mil 6’ prévu initialement. C’est parti J’ai Ladoix dis croire ? Je galope tranquilou, les hectomètres s’avalent facile comme à l’entraînement… 1 tour 19’36 du 5’9 au kil soit du 11.63 k/h, je vais quand même ralentir c’est bien plus que ma vitesse d’endurance à l’entraînement.
Les tours s’empilent comme dit Patrick, comme la température d’ailleurs, mon épouse a posé le thermomètre sur un rocher en plein soleil 46.2°, qu’il affichait tonton mercure. La micro douche est bien sympatoche à chaque tour, tête, dos, j’évite le ventre, problème gastrique à éviter ??? Soyons rusé.
La bascule des 3h00, 32 kil de fait, maintenant je me suis dis le chrono va descendre dans l’autre sens, plus que 3H00. Ça peut paraître dur, mais moi je suis content de me dire : « plus que 3 h00, tu pourras parler de mini ultra ensuite, de l’au-delà du Marathon ».

10ème tour (38 kil) 3h39 de course (10.41 k/h 5’45 au kil), grosse pause, ma femme est installée près de la sécurité civile où des demoiselles prodiguent des massages, j’en profite soyons fou… Mais dur de se lever et de repartir, j’en profite pour avaler un verre de coca offert au ravitaillement « spécial individuel » je demande aux deux demoiselles « Si elle n’ont toujours pas de pizza au caviars » Elles sont là depuis le départ aussi, il faut bien les détendre !
Je reprends mon chemin 10’32 après, tant pis pour le chrono, merci mesdemoiselles.
4h17 de course je boucle mon Marathon, ça va mieux, l’effet massage, je ne sais pas ? Je rencontre J-M je trottine avec lui, il a chaud aussi nous sommes dans les même tours, un troisième coureurs se joint à nous, J-C (je crois) il a un tour de plus dans les guiboles. Nous discutons, nous marchons, nous nous motivons pour tenir encore une heure. J’enquille (plutôt du Sud ça) les tours, 12,13, (toujours pas de pizza au caviar , 5h10 de présence, installées sous le parasol). Je calcule : pas trop besoin de se presser je souhaite pas en faire 1 seizième, vous pouvez comprendre, donc je reste prudent. Je continue de mélanger course et marche rapide. 14ème en 28’31 (7.99 k/h 7’30 au kil) c’est très loin des premiers tours, depuis un moment je ne regarde plus grand-chose, je dirais simplement que je parlerais en hectomètres vu la fin de parcours.
15ème tour mon fils à chausser ses runnings et m’accompagne pour en finir avec ce challenge, je roule plus vite pour essaye de rentrer en 6h00, mais pas avant, pas question de faire un 16ème circuit (plus très touristique d’ailleurs, mais plus rustique je vais dire).
The last le 15ème est bouclé en 23’19 (9.77 k/h 6’8 au kil) un effort grâce au soutien du gamin « allez papa t’es un winner, je suis fier de toi ». Tu entends ça, adieu plantes des pieds qui chauffent, reins qui te tiraillent, tu avances, panneau des 3.5 kilo, encore 300 m où tu te sent très léger, je ne sais même pas si je touchais le goudron !!!
16h12 cela fait 6h02 de course une expérience de chez expérience, c’était dur, mais je croyais être plus minable que ça à l’arrivée, et bien surprise, pas trop, devinez j’ai même joué le « E.T » ( voire récit marathon des grands crus) j’ai bu une bonne bière, comme les pros… Superbe course, je fini 7ème sur 15 arrivées, organisation, ambiance le TOP. Merci à ma femme et mon fils, aux multiples encouragements (surtout un monsieur qui à fait 6h00 de marche dans le sens inverse est qui a applaudi chaque concurrent, bravo et merci à vous, je lui ai demandé de s’inscrire pour 2006, je verrais si il sera présent). Un dernier grand, grand bravo à un coureur de 1933 oui de 1933 je répète qui a terminé avec 12, 13 tours je sais plus. MONSIEUR « Corsaire » bien bas.
À l’année prochaine.

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