Récit de la course : Trail populaire des Monts de Gy 2009, par seapen

L'auteur : seapen

La course : Trail populaire des Monts de Gy

Date : 1/3/2009

Lieu : Gy (Haute-Saône)

Affichage : 1979 vues

Distance : 24km

Objectif : Pas d'objectif

4 commentaires

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episode 1, saison 2

 

Novembre et Décembre se sont écoulés au fil des jours raccourcis et des cieux le plus souvent couverts avec cet air humide qui force à s'envelopper dans des habits protecteurs. La décompression saisonnière s'est bien passée. A cette période un peu déstabilisante de l'année on perd facilement la maîtrise de soi ; c'est l'organisme qui commande après que l'on s'est sciemment mis en veilleuse. On peut avoir tendance à se laisser aller. Et celui-ci en profite pour vous entraîner dans de drôles de sensations vécues comme subies comparativement à la pleine forme estivale. Aussi il faut se laisser embarquer dans cette drôle de galère où quelquefois vous êtes mal fichu. C'est saisonnier, il ne faut dramatiser, plutôt accuser le coup. L'effort volontaire du coureur à pied a cédé la place à l'effort de l'organisme pour récupérer. Donc c'est un peu éprouvant quand même on est au repos.

J'ai bien passé ce cap en veillant à éviter la contamination de quelques virus infectueux et à ne pas céder aux sirènes du confort hivernal. Ne pas me laisser aller. Un mot d'ordre que je n'ai pas eu à me commander vu qu'il s'est imposé tout seul, celà dû sans doute à l'expérience.

 

Toujours rester actif (après 3 semaines d'arrêt total je pratique une ou plus rarement deux sorties par semaine juste pour entretenir la machine) même si c'est minimal et surtout ne pas céder à la tentation des excès alimentaires. Ce peut être piégeant car l'organisme est demandeur et il se laisse facilement porté au gavage incontrôlé dans cette période le bougre. Celà ajouterais des kilogs surperflus mais aussi de la fatigue du fait de le soumettre à un effort d'assimilation-élimination. Récupérer d'une fatigue en s'en infligeant une autre n'est pas la bonne solution. 

L'effet est plus désastreux qu'il n'y paraît du fait que la récupération de la première fatigue (sportive) est contrariée donc s'effectue mal et est retardée mais de plus une deuxième naît d'une prise de poids qu'il va falloir éliminer (premier effort organique). Perdre un, deux ou trois kigos demandent du temps et beaucoup d'effort qui ne seront pas investi lors de la reprise de la course pour celle-ci précisément (re-nouvel effort, sportif celui-là)

 

Tout ça pour dire que je me suis pas trop mal débrouillé ayant fait attention à ne pas perturber ma récupération par ces néfastes manières.

Donc début janvier me voilà sur les petites routes à dérouler mes foulées. Je ne suis pas pressé. Une longue période s'étale devant moi. Mes premières sorties se font doucement et légérement. De bonnes sensations qui me donnent l'impression que je n'ai rien perdu. Satisfaction.

 

Je programme alors quelque chose de plus construit en veillant à une certaine régularité (tant par semaines) et surtout à ne pas trop forcer et même pas du tout forcer. Le temps viendra bien pour celà.

Les bons mois de janvier et février passent donc ainsi et me maintiennent en bonne forme. Les sensations se bonifient au fil des semaines. Le temps est plutôt sec et froid. Quand même un peu de pluie. De la neige. Un temps qui permet l'entraînement hivernal.

 

Le souci de faire travailler mes tendons à chaud m'amène à utiliser une crème chauffante au niveau des talons et bas des mollets. Mais je ne me sens pas trop contracté et ai vite avant de partir la sensation des muscles étirés. Je fais attention quand même de ne pas me retrouver dans la situation de la saison passée où j'ai dû gérer un léger handicap pendant de longues semaines.

 

De fait j'en garde un point faible au talon droit qui m'oblige à me soigner chaque fois qu'une sortie le sollicite durement.

 

Rapidement j'ai commencé à penser quelles courses pouvaient m'interresser. J'ai vraiment laissé faire chaque chose en son temps. Et celui de la programmation est arrivée.

 

De nouveaux trails en vue. Un ou deux trails de 17 à 35 kms avec bien sûr du dénivelé. Et aussi un 10 kms ou 21.100 kms sur route. Le choix des distances se fera petit à petit en fonction de quoi vous savez vous qui êtes coureur et pour les autres je vous laisse deviner.

 

ça y est. Le premier me verra courir 24.700kms avec un dénivelé de 500+. Quinze jours plus tard, un 10 ou semi et la semaine suivante, un trail de 17 ou 35 kms (suivant la forme et la perspective des objectifs à venir).  Et de nouveau deux semaines après : un 25 kms et son 1000+.

 

Voilà la saison qui débute vraiment. Une page s'est tournée sur la précédente qui avait commencée début juillet 2007 pour se terminer fin octobre 2008 (voir la série des récits les relatant).

 

Page bien tournée sur celle toute blanche dont le titre du premier chapitre est déjà donné : Le trail des Monts de Gy en Haute-saône. Un nouveau que je vais découvrir et qui en est à sa deuxième édition.

 

Le week-end précédent le jour J a vu deux belles sorties similaires d'un heure et demie, les 3/4 courus sur chemins recouvert d'une neige tassée inégalement par le passage d'un motorisé et celui de randonneurs-raquettes. Celle-ci étant suffisamment souple et dure pour me permettre d'avancer en courant normalement. Deux sorties superbes. Atmosphère garantie de sérénité et de bien-être où les bruits de la forêt parviennent étouffés et ajoute à la presque étrangeté de l'atmosphère ambiante. L'instant magique n'a pas manqué où lors de la deuxième sortie quatre cervidés se sont présentés à une cinquantaine de mètres dans les parties dégagées. Tranquillement ils ont suivis leur chemin en le déviant légérement après m'avoir aperçu. Coup de chance même si cet évènement n'est pas si rare dans la région. Merci dame nature.

 

Me voilà donc prêt. Je vais pouvoir enfin la relater cette course.

D'abord vous allez vous coltiner l'avant course. Eh oui il y avait l'avant-avant-course et c'est ce que vous venez de lire.

Et précédent la course, l'avant course. C'est ce dont on va parler maintenant.

Si vous voulez on fait une petite pause et on reprend. D'accord ?

 

 - Avant-course : à imaginer... (ça fera travailler un peu vos méninges!)

Les courses se suivent et ne se ressemblent pas. Il en est de même des avant-courses. On pourrait croire le contraire. En apparence c'est toujours la même chose, mêmes cérémoniaux de préparation. Eh bien vous avez raison, ça l'est ! Etonnant non ?! sauf que tous les petits événements qui peuplent ces moments préparatifs sont éclipsés et comme effacés de la mémoire par le stress qui donne une autre dimension à la préparation. Il est tel que naît l'impression de vivre comme une première fois ces moments d'attente-préparation.  Résultat on a une histoire de type du "Jour sans fin" (celui de la marmotte) où le même jour est à chaque fois une nouvelle journée à vivre donc à inventer. Ce qui change radicalement de la quotidienneté des choses quand aucun événement exceptionnel ne vient marquer la journée d'une pierre blanche comme pour notre cas.

Et pour exciter le fonctionnement imaginatif, les trente-trois récits précédents peuvent offrir matière à...

 

 - Course proprement dite.

 Pour l'instant on a le choix que de l'imaginer aussi car elle n'est pas encore réalisée à cet instant d'écriture. Quelques jours manquent encore qui précédent le dimanche de l'épreuve.

Alors... à tout de suite...

 

Les carottes ont cuites. Tout est consommé. Je vais donc relater. Donc comme vous devez l' imaginer, le départ tôt le matin s'est effectué....

Des indices : ciel couvert. un peu de vent, température clémente pour la saison. 2 jours de soleil ont précédé l'évènement. Petites routes vicilales après avoir emprunté quelques départementales. Carte routière à déchiffrer. Petit village que l'on découvre après la traversée sinueuse de Monts de Gy  où quelquefois l'on découvre le marquage au sol du circuit que nous emprunterons. La forêt de feuillus enveloppante, des coupes de bois formant de grandes clairières (les bûcherons ont bien bossé cet hiver). traversée du village très calme à cette heure matinale pour rejoindre le lieu d'organisation de la course.

Préparation, échauffement, saluts à quelques coureurs. Prise d'infos utiles. Le profil nous réserve sur le 24.700 kms des positifs-négatifs de 40 à 80 m sur une distance de 1 à 2 kms répétés plusieurs fois tout du long. Il est globalement montant sur la première partie et descendant sur la deuxième.

 

L'heure du départ se rapproche sérieusement et fatalement il arrive. Près de 150 participants sont sur la ligne pour une belle balade, que j'estime décrassante pour ma part et qui me permettra de préciser mon niveau à ce début de saison, aux travers de ces monts aux charmes certains ; pas impressionnant à première vue mais qui s'imposent entre la vallée de l'ognon et la plaine de la saône. Coteaux de vignobles, il y en a encore.. faune et flore variées et riches dont celle caractéristiques des pelouses sèches nous offrant leur variété rare d'orchidées aux fleurs étonnantes comme ces ophrys qui miment des insectes.


Gy est mentionné pour la première fois dans des écrits officiels en 1049. le site fut cependant occupé bien avant puisque des tombes antiques y ont été retrouvées. Quelques vestiges de cette période y sont visibles notamment ceux d'un tumulus et d'un camp fortifié romain.

Un beau château, celui des Archevèques de Besançon domine le bourg . Il fut construit aux 16ème et 18ième siècle. Des maisons gothiques et plusieurs maisons des XVII ème et des XVIII ème sont disséminées dans le bourg

L'architecture sacrée n'est pas en reste. l'Eglise saint symphorien du XVIII s abrite une cuve baptismale du XV s, un Christ en bois scupté du 17ième et un important mobilier du XVIII.
Sur la route à l'écart un oratoire du 18ième qui contient une Vierge à l'enfant du XIV ème siècle et deux statues du XVII ème siècle.

Gy, étape sur le chemin de compostelle, est situé entre gray et Vesoul.

 

Il n'y a pas de doute, je ne vais pas courir n'importe où. 

Je compte d'ailleurs faire quelques rencontres surprises.  Pendant que j'y suis j'imagine "la totale". sur les pelouses sèches : les lézards, la vipères aspic, la bondrée apivore ou encore l'engoulement d'europe et pourquoi pas la pie grièche écorcheur.

Question flore j'admirerai les orphrys  : abeille, bourdon, araignée ou brûlée et d'autres dans les vallons humides comme l'épipactis des marais ou la listère à forme ovale. Dans les grottes je dérangerai les colonies de chauves souris. Et traversant les parcelles boisées c'est sûr, je rencontrerai des cerfs, des chevreuils et aussi des blaireaux.

On a le droit de rêver...non ?!

 

Le peloton est parti maintenant et moi au coeur. j'ai décidé d'opter pour le train que ma bonne forme me dictera. Je me sens bien et j'avance. L'emprunt des chemins pierreux, de sentiers couverts de feuilles exigent une attention car elles cachent souvent des cailloux traîtres.

Tout en faux plats montants et descendants. les grimpettes se négocient bien, elles restent courtes, 1 à 2 kms. Les plus courtes 200, 300 mètres dans le bois sont plus raides. j'adapte mon rythme et je reste très régulier dans l'effort. je tourne à 5 mn au mille. Les kms défilent. Le groupe s'est éclairci et les compagnons ou compagnones de course resteront les mêmes jusqu'à la fin sauf ceux qui à un moment donné ont décidé de filer et d'autres de ralentir. Allez savoir pourquoi.

 

10 kms, 45 minutes ; je vous l'avais dit que j'étais régulier. c'est bientôt la fin pour les 11 kms et à proximité du village de Gy le début de la seconde boucle pour former le huit et c'est là que mon accompagnatrice pourrait me faire un petit coucou, mais personne. elle n'a pas bénéficié d'infos suffisamment fiables pour rejoindre ce coin stratégique. Dommage. Elle m'a dit sa tristesse.

A ce moment là pas de sensations particulières autres que celle du bonheur de courir dans cette nature agréable de fin d'hiver. C'est le lieu dans ce monde où il faut être et j'y suis. la classe... quoi !

 

La course, si elle est intense dans l'effort soutenu, est confortable. Je gère bien et me permet de visionner l'environnement dont les coureurs derrière et devant. Lucien le coureur lui a décidé de prendre doucement de la distance, je ne le reverrai qu'à l'arrivée en l'ayant gardé en point de mire durant quelques kms encore comme d'autres que j'approche progressivement et que je finis par rejoindre et dépasser. Nous sommes trois dont une féminine à jouer au yoyo ou à l'accordéon. c'est très stimulant. Mais une déconcentration due à des échanges de propos somme toute sympa amène celui qui court à mes côtés à tergiverser dans son positionnement. Devant moi ou derrière moi, il faut choisir. Courir côte à côte et c'est l'échange permanent de coups de coude involontaire. Il décide de prendre quelques mètres et m'incite à le suivre, tout ça d'une façon très désordonnée. Résultat, ce qui arrive arrive. Son pied gauche se prend une racine et violemment ll est projeté au sol sur toute sa longueur. Sa tête vient frapper lourdement en fin de course. Debout rapidement, il est sonné, se tient le font. Après m'être rassuré je lui conseille de retourner 50 mètres plus haut vers les signaleurs que nous venons de passer et je reprend ma course.

C'est terrible ce genre de situation. Elle me rappelle que par deux fois en Bourgogne, lors du trail de la transmontagne et en Saône et Loire j'ai vécu exactement cette situation. Je m'étais relevé, sonné, groggy et j'avais été quand même un peu abîmé à chaque fois. Mais ce n'est pas tant les maux physiques qui posent problème quand il sont sans conséquence mais l'atteinte au mental. J'avais dû attendre de réaliser plusieurs courses  par la suite pour pouvoir à nouveau "me lâcher" totalement ; jusque là je courrais toujours en retenue avec de l'appréhension. La peur me tenait. 

Bon je parle de moi mais c'est au coureur qui est tombé auquel je pense et à qui je souhaite de vite oublier ce mauvais moment.

 

Les chemins et sentiers forestiers ne sont pas trop techniques. Donc on peut dire que c'est roulant.

On tient un rythme de vitesse, en l'occurence, la mienne est pratiquement toujours la même, près de 11.500 à l'heure. C'est simple au 17 ième je passe en 01h 30mn. cette fois je suis bien accompagné. la 1ère féminine. Grâce  à cette proximité de tous les instants la course gagne en nervosité et relance. On s'entraide dans la compétition sans qu'il y en est aucune entre nous ; quelquefois elle est devant, quelquefois c'est moi qui mène la danse.

 

A partir de ce moment la course est pratiquement faite dans ma tête. Il reste encore de la distance et le terrain et le profil ressemblera à celui par lequel on est passé avec une tendance à la descente plus prononcée. Je sens cependant un engourdissement au niveau des pieds. Je manque vraiment de souplesse au niveau des chevilles, elles n'articulent pas à fond. Alors je fais attention de ne pas râper et de bien négocier le passage des petits obstacles comme les pierres et les racines.

 

A part les animaux-coureurs-des-bois, pas de rencontre, ces derniers ont pris la possession du terrain et toute la faune doit se planquer. Au loin pourtant deux silhouettes. Une sur le bas côté à gauche et l'autre à droite du chemin que l'on va emprunter. L'approche s'effectue. Deux biches. Incroyable. Il suffisait d'y croire. Je passe entre. Sourire et un petit salut de la main à gauche, puis à droite. Sourires rendus. Tiens les biches, ça sourit... . "Nous sommes les soeurs jumelles..." certainement les premières supportrices de "Les chauffe la semelle" club organisateur de l'épreuve.

 

En tous cas sur le parcours c'est le top au niveau de l'encouragement par les spectateurs bénévoles toujours postés au points stratégiques et très généreux dans leurs applaudissements. Pas de problème de flèchage, d'orientation. On n'y réflèchit même pas, il suffit de se laisser guider. Et pourtant il y en a des changements de direction, des traversées de carrefours forestiers. Un vrai dédale d'entrecroisement de chemins de toute nature, en long, en large et en travers. L'organisation se montre donc à la hauteur.

 

Notre progression continue. Nous ne faisons plus qu'un, elle (celle qui sera la 1ère féminine) et moi. Les autres n'existent plus. Devant certains sont déjà arrivés et sirotent leur petite bière et derrière d'autres doivent chercher des orchidées. Mais à cette saison...  il faudra attendre mai-juin pour profiter de ces fleurs magnifiques.

Nous déroulons nos foulées et mon rythme n'a pas changé, certes le ralentissement est certain dans ces derniers kms. J'ai quand même la sensation de plus en plus d'une contrainte due à ce manque de souplesse au contact du sol. De plus le vent souffle pleine face et à plusieurs reprises.

 

L'arrivée se fait proche. Nous contournons le château par des petites ruelles. A la faveur d'une descendante je me laisse emporter par mon poids et prend l'avantage sur mon adversaire puis à l'endroit de la descente d'escalier je suis obligé de faire très attention ce qui n'est pas le cas de la féminine qui elle, les dévale deux à deux. La voilà partie qui me distance nettement, c'est est fait. Encore quelques centaines de mètres, déjà les bruits de la foule à l'arrivée me parvienne exités par la voix du speaker, sans aucun doute, son arrivée est attendue. C'est tout bénéf. pour moi qui suit à deux dizaines de mètres. J'accapare sans complexe tous ces hourras, vivas, encouragements, félicitations et flashs photographiques.  Au passage de la ligne, c'est la gloire. ça a du bon d'accompagner la star locale, on récupère les miettes.... mais quelles miettes!  Non ce n'est pas tout à fait comme ça. Les gens sont tellement sympa que j'ai eu droit à ma part personnelle. Merci aux organisateurs et bénévoles. Merci au public présent sans qui la fête de la course à pied n'aurait pas le même goût.

 

En tous cas c'est une belle course, roulante et praticable par tous les temps de fin d'hiver vu le terrain, la distance et le dénivellé. Un trail qui prépare parfaitement aux courses à venir.

4 commentaires

Commentaire de apoutsiak posté le 03-03-2009 à 18:02:00

Bravo Seapen pour ce récit

Les vidéos du trail sont sorties, et tu dois être dessus, on voit la première féminine !!!

http://alpinisme.over-blog.net/article-28571850.html

(lien à coller dans la fenêtre du navigateur !)

Guillaume
caméraman à VTT de l'épreuve
baliseur du 24km

PS, j'ai filmé le gars qui était avec toi, et qui a chu ( e ? t ?) il a poursuivi son effort !

Commentaire de Lucien posté le 05-03-2009 à 20:06:00

Bravo seapen, toujours de si bons récits, tu parles de tout ce qui t' entoures, tout est passé en revue, ça donne de bonnes sensations aux courses que tu effectues. On attend avec impatience les suivantes. Salut et bons délires.

Commentaire de Petchou01 posté le 06-03-2009 à 16:53:00

Bravo pout ton CR toujours aussi complet comme d'habitude et plein de poésie ....
Meilleures salutations.
Petchou01 (Wanaka man)

Commentaire de kalban posté le 03-05-2009 à 18:10:00

Ton récit est effectivement riche et documenté. Félicitations. Comme je te l'ai dit ce matin, tu peux m'envoyer le texte; ou alors, on fera un lien avec la page kikourou (si c'est possible).A bientôt, pourquoi pas à Gy le 7 mars 2010...

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