Récit de la course : Marathon du Médoc 2002, par La Tortue

L'auteur : La Tortue

La course : Marathon du Médoc

Date : 7/9/2002

Lieu : Pauillac (Gironde)

Affichage : 2617 vues

Distance : 42km

Objectif : Pas d'objectif

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médoc 2002 de la tortue

yo le zoo,

alors ça y est, après le siamois, le canari (allooooo !) et le fluet, j'ai
fait à l'occasion du médoc la rencontre de plein d'autres zanimos.

vendredi matin, 7h45 départ en train de nantes pour bordeaux : 4 heures pour
faire un trajet pour lequel il faut à peine 3 heures en voiture (et oh les
gars de la SNCF : toutou, Socrate et linotte, il faudrait peut être faire
quelque chose pour les provinciaux qui veulent aller ailleurs qu'à
Paris...).

arrivée (à l'heure évidemment) à Bordeaux, je fait la connaissance de 3
premier zanimos : l'instit, le papy et le ramoucha (premiers contacts plus
que chaleureux...). il est décidé un petit repas en terrasse pour attendre
l'arrivée du toutou, effectivement arrivé (à l'heure lui aussi), 1 heure
plus tard. déjeuner, première prise de contact, le courant passe, on apprend
du vocabulaire belge...et aussi que l'on sert de la bière aux enfants dans
les cantine belges (source officielle : l'instit.). ça passe bien aussi avec
le toutou puisque en plus d'habiter un pays magnifique (lac d'aiguebelette),
ce zanimos à un autre point commun avec moi hormis la CAP, il s'agit de la
pêche à la truite (la vraie, pas celle où on lui fait remplir des seaux...
mais là je laisse l'bourrin vous raconter les misères qu'il a fait à
not'toutou national).

après déjeuner, départ pour l'hôtel. tout organisé au p'tit poil par le
papy. le "première classe", c'est bien mais c'est pas grand. on s'organise
au niveau des piaules pour gérer les 10 m2 (grand maxi) à trois. le toutou
dormira dans le lit du haut, au risque de se faire une fracture du crâne en
cas de réveil trop brusque et je partagerais ma couche avec le ramoucha (ça
fait pas 2 heures que je le connais… et dire que d'habitude je ne suis
pas un garçon facile...).

une fois installés , départ vers Pauillac. pendant le trajet : on continue à
apprendre du vocabulaire belge, le toutou récupère d'une semaine chargée
(shuttt) et papy joue les standardistes téléphoniques pour regrouper toutes
ses ouailles : rancart est pris sur la piste d'athlétisme du stade/gymnase.
arrivent ainsi, successivement, mais je ne garanti pas l'ordre : la tarine
(avec plein d'info intéressantes de son congrès médical, dans lesquelles
j'ai appris à mon grand désespoir que courir ne faisait pas maigrir... c'est
donc pour ça que ma balance me fait la gueule ;-) ), le bourrin et
l'électron (facilement identifiables à leurs bérets et leurs rires sonores)
et la biopuce (rapidement identifiée par sa taille...) et mme neutron.
ensuite arrive la colonie belge : le mogwai, le petit bonhomme, la clète et
leurs familles et descendances...(la bise à Quentin) et enfin les
toulousains : Socrate (le plus sage...) et la linotte (toujours
heureuse...). papy et moi récupérons les dossards, et les distribuons à tout
le monde. papy essaie bien de me faire le coup du seau à truite avec mon
dossard mais je ne marche pas (bien essayer quand même mon papy.).

ensuite, c'est l'épisode des électrocardiogrammes (ECG), tout le monde y
passe. et les résultats sont édifiants, dixit la tarine : première grande
nouvelle, le papy à un coeur de débutant, si si, je vous assure, l'amplitude
de son tracé est ridicule (désolé papy), le bourrin a inquiété les médecins
présents, on lui a refait trois fois l'enregistrement. le toutou et votre
serviteur ont un ventricule gauche très développé... qui a tendance à
descendre au niveau de l'abdomen et qui masque leur tablettes de chocolat
;-)))). un cardiologue m'intrigue et me flatte à la fois quand il dit à l'un
de ses collègues en voyant mon tracé : " tiens regardes, encore une
exception du sportif de haut niveau", j'ai préféré oublier "l'exception" et
ne retenir que "le sportif de haut niveau" (par la taille alors, parce que
sinon je vois pas...)

puis tout le monde se met en route pour une petite visite de la ville et des
stands.... de pinard évidement. quoique sur le coup, je les ai trouvé assez
sobres nos zanimos, juste deux ou trois verres de vin dégustés à droite et à
gauche.

arrive l'heure du dîner, qui se passe à quelques kilomètres de là, organisé
par une joyeuse équipe d'autochtones, pas radin sur le kir, ni sur les pâtes
et le confit... c'est là que l'on a fait la connaissance du roucoucou et de
fruidor, de fleur d'or, et de leurs amis (Alain qui finira sous perf le
lendemain pour ne pas avoir voulu courir tranquille avec nous et avoir voulu
faire le jeune le lendemain, en plein soleil, mais attendons.... pas trop
vite, plus tard la course... et un suédois ou norvégien je sais plus trop,
mais peu importe car ils sont tous sympa). Mister G s'étant fait excusé pour
cause d'impondérable familial.
l'apéro est l'occasion de faire plus ample connaissance. not' papy
n'arrivant plus à compter ses ouailles (ah c'est malin de bouger tout le
temps quand il compte...), nous décidons de passer à table. pour une somme
dérisoire, nous ingurgitons une quantité de nourriture non négligeable (et
encore, il y avait du rab).
à la fin du repas, premier grand moment : répétition générale du "pied
mariton", avec à la baguette le mogwai. alors, le mogwai... il faut que je
vous dise que dans ma vie d'ancien étudiant en études médicales, des fous
furieux de la paillardes et de la gauloiseries, j'en ai rencontré mais
celui-là, je ne sais pas si c'est parce qu'il est belge mais c'est un sacré
numéro...il nous a fait chanter et danser toute la salle. et ce n'était
qu'une répétition.
une question quand même me turlupine, où est la carriole du bourrin... le
roucoucou et biopuce m'assurent de concert que tout est prévu...
comme le lendemain, il y a quand même 42 bornes à se taper, il est décidé
d'aller faire un petit dodo, non sans que le papy ait distribué à chacun son
déguisement et donné rv à tout le monde pour le lendemain matin à 8 heures à
la station "shell...." (retenez bien l'heure...)

une fois de retour à l'hôtel, le papy envisage l'heure du réveil et nous
propose le plus sérieusement du monde : 6 heures. je me demande s'il n'est
pas encore en train de nous remplir un seau à truite. mais non il est
sérieux, je lui explique que c'est pas des heures de chrétiens, ça . non
mais !!! j'ai le toutou avec moi sur ce coup et nous arrivons à négocier un
6h30 pour un départ à 7h15. nous papotons un peu avant de nous endormir
(désolé l'instit) et bonne nuit les petits....


à suivre...


--
bien amicalement.
La tortue...




je reprends :

samedi matin réveil, 6h30 : organisation entre le ramoucha, le toutou et
moi-même pour organiser la chronologie des petits dej / douches / habillage
car je vous rappelle que la piaule est relativement exiguë...

à 7h15 tout le monde est prêt, sauf... le papy et l'instit (ah c'était bien
la peine de nous faire lever aux aurores ;-)))).
avec quelques minutes de retard, nous voilà repartis vers Pauillac, et v'lan
les bouchons... le temps de trouver une place, de nous déguiser (merci à
l'instit pour les coups de ciseaux bien ajustés) et nous voilà au rv
initialement prévu à 8 heures avec juste..... une petit heure de retard.
mais l'ambiance est tellement festive, tous les papous sont là, la tarine
maquille tout le monde de noir, le pouple/bourrin nous fait découvrir sa
carriole/marmite (vite, les photos...), et notre retard n'est même pas relevé
par nos compagnons.
c'est la première fois que je vois la carriole, et tout de suite, je me dit
que c'est pas gagné. en fait il s'agit d'une petite remorque destinée à être
attachée derrière un vélo. a priori elle est destinée à supporter des
charges assez légères (légumes du potager, foins, éventuellement quelques
poulets) mais le bourrin n'est pas à mon avis la chose la plus légère
qu'elle est eu a transporter pendant sa (longue) carrière. je vois à la gîte
de ses roues et aux grincements de ses roulements que le marathon va aussi
être long pour elle. mais le principal défaut de l'engin vient en fait de
son manque d'équilibre. ne possédant que deux roues, il doit être fixé à un
point fixe (la tige de selle d'un vélo par exemple) pour éviter de basculer
d'arrière en avant. et c'est bien là le problème, car les bras de zanimos
(aussi vaillants soient-ils) ne sont pas des points fixes. et , on voit bien
que le bourrin a aussi très bien compris que l'équilibre va être difficile à
trouver. il se cramponne tant qu'il peut à l'armature de la carriole.

à 9h30, départ d'une colonne de 8000 coureurs, maquillés, déguisés, mais
aussi de chars et autres carrioles. car il faut dire que l'on a pas été les
seuls à penser à une carriole : c'est ainsi que je me souvient : d'une
maison en construction accompagnée par des murs de briques courants, d'une
brioche vendéenne d'1,5 m de diamètre montée sur roulette, d'un chariot de
mineur plein de houille, d'un voilier arborant des petites culottes et des
sous-tifs dans ses haubans, d'une disco-mobile marsienne à roulette, d'une
vache gonflable de 3 mètres de haut, d'un étalage de légumes de bretagne
(artichauds, choux-fleurs, échalotte, tomates, etc..., que du frais ! jp coffe
aurait été content) et j'ai même vu dieu sur une planche à roulette...si si
et j'avais pas bu.
deux déguisements ont plus particulièrement marqué mon attention : un
homard qui courrait avec une combinaison néoprène (épaisse) avec un cuissard
long dessous (pour éviter les frottements sans doute), la dernière fois que
je l'ai vu c'était à peu près au 35ème km et il me paraissait complètement
grillé notre homard, et l'autre déguisement était plus léger puisque le
gaillard courrait les fesse à l'air avec pour seul cache-sexe, un énorme
sexe factice en plastique érigé vers le ciel... d'un goût assez douteux ma
fois mais quel succès...

les premiers km passent difficilement car la foule est compacte et les rues
du village peu larges. au premier arrêt dégustation, je profite de
l'occasion qu'il m'est donné de renverser (bien involontairement je vous
assure), un verre de vin tout entier sur le superbe T-shirt de l'électron
(il n'avait qu'à se mettre torse-poil comme tout le monde...).
on sort du village, ça roule un peu mieux, et le soleil commence à cogner
sérieusement... fait soif tout d'un coup. mais oh stupeur, tous les ravitos
sont à sec à notre arrivée...les 15 premiers km se feront ainsi en
restriction d'eau mais tout s'arrangera par la suite. on boit l'eau des
épongeages et on se ravitaille comme on peut chez l'habitant.
vers le 10ème km le papy qui veut rester derrière pour faire soit-disant le
serre-file (mais en fait je suis sur que c'est plus pour picoler), me
demande de rester avec la tarine. nous voilà donc partis, tous les 2 pour
un bon bout de route ensemble. à plusieurs reprise je la perd de vue dans la
foule au ravitos des chateaux. mais toujours je la retrouve... pour
l'abreuver (je ne pensais pas qu'un si petit bout de femme pouvait absorber
autant d'eau) et comme l'eau manque aux ravitos, il vaut mieux emporter avec
soit ce dont on a besoin.

sur les 10 premiers km, il y a aussi à raconter le chemin de croix, du
bourrin. et oui car comme le christ, le bourrin tomba trois fois.
j'ai été témoin de la première chute où Socrate poussant la chariotte n'a
pas vu une grille d'égout dans laquelle une roue se bloqua : catastrophe, le
bourrin partit en arrière et le voila cul par dessus tête. comme toujours
dans ces cas là, malgré l'inquiétude liée à la blessure possible, tout le
monde ne peut pas s'empêcher de se marrer. on remet le bourrin sur sa chaise
et dans sa chariotte et redémarre.
je n'ai pas été témoin des autres chutes mais à la troisième le bourrin (qui
avait jusque là tenu son rôle à merveille en haranguant les foules et en
animant notre colonies de papous) décida que la plaisanterie avait assez
durée et décida de pousser sa propre carriole à vide. de peur que le toutou
ne le remette dedans, il ne laissera à presque personne le soin de la
pousser jusqu'à l'arrivée.

vers le 12ème km, le concombre masqué est passé en trombe...///...

nous avons atteins ,ensemble avec la tarrine, le semi après un passage
intestinal délicat pour elle vers le 17ème.
n'ayant pas une expérience suffisante de la distance, je préférais attendre
le plus longtemps possible pour commencer mes dégustations ne sachant pas
comment allait me réussir le cocktail : soleil/km/alcool.
du 25ème au 30ème j'ai eu un coup de moins bien (mal aux pattes...) et
l'arrêt prolongé de la tarine en attendant un massage (qui ne viendra pas)
me permi de m'adonner à une séance d'étirements salvateurs.
les km défilent, superbes, variés, même si tout est dans les vignes, j'ai
trouvé le paysage non monotomne. le fait de rentrer dans les cours des
châteaux est génial car il casse complètement le rythme et le train-train de
la course.
notre petite troupe est maintenant assez dispersée (entre le mogwai qui
fini tous les fonds de verre et le roucoucou qui est sobre comme un
chameau). mais il se produit un regroupement général vers le 35ème km, on
fait de nouveaux des photos de groupe.
à ce moment, j'ai éprouvé le besoin d'allonger un peu la foulée, en effet,
mes grands compas avaient un peu de mal à suivre la minuscule foulée de la
tarrine et comme elle était en bonne compagnie après la pause photo, j'en ai
profiter pour faire quelques kilomètres avec le bourrin et sa carriole vide,
désarticulée et éventrée (pov'bête)...
arrive le passage aux huitres (38 km environ), un peu chaude mais comme je
suis très bien à ce moment là et qu'il ne reste plus grand chose à tirer, je
décide de commencer à boire autre chose que de l'eau. domage pour moi, les
meilleurs crus sont derrière nous.
entre les huitres et les entrecôtes, un attroupement de véhicules
(police/pompiers/secouristes) ne me dit rien de bon (on a appris après la
course que c'est là qu'un concurrent à mis définitivement le clignotant
:-((((((( ).
aux entrecôtes (km 39) nos hôtes de la pasta-party de la veille nous
reconnaissent et nous sortent de dessous la table quelques bouteilles qu'ils
nous avait mis de côté. nous avons attendus (très) longtemps aux entrecôtes
que tout le monde arrive. le mogwai nous a refait un coup de pied mariton.
la tarrine, inarrêtable, est partie devant comme une grande (avec le
roucoucou, je crois).
dans la dernière ligne droite (3 km), j'ai apprécié la compagnie du toutou
et de l'instit et sur ces 3 km, on a encore réussit à mettre 20 mn au mogwai
qui ne voulait décidément pas rentrer. le papy a du le ramener à coup de
gourdin. à 200 m de la ligne, nous avons refait une beauté à la cariolle et
remis le bourrin dedans. pour notre dernière ligne droite, il ne restait
plus grand monde (faut dire que le départ avait été donné 7h15 plus tôt...,
et oui, le zoo est le dernier classé). devant la ligne d'arrivée, le mogwai
a encore fait son intéressant (je vous dit c'est un phénomène) et il est
hyper communicatif, car il a encore réussit à faire danser les quelques
spectateurs présents. nous avons enfin passé la ligne, au grand soulagement
des bénévoles qui commençaient à s'impatienter (mais pas trop). nous avons
récupérer nos petits cadeaux (sauf la médaille... domage mais je suis sur
que papy va nous arranger le coup avec les organisateurs...).

le groupe s'est alors un peu éparpillé mais les plus furieux ont directement
enchaînés sur le bal/buvette. et là je dois dire que j'ai rattrapé le retard
viticole que j'avais accumulé pendant la course. nous avons dansé, bien
rigolé et fais quand même une dernière fois le pied mariton avec un mogwai
sur-excité que sa femme en désespoir de cause n'a pas attendu d'ailleurs.
énorme succès du zoo car l'alcool aidant, la communicativité du mogwai s'est
transmise à tout l'auditoire. j'ai même entendue des coureurs inconnus
jusqu'alors sortir du bal en chantonnant l'air du pied mariton.

à suivre...

--
bien amicalement.
La tortue...






...je reprends....

après avoir fait un brin de toilette (à l'eau froide, j'entends encore les
terrifiants cris des zanimos "rafraîchis"), nous avons pris congé des
belges, de biopuce, du bourrin et du roucoucou.

le problème du repas du soir s'est posé...et hop nous voilà tous à
l'hotel/resto de la tarrine pour un dernier AAB. charmante pension de
famille où l'on sert une cuisine copieuse mais peut être pas de la plus
grande fraîcheur (voir plus loin). une soirée à l'image du we, tout en bonne
humeur, malgré la fatigue ambiante bien compréhensible. merci encore à la
tarrine (tout gaite après son marathon) pour l'apéro et à fruidor pour
l'arrosage de son anniversaire et celui de fleurd'or.
personnellement, ayant assez peu mangé sur le marathon, j'avais une faim de
loup et j'ai dévoré tout mon menu et merci encore à l'électron pour son rab
de désert. on a sablé le champagne amené par le papy mais le patron (un
bourru) n'a pas voulu que je fasse goutter mon coteau du Layon (tant pis, je
vous en ramènerais la prochaine fois).
les toulousains ont repris la route et la tarrine est reparti dans ses
alpages...
les derniers fêtards sont retournés à Pauillac juste à temps pour voir le
feux d'artifice et participer au bal. après quelques danses, la fatigue a
emporté fruidor qui a remis sa charmante fille sur le chemin de Montpellier.
puis peu de temps après, même si on était bien ensemble, on sentait bien que
la fatigue nous imposait un replis stratégique. comme pour prolonger encore
un peu ces merveilleux instants, nous avons fait une dernière ballade sur le
port.

comme je vous le disais plus haut la nourriture locale ne devait pas être de
la première fraîcheur car après l'instit sur le chemin du retour vers
l'hotel, j'ai connu dans la nuit quelques problèmes digestifs...

la nuit fut réparatrice et plus longue que la précédente.
une atmosphère triste entourait ce matin d'au revoir, même le ciel était
morose (les bordelais locaux disait qu'il pleuvait, moi nantais, j'appelle
pas ça de la pluie mais juste de l'eau qui tombe du ciel, la pluie c'est
plus que ça). nous prîmes congés du papy et de l'instit (palotte) et le
ramoucha nous raccompagna gentiment à la gare. j'ai pu avancé mon heure de
départ et être de retour dans mes pénattes plus tôt que prévu à la grande
joie de ma petite famille.


épilogue :

quel week-end !!! j'en suis encore tout chose en vous écrivant ces quelques
lignes et je suis certain que d'autres CR vous feront vivre également ces
grands moments.

sur les zanimos (et je ne parlerais que des coureurs, que les
accompagnatrices m'excusent, svp ) :

- à tout seigneur, tout honneur : le papy, super GO, tout fut parfait dans
l'organisation, merci MILLE fois. et je tiens à démentir deux bruits qui
circulent sur cette ML : le papy ne m'a pas paru patatoïdé et je ne l'ai vu
ingurgité aucun médicament avant la course.

ensuite, et par ordre d'apparition à l'écran :
- l'instit : experte en coup de ciseaux, grande amatrice de bière mais je
crois qu'elle a aussi bien apprécié le médoc...(bon rétablissement)
- le ramoucha : fidèle chauffeur, d'une extrême prudence et d'une grande
discrétion. partenaire de lit sympa malgré quelques ronflements dans la
deuxième nuit que je mettrais sur le compte de la fatigue
- le toutou : que dire que vous ne sachiez déjà. il est fidèle à l'idée que
je m'en faisait à la suite de vos différents CR précédents. le plus
extraordinaire chez lui peut être : sa philosophie de la vie en générale et
de la CAP en particulier. c'est quand il veut pour une petite partie de
pêche dans ses montagnes préférées.
- la tarine : un peu stressée peut être au début du we et de la course,
elle a su se lâcher progressivement tout au long de la course et son bonheur
à l'arrivée et le soir au resto faisait plaisir à voir. d'ailleurs, elle a
disparu un long moment juste après l'arrivée, et je la soupçonne d'être allé
déguster tranquillement ces moments de bonheur seule et aussi avec sa
tarinete par téléphone interposé.
- la biopuce : tout petit bout de femme qui m'a épaté pour son premier
marathon. un grand bravo à elle.
- le bourrin : sur celui-là aussi pas grand chose à dire, il est comme le
net me le laissait imaginer. et bravo pour avoir jouer le jeu dans la
carriole car c'était pas si évident que ça.
- l'électron : indiscutablement un grand amateur de vin. mais n'était peut
être pas en grande forme ce we (douleur genoucale). désolé encore pour ton
T-shirt
- le mogwai : je vous ai déjà tout dit pendant le CR, un phénomène. et dire
que d'après le papy, l'Empereur est encore plus extraordinaire....je demande
à voir
- le petit bonhomme : très très discret. il m'a semblé souffrir sur la fin
de la course mais n'en a touché mot à personne. un grand bravo à lui aussi
car je crois que c'était son premier marathon
- la clète : son acharnement à terminer toute les bouteilles avec le mogwai
a fait que je ne l'ai pas beaucoup croisé pendant la course. il a sans
problème sa place dans la ménagerie.
- Socrate : la sagesse à l'état pur. un calme olympien. un monsieur.
- la Linotte : pour le raid 28, je crains que l'éloignement ne nous empêche
de nous entraîner correctement. dommage car je pense qu'il est un compagnon
idéal.
- le roucoucou : là encore, un homme discret mais d'une redoutable
efficacité sur la route. je l'ai peu vu pendant la course, il était presque
toujours devant.
- fruidor : un méridional haut en couleur. il faut qu'il s'inscrive sur la
ML, déjà pour avoir le bon déguisement l'an prochain...
- fleurd'or : avez-vous déjà vu quelqu'un faire son premier marathon en
souriant du début à la fin ???? non, et bien venez courir avec elle. et elle
m'a sciée au 35ème km quand elle m'a dit, du haut de son 1,5 m et de ses 25
ans et avec un sourire immense :"j'ai vraiment très mal aux jambes..."
- alain : un compain montpellierain de fruidor, peu rencontré dans le we.
j'espère qu'il a bien récupéré.
- mister G : juste aperçu sur la ligne de départ.
- et j'espère n'oublier personne...

- enfin votre serviteur : indépendamment du contact humain sur lequel je ne
reviendrais pas, je garderais en mémoire de ce we, sur un plan sportif que
ce deuxième marathon s'est déroulé quasiment sans problème. j'ai terminé
assez frais. la seule chose qui m'a un peu dérangé a été de me remettre à
courir à chaque fois après avoir marché (j'avais l'impression d'avoir les
genoux rouillés et puis ça disparaissait au bout de 100m). le lendemain
quelques courbatures et aujourd'hui plus rien. j'ai fait 30 mn de HTV et de
l'aquagym qui m'ont lavés des dernières toxines musculaires. je me sens bien
et j'envisage même peut être un autre marathon avant la fin de l'année
(quelqu'un a-t-il des idées) à moins qu'une échéance hivernale ne se
propose...........


voila, ce CR fut long mais j'avais tellement de chose à dire...

MERCI à vous tous et à bientôt.

et dire qu'il me reste encore plein de zanimos à découvrir....



--
bien amicalement.
La tortue...




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