Récit de la course : Trail de la Chaine des Côtes 2005, par calimero
L'auteur : calimero
La course : Trail de la Chaine des Côtes
Date : 7/5/2005
Lieu : Lambesc (Bouches-du-Rhône)
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Distance : 31km
Matos : Moins de 3h et dans les 30 premiers, telle était ma volonté,mais mon destin en a décidé autrement.
Objectif : Faire un temps
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Là, pas pareil!!!
T'as voulu voir Vesoul et t'as vu.....
J'ai voulu un trail dur, j'ai eu un trail dur (31 kms et 1200m de dénivelé cumulé)
Samedi 7, 5h00, le vent a soufflé toute la nuit et ne s'est toujours pas arrêté.pour le trail c'est foutu, je n'y couperai pas.
6h15, je réveille comme d'habitude ma femme et mon fils, le départ est prévu à 6h45.Après3/4h de route, nous arrivons.Beaucoup de coureurs sont déjà là et sont en train de se préparer et de s'echauffer.Après avoir récupérer notre dossard, il faut faire vite, car un briefing à leu à 8h15.
Deux ou trois étirements prolongés malgré tout, 500m à différentes allures, le camelbag rempli et les gels pris et je me retrouve sur la ligne de départ.franck Trani, le vainqueur de l'an dernier est là, j'en profite un peu car je sais que je ne le reverrai plus.
8h30 précise, nous partons comme prévu, quelques centaines de métres en ville et tout de suite, le passage dans les vignes et les chemins de terre.La montée n'est pas brutale mais nous sommes tout de suite dans la pente.Rien à dire de mon côté, le rythme est bon.Je remarque tout de suite la première féminine et je me demande si je ne devrai pas rester avec elle moi qui voudrais finir en moins de 3h.Après 3 kms environ à ces côtés mon inconscience prend le dessus et je décide de passer devant elle (je vais le regretter plus tard!!!)Au premier pointage au 7éme kilo, je passe en 40 mn en avance par rapport à mes souhaits car je m'étais dit 42.dans la descente, je sympathise avec un coureur et sans rien se dire, nous décidons de continuer ensemble, pas de difficultés particulière, elle est large et ne comporte pas de pièges.2éme montée et là, le geste est moins souple et la foulée plus lourde, après avoir déjà alterné marche et course, ce qui ne fait pas beaucoup de différence puisque je rattrape toujours ceux qui m'ont doublé quand je marchais.Là cette descente est plus technique et avec mes chaussures de route, j'ai un peu de mal mais je ne prends pas de risques particuliers et le classement reste à peu près le même.Les jambes durcissent un peu et je sens que je vais le payer bientôt.Je bois beaucoup d'isostar dans mon camelbag mais je suis déjà dégouté par le sucré, l'expérience n'est pas encore là.En bas de la pente à mi-parcours enviro, 2éme ravito avec un peu de solide et là les organisateurs nous disent que ce n'est pas la peine de courir la pente est très dure, son nom c'est le calvaire et je vous assure qu'elle le porte bien.J'essaye de maintenir un bon rythme voir de courir mais j'y renonce très vite.La montée dure 1,5km et là féminine de tout à l'heure est revenue et elle me dépasse très rapidement.J'essaye de m'accrocher mais c'est vraiment très difficile.Une fois au sommet, la vue est superbe, mais pas le temps de regarder, je suis pas mal entamé et il faut maintenant redescendre.Techniquement et physiquement c'est dur, les jambes brûlent mais je continue toujours à mon rythme, si bien que je rattrape la chère dame qui hésite un peu dans les rochers (il faut savoir qu'il y avait une rando VTT la semaine d'avant et que les panneaux « attention danger!) sont nombreux.Il faut maintenat remonter une nouvelle fois et là c'est hard, mon manque d'entraînement dans les côtes ou la mauvaise récup de ces deux dernières semaines se fait cruellement sentir.Je marche de plus en plus et passé le dernier ravito au 22éme pour la dernière grande montée de 3 kms, je ne fais quasiment que çà, impossible d'accélérer.J'ai trouvé un compagnon d'infortune qui lui aussi faisait son 1er trail dur et nous décidons de rester ensemble.Une fois au sommet au moment de courir à nouveau, le vent violent nous accueuille, la reprise est dure mais nous courons à nouveau et c'est bien là l'essentiel.Dernière descente toujours aussi pentue et c'est le plat légèrement descendant jusqu'à l'arrivée.A 3 bornes de la fin mon compagnon est pris de crampes, je lui demande s'il a besoin d'aide mais il me dit de continuer sans lui, dommage, nous nous étions bien épaulés j'aurai bien voulu finir avec lui.Un coureur que j'avais réussi à doubler avant l'arrêt de mon collègue me double sur la ligne et ce sera le dernier aléa de ce percours.
A peine arrivé, je me couche sur un brancard, j'ai droit au tee-shirt « Finisher »que je crois avoir bien mérité.Au fait « Gisèle »c'est son prénom m'a mis 3mn à la fin, 3h09 pour elle et 3h12 pour moi, elle sera 33éme et moi 38éme, j'aurai mieux fait de la suivre dès le début, ce sera un avertissement pour la prochaine fois.
Rendez-vous si tout va bien à l'Ultimate race le 12/6 à Uzés (30).
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