Récit de la course : La Course nocturne Les Flambeaux - 10 km 2008, par hubert75

L'auteur : hubert75

La course : La Course nocturne Les Flambeaux - 10 km

Date : 15/11/2008

Lieu : Montfort L'Amaury (Yvelines)

Affichage : 1995 vues

Distance : 10km

Objectif : Pas d'objectif

1 commentaire

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10 kms de bonheur !

Pour ma seconde participation aux Flambeaux Patrick est toujours fidèle et nous avons réussi à mobiliser Pascal.

Nous prenons donc la route tous les 3 pour Montfort l’Amaury dans les Yvelines.

A 17 heures le centre de Paris est un peu bouché mais on s’en sort pas mal. Par contre mon GPS est déchargé, vais-je retrouver la route du gymnase ? Heureusement, les organisateurs ont pensé au fléchage dès l’entrée dans Monfort l’Amaury, BRAVO !

  

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En arrivant devant le gymnase on se rend compte qu’une tente est dressée, tient, elle n’y était pas l’année dernière, serait-ce ici le départ ou l’arrivée ? toujours est-il que nous rentrons dans le gymnase pour récupérer notre dossard et comme l’organisation est bien rodée cela se fait rapidement. Le tee-shirt est pas mal, l’année dernière je crois que nous avions eu pour cette course le tee-shirt du trail des cerfs.

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Nous sommes largement dans les temps, nous nous changeons tranquillement et attendons le briefing des organisateurs. La parole sera donnée à la représentante de l’association Lupus France pour nous expliquer ce qu’est cette maladie rare et pour la faire connaître http://lupusfrance.fr
, puis les organisateurs reprennent la parole et nous explique que le parcours est glissant et qu’une corde a même été ajoutée au 6e kilomètre pour nous aider à monter une forte pente humide.

Là je regarde Patrick et lui lance  "ça y’était pas l’année dernière ?" . Pascal est inquiet "où ai-je mis les pieds ? " (c’est son premier trail).

Le 18 kilomètres sort du gymnase pour rejoindre la ligne de départ, nous les suivons pour aller galoper un peu dans les rues de Monfort l’Amaury afin de nous échauffer. Nous tombons sur un signaleur qui nous demande gentiment ce que nous faisons là et nous donne le chemin pour rejoindre la ligne de départ.

Nous nous y rendons tranquillement et voyons le 18 kms passer devant nous, nous leur lançons quelques "bon courage" "bonne course" .

Une dernière pose pipi pour Pascal et nous rejoignons la ligne de départ. Je signale à mes amis que j’aimerai partir devant car je me souviens des petits embouteillages de l’année précédente dans la descente des escaliers. Il m’accompagnent donc devant puis le départ est donné.

Je pars assez vite dans le groupe de tête mais je me souvenais plus que ça montait autant. Toujours est-il que j’étais heureux d’arriver au sommet pour récupérer un peu.

Pascal a essayé de me suivre mais ça l'a tué. La descente se passe bien puis en enchaîne sur un long faux plat montant. Là je me fais passer par 2 ou 3 coureurs avant d’entrée dans la forêt.

C’est justement en retrouvant le plat dans la forêt que je me refait une petite santé.

Je trouve que c’est moins boueux que l’année dernière mais il faut faire attention quand même, une petite glissade peut arriver à tout moment.

Je cours sur le côté de l’allée, là où il semble y avoir le moins de boue mais je ne suis pas le seul à faire cela et pour doubler je dois changer de côté. Je traverse à plusieurs reprises le sentier avec le risque de m’embourber mais ça se passe bien.

Je jette un œil à mon chrono/gps, déjà 4 kms, nous commençons à rattraper des attardés du 18 kms quand tout à coup une jeune fille est au sol. Visiblement elle a mal à la cheville mais elle est en compagnie de 2 personnes qui vont l’aider à s’en sortir.

Je poursuis mon chemin et me retrouve sur un sentier beaucoup plus étroit, quelques personnes auront la gentillesse de s’écarter pour me laisser passer encore un coup d’œil au gps, 5,7 kms.

On approche de la corde, même pas de temps de relever la tête, un virage à gauche et là : un mur !

Au début j’arrive à passer 2 ou 3 personnes qui elles aussi se sont écartées pour me laisser passer. Je prends d’ailleurs la main de l’un d’entre eux pour le tirer vers le haut mais il me dit que c’est pas la peine.

Ce passage se fait de plus en plus étroit impossible de doubler. D'ailleurs la pente se fait plus raide et c'est là que je tombe sur cette fameuse corde qui va m’être bien utile pour me sortir de cette galère. Arrivé en haut certains se demandent s’ils sont sur la bonne route, Des signaleurs répondent que la séparation 10/18kms est pour bientôt.

A ce moment précis, j’ai plus de jambe. J’ai du mal à repartir et à retrouver le rythme, je me fais passer par 4 ou 5 coureurs, je ne sais plus.

Dans le silence de la forêt raisonne au loin 10 kms à gauche et 18 à droite, une centaine de mètres plus loin c’est effectivement la séparation entre les deux parcours. Je remercie au passage les signaleurs et leur souhaite bon courage. 

A rester debout dans la forêt et l’humidité ils ont bien du courage et sans eux pas de course.

Le sentier est agréable et je commence à apercevoir des lumières d'habitation. Allons nous sortir de la forêt bientôt ?

Un coup d’œil au GPS on a dépassé les 8 kms, les premières habitations sont là.

Je reconnais la maison ou l’année précédente des enfants m’avaient fait des signes à travers les fenêtres. Je me souviens qu’au bout il y a une descente et l’entrée dans Monfort l’Amaury. Mais je sais qu’il faut garder des forces car nous devons remonter les escaliers avant l’arrivée.

Avant cette descente quelques chevaux viennent nous saluer le long de leur clôture et je suis surpris de voir quelques coureurs repartir dans l’autre sens. J’ai appris par la suite qu’il s’agissaient de coureurs du 18 kms perdus sur le 10 ? ? ?

Toujours est-il qu’avant cette descente ils m’encouragent, j’en fait de même et je fonce vers le village tout en sachant que je dois m’économiser un peu.

C’est justement en arrivant au pied des marches qu’un enfant me dit que je suis 28e. Je suis content de l’entendre mais le papa réprimande le petit garçon en lui disant "faut pas le dire, ils ne doivent pas le savoir". Mais si, mais si. Ca fait du bien au moral !

Mais le moral ne suffira pas pour remonter les marches. Je dois parfois marcher tellement j’ai mal aux jambes. C’est d’ailleurs à ce moment là que 2 coureurs me passent, mais je résiste. Je croise un photographe a qui je fais un petit coucou de la main puis j’arrive quand même en haut. Je souffle et passe devant une cérémonie de ce que je suppose être des scouts puis c’est la descente. Ca va beaucoup mieux.

C’est une belle descente jusqu’à l’arrivée. Je suis à fond, j’ai peur de glisser et de me planter sur les pavés humides mais c’est pas grave. Je me retourne, une dame me dit "regardez devant vous", d’autres enfants me disent que je suis le 27e homme. Enfin un petit gauche droite et j’aperçois le gymnase, c’est la fin, un dernier coup d’œil à ma montre 55’05 et 10,2 kms.

Je marche un peu pour récupérer mon souffle puis je rentre dans le gymnase, prend une banane et un gobelet d'une boisson noire à bulles. Je reprends vite mon sac en remerciant la dame pour mettre une veste et retourner sur la ligne d’arrivée accueillir mes amis.

Patrick arrivera quelques secondes plus tard, mais Pascal n’est toujours pas là. Quand tout à coup je le vois au loin se faire doubler par deux filles. Il n’apprécia pas et les redoubla 10 mètres avant l’arrivée complètement lessivé. Ses premières paroles ont été "c’est INHUMAIN !  "

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Nous retournons dans le gymnase pour nous changer,

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nous raconter nos mésaventures et nous restaurer. Les résultats arrivent, je n’ai pas mes lunettes mais je vois quand même que je suis 30e au général et 8e VH1 avec un temps officiel de 56' passé. Une minute de décalage par rapport à ma montre, d’habitude sur une course chronométré par puce j’ai 3 à 5 secondes maxi. Bizarre mais c’est pas grave, l’important est que je me suis bien éclaté. C’est mieux que l’année dernière, je suis content mais Patrick n’est pas dans la liste.

Après réclamation il donnera son temps et sera ajouté.

Nous rentrerons tranquillement sur Paris. Une petite binouze et au lit. Demain il y a les 10kms du 9e, mais pas le courage, ce sera grasse matinée. J'attends les photos sur le site aesn78.com.

En guise de conclusion, merci aux organisateurs de nous permettre de passer d’aussi bons moments. Aux bénévoles qui sont comme toujours d’une extrême amabilité et à l’année prochaine et à ceux qui ont apprécié ce récit de venir nous rejoindre le 14 novembre 2009.

1 commentaire

Commentaire de icare posté le 20-11-2008 à 11:06:00

Merci Hubert75 pour ce récit qui nous permet, en tant qu'organisateur, de vivre la course de l'intérieur. Cela nous donne également des forces pour continuer à vous faire plaisir

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