Récit de la course : Lyon Urban Trail - 42 km 2008, par arthurbaldur

L'auteur : arthurbaldur

La course : Lyon Urban Trail - 42 km

Date : 2/11/2008

Lieu : Lyon 01 (Rhône)

Affichage : 3607 vues

Distance : 42km

Objectif : Se dépenser

4 commentaires

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Lyon Urban Trail

Le CR en image sur mon blog : Lyon Urban Trail, le 2 Novembre 2008

Ce dimanche, c’était journée escaliers et ruelles escarpées dans notre belle ville de Lyon.

Les 1200m de dénivelé positif pour une distance de 40km peuvent sembler dérisoire si on les compare aux données brutes affichées par la plupart des courses de montagne mais le terrain de jeu atypique du Lyon Urban Trail ne démérite pas quand il s’agit de faire brûler les quadriceps et durcir les mollets.

L’alternance incessante de courtes montées/descentes y est certainement pour beaucoup. Il faut reconnaître que nos carcasses de coureur sont particulièrement sollicitées par le revêtement citadin. On est loin du confort et de la souplesse d’un agréable sentier monotrace en terre battue mais les trailers puristes allergiques au bitume ont quand même tord de bouder leur plaisir,  le parcours est à la hauteur des espérances des plus fines bouches.

Par contre, il vaut mieux oublier vos chaussures de trail et opter pour l’amorti pantoufle d’une chaussure de route. Ce ne sont pas les quelques passages hors bitume qui vont mettre en péril votre équilibre. Les semelles de mes Nike Vomero n’ont été mises en défaut que dans la descente de la piste de la Sarra. Il faut dire que le terrain était plutôt boueux avec le déluge de la veille !

Les organisateurs ont parfaitement réussi à transposer les atouts de la désormais célèbre Lyon Free VTT dans une déclinaison trail. Ludique, insolite, exigeant, technique parfois, le parcours nous a permis de découvrir ou redécouvrir avec plaisir de nombreux lieux remarquables de la ville, le tout détaillé dans un road book aux allures de guide touristique. Encore une bonne idée empruntée à la version vélo.

Voilà enfin une épreuve digne de la deuxième ville de France. Elle a ce petit plus qui fait la différence comparée à un marathon de Lyon plus impersonnel, ce qui devrait lui assurer une place de choix dans nos agendas bien remplis. C’est tout le malheur qu’on lui souhaite. En espérant qu’elle ne soit pas victime de son succès. Ce serait dommage que l’on associe les escaliers de Fourvière avec le tunnel du même nom.

Le week-end était également placé sous le signe du Saint Nectaire.

Je ne parle pas de ces pâles copies insipides réservées au commun des mortels. Non, non, je parle du vrai Saint Nectaire. Le divin. Celui dont l’onctuosité de la pâte et le délicat goût de noisette flatte le palais et réveille les sens. Difficile de retranscrire un tel bonheur olfactif  ...  :lol:

Le rapport avec le Lyon Urban Trail ?

Aucun, si ce n’est que j’ai hébergé à la maison pour le week-end, Miaou, son compagnon de panier et un délicieux Saint Nectaire en guise de cadeau d’intronisation au G.C.O. Vous ne croyez quand même pas qu’il suffit d’enfiler des chaussettes orange pour faire partie du gang ! Nous avions plus ou moins envisagé d’emmener ce présent sur le lieu de la compétition mais bénéficier d’un tel ravitaillement nous aurait assuré un avantage certain sur nos concurrents ce qui est bien sûr totalement contraire à notre éthique.

Nos deux amis sur coussinet ont donc été invités à se présenter avec bagages et Saint Nectaire samedi en début d'après midi à la maison. Il semble que les chats n’ont pas bénéficié du même sens de l’orientation que nos amis les pigeons voyageurs à moins que les puissantes effluves de noisette ne soient à l’origine de leurs déboires. « Allo Arthur, on est au Transbordeur, c’est où chez toi ?! » « Ben, faut juste rebrousser chemin et retraverser tout Lyon ». De quoi réviser quelques noms de rues en les guidant avec googlemaps.

Après une petite collation et une pause pipi bien méritée nous sommes allés retirer nos dossards. L'occasion pour mes hôtes de rencontrer quelques têtes lyonnaises et de découvrir le site d'arrivée au cœur de la cité internationale. Une fin d'après-midi paisible interrompue par l'arrivée de la pluie. Pas fâché qu'elle soit arrivée en temps et en heure. Vu le déluge, je n'aurais pas aimé courir 40 bornes dans ces conditions. On peut dire que nous avons une sacrée chance côté météo.

Qu'est ce qu'on peut bien faire la veille d'une compétition quand on est membre du G.C.O ?

Et bien on regroupe les familles Biscotte, Miaou et Arthurbaldur et on ripaille gaiement.
C'est la bonne soupe de légumes accompagnée de comté, la traditionnelle assiette de pâtes et puis on s'attaque goulûment au cadeau d'intronisation de Miaou. Peut-être pas l'idéal pour ce qui est de la diététique sportive mais c'est diablement bon. Faut dire que dans tout ce petit monde il n'y a que deux participants à la promenade du lendemain. Alors, les autres, la diététique ...

Allez tout le monde au lit, il est temps de prendre des forces !

Dimanche matin, 5h30

J’avais prévu un réveil encore plus matinal pour m’assurer une digestion parfaite mais une crise de flemmite aiguë m’a convaincu de décaler l’heure du lever d’un petite demi-heure. Ouverture du réfrigérateur. Le terroir auvergnat s’est installé confortablement dans les lieux et a pris ses aises. Ca réveille l’appétit ces p’tites choses. Mais on va quand même éviter les fantaisies gustatives ce matin. Il s’agit d’avoir l’estomac léger pour avaler les quelques 6000 marches et les 19 difficultés annoncées au programme.

7h00. Nous partons avec Miaou en direction du Parc de la Tête d’Or, lieu du départ de la course.

Les supporters prendront une autre voiture. Je ne veux pas partir trop tard pour pouvoir me garer facilement à proximité du Parc et monsieur Miaou est fâché avec tout ce qui ressemble de près ou de loin à un réveil.
Nous retrouvons les compères Taz le Diable et Yan42 et un moment plus tard le sieur Oslo. Pendant que chacun vaque à ses petites occupations d’avant course (des petite vessies ces coureurs) j’ai le plaisir d’assister à l’échauffement (vous êtes sûrs que c’était un échauffement ?) de Carottepourtous. Je n’ai pas osé l’interrompre en pleine préparation … Me voilà tout timide, c’est que le palmarès de madame a de quoi impressionner. 3h45, 2ième féminine, vous situez le niveau … Et sans objectif particulier en plus !
Il est temps de se rapprocher de la ligne de départ. A plus tard Miaou.

8h00. C’est parti.

On part tranquillement pour s'échauffer en douceur. Un footing rapide. Un petit tour du Parc de la Tête d'Or pour commencer. C'est beau, c'est vert mais c'est plat. On n'est pas venu pour cela. On veut du gore, du velu, de l'escalier quoi ! Il faudra attendre de traverser le Rhône pour attaquer la première grimpette de la journée. La montée de la boucle. Plutôt encombrée habituellement par la circulation mais heureusement désertée par les automobilistes ce dimanche matin.

Finalement, il y a de quoi s'échauffer un peu sur cette première colline. On enchaîne les grimpettes et les descentes. Ce n’est pas bien haut mais il y a quand même quelques escaliers intéressants. Les sensations dans les jambes sont bonnes. Je pense à ce qui nous attend sur le secteur de Fourvière. Il s'agit de s'économiser un peu. On va quand même se taper la bagatelle d'un petit marathon. Nous sommes toujours ensemble. C'est sympa de faire le chemin avec les compères. Je m'attendais à ce que le groupe se disloque peu à peu avec les difficultés mais non, il n'en est rien.

J'apprécie beaucoup le parcours, tout à fait en phase avec ce que j'imaginais encore la veille. Il y a régulièrement ces petites touches originales qui rendent le parcours ludique comme le fait d'emprunter la traboule de la Cour des Voraces par exemple ou le fait, plutôt inhabituel, de traverser l'Hôtel de Ville en courant. Nous arrivons au premier ravitaillement sur la Place Rouville. Je suis en tête de la troupe mais ce petit coquin de Taz prend un malin plaisir à se faufiler et à me passer devant juste avant le point de contrôle pour le classement intermédiaire. L'emportera pas au paradis cette canaille.

Temps : 01:29:09 (place Rouville)
Classement général : 509
Classement Catégorie : 161

Je jette un œil pour voir si Pat n’est pas dans les parages. Pas de couettes dans les parages. Je m'approche des tables du ravitaillement mais rien ne me fais vraiment envie. Je vais me contenter de boire une petite gorgée de Coca. De toute façon, j'ai tout ce qu'il faut sur moi. J'ai prévu de quoi tenir 5 heures.

Je ne suis pas  fâché de quitter la Croix Rousse. Je n'ai rien contre celle-ci cela dit mais j'ai hâte d'en découdre avec mon terrain de jeu favori. On traverse la passerelle de l'Homme de la Roche, puis s'en suit une petite remontée des quais de Saône en jetant un coup d'œil navré aux voitures qui font trempettes sur les bas quais (bonjour les inondations), on traverse la route, on s'engouffre entre deux immeubles … « Attention Yan, on y est ! » et on attaque Fourvière par la Montée de la Sarra, le must des escaliers Lyonnais. Juste ce qu'il faut pour se mettre bien dans l'ambiance des lieux. Les marches de cette première volée d'escaliers sont hautes et étroites. Du tout bon pour faire travailler les cuissots. La seconde partie est heureusement plus tranquille.

Et hop on enchaîne directement en descente sur l'ancienne piste de ski de la Sarra (ben oui on a même ça à Lyon) qui est utilisée désormais lors de l'Avalanche Cup par le top des fadas du VTT de descente. Oh oh, le terrain est méchamment gras. Oslo a failli se casser la margoulette et j'étais pas loin de l'imiter. Du coup, je préfère descendre en mode larve plutôt que raboter mon corsaire quechua tout neuf. C'est pas bon pour l'égo d'avoir le c.. tout boueux. On enchaîne par une grimpette de la montée Nicolas de Lange pour redescendre dans le vieux Lyon par les Jardins du Rosaire.

Au pied du Gourguillon (c'est une ruelle pavée en montée que j'emprunte pour revenir chez moi lorsque je vais me balader au parc de Miribel Jonage en VTT), Taz est obligé de faire une petite pause. Un problème d'échauffement de la voute plantaire peut-être dû à des chaussures un peu trop neuve ? On a pas de Nok sur nous. Tant pis. Faudra faire sans.
Pour compliquer un peu les choses, je découvre que l'on va faire une petite boucle histoire de récupérer la montée des Epies et revenir pratiquement au même endroit dans le Gouguillon par un petit escalier sympa et velu comme il faut. C'est vachard, la montées des Epies est a classer dans la catégorie des ruelles casse-pattes. Pour vous dire, le bitume est rainuré pour éviter que les véhicules ne glissent en hiver !

Autre montée bien sympa, la montée du Télégraphe qui permet de rejoindre l'école Albert Camus à partir de la rue des Farges. Quelques marches pour bien commencer et une bonne pente pour continuer. Ce n'est pas possible de s'ennuyer par ici, il y a de quoi faire, traversée du théâtre antique, de nouveau les Jardins du Rosaire, la Passerelle des 4 Vents depuis laquelle on découvre une vue magnifique sur les méandres de la Saône ... Avant de franchir cette dernière nous repassons pour la deuxième fois sur l'esplanade de Fourvière.

Temps : 02:27:09 (esplanade de Fourvière)
Classement général : 368
Classement Catégorie : 125

C'est le deuxième ravitaillement, à mi-parcours. Il semble que l'on soit parti pour galoper 5 heures. Impeccable, au moins on a le temps d'en profiter. Le plus gros du dénivelé est passé mais le secteur de Fourvière n'a pas encore révélé tout ses atouts. Il nous faudra encore contourner le cimetière de Loyasse et emprunter la rue du Bas de Loyasse qui n'a de bas que sa première partie avant d'effectuer une large boucle qui nous emmène jusqu'à Vaise (sacré détour) en longeant par l'arrière les quatre tours qui dominent l'extrémité nord de la colline de Fourvière. L'occasion de jeter un œil sur les vestiges des fortifications du fort de Vaise car il nous faut remonter la colline à mi-hauteur pour rejoindre les escaliers de la montée du Greillon et rejoindre enfin les quais de Saône.

On découvre alors que le parcours sur les quais de Saône a été raccourci d'environ deux kilomètres du fait des inondations. Je ne vais pas m'en plaindre, cette partie s'annonçait bien monotone. Retour sur le secteur Croix-Rousse. Je découvre avec surprise que l'on peut cheminer entre les lacets du Chemin de Serrin pour rejoindre le Parc de Chazière (encore un espace vert en pente).

Il y a quelques passages hors bitume bien sympathique dans le coin. Ca descend juste ce qu'il faut et je me fais plaisir en laissant aller la machine, voir en accélérant franchement. Ce n'est pas optimal au niveau de la gestion de course loin s'en faut et je perds certainement quelques plumes au passage mais qu'est-ce que c'est bon de jouer au cabris.

Je pense qu'il va falloir que j'emmène l'ami Biscotte sur le parcours à l'occasion d'un off. C'est quand même vraiment dommage qu'il ait manqué cela.

Temps : 03:38:46 (Caluire)
Classement général : 327
Classement Catégorie : 115

C’est le dernier ravitaillement. Une petite gorgée de Coca et je repars aussi sec. Je n’ai pas envie de relâcher mon effort et je ne suis pas contre l’idée de prendre un peu d’avance. On ne se refait pas. Je prends mon pied à courir avec les potes, l’ambiance est sympa, bonne enfant, on déconne, mais j’aime bien également la compétition. Alors si je peux les pourrir et finir en tête, je ne vais pas m’en priver. Ce doit être mon côté obscur mais j’assume. :mrgreen:
Mais non, les compères suivent.

Je fais nettement moins le malin dans les deux dernières grosses difficultés. La montée de la Rochette et la montée de l’église. J’ai les quadriceps en feu. Rien à voir avec des crampes. Juste l’impression d’avoir les muscles à vif. C’est dur. J’ai l’impression de me retrouver dans Bovine et de revoir Line me décrocher. Mais non ça passe. Faut dire que la montée de l’église est nettement moins longue.

Quand je vous parlais d’esprit de compétition, on est même des vrais killers … Taz a commencé à fléchir. Normal, voilà un homme qui vient de participer au semi marathon de Grigny à fond deux semaines auparavant (avec un record perso à l’arrivée qui plus est), qui a suivi pour cela une préparation spécifique semi et qui n'a  pas effectué de sorties longues depuis le mois de juillet. Autant vous dire que dans ces conditions, un petit coup de moins bien était prévisible et finalement plutôt tardif. C'est costaud ces trucs-là. Taz commence donc à fléchir et que font ses petits camarades ?  Ils l’attendent ? Ils ralentissent ? Hé non, perdu … Ils accélèrent … mais progressivement, hein, l’air de rien, en toute innocence. Et un peu plus tard, quand un des compères se retourne et dit « je ne vois plus Taz » un autre de s’empresser « oh, c’est normal, ce doit être la fatigue du semi. » et les trois d’accélérer à nouveau histoire d'en remettre une couche et de bien enfoncer le clou.

On a traversé depuis un bon moment la voie verte de Caluire. Ce n'est pas que je commence à me lasser du parcours mais plus l'arrivée approche et plus j'ai hâte d'arriver. Vous allez dire que ça tombe bien.  Je ne connais pas du tout ce secteur. On traverse un espace vert à proximité d'une résidence. On aperçoit le centre ville en contrebas … un peu trop en contrebas à mon goût. Une sacrée descente nous attend. J'ai le genou droit qui m'élance. Je me force à garder la guibole bien dans l'axe. On traverse la rue principale de Saint Clair et on accède enfin aux berges du Rhône.

C’est qui le roi du finish ?

Un dernier petit raidillon et nous arrivons sur le pont Poincaré. J’ai tenu la cadence imprimée par Oslo pendant toute la course. A mon tour de m’amuser un petit peu. J’adore les finishs musclés. J’accélère un peu, l’air de rien, c’est juste pour dérouiller les jambes. On arrive au milieu du pont. J’en rajoute une couche. A mon avis,  les compères n’ont plus aucun doute sur mes intentions. Je ne me retourne pas mais je sens la présence d’Oslo. J’accélère. Il est toujours là. Merde il va me coiffer au poteau le bougre. J’accélère encore. Ca tient. On contourne le palais des congrès. Ca tourne sec. Casse toi pas la gueule Arthur. Relancer dans la dernière ligne droite, encore un virage et … et … YESSSSSS ! Premier. Je suis premier ! La foule en délire m’acclame. Les groupies s’arrachent mes vêtements. Le champagne coule à flot. Arthur is back … Le pavé d’or est dans ma poche.

Premier,  le premier des compères on s’en doute, parce que le premier il est arrivé depuis un sacré bail ! En 2h47 ! C’est du délire ! Il nous a fallut 4h26 pour en finir …

Je m’en fous, c’est qui le roi du finish ? Hé purée, c’est Arthur !!! ;-)

Temps : 04:26:45 (arrivée)
Classement général : 291
Classement Catégorie : 106

L’après course :

Bizarre. Pas de ravitaillement à l’arrivée. Dommage, c’est le seul ravitaillement qui me soit utile dans la mesure où je cours toujours en totale autonomie. Heureusement, il y a un sac repas prévu. Bon, il n’est pas à l’image de la gastronomie lyonnaise mais le sandwich passe plutôt bien. Une banane, de l’eau qui bulle et je suis requinqué du côté de l’estomac. Reste à profiter des ostéopathes présents (c’est le pied de se faire bichonner) et le bonhomme est comme neuf. Enfin presque. Les jambes sont quand même bien lourdes.

La fraîcheur finit par nous convaincre de regagner gentiment nos pénates. C’est pas épais un t-shirt technique. On a quand même respecté la tradition. Yan42 a offert les mousses. Elle a une bonne descente de gosier Miaou.

Bilan :

Pour une première, c’est un sans faute. Je tire mon chapeau à Michel Sorine et son équipe.

C’est un vrai plaisir de pouvoir partager ses lieux d’entraînement favoris dans la joie et la bonne humeur avec des coureurs satisfaits et heureux de participer à cette première. Je ne peux que l’en remercier vivement. En tout et pour tout, je n’ai aperçu qu’un coureur mécontent. Je ne sais pas trop de quoi il se plaignait d'ailleurs. Probablement un naturel quelque peu grincheux.

Le parcours est somptueux. J’espère qu’il y aura quelques variations chaque année pour ajouter un peu de piment à l’affaire. J’ai l’impression qu’il y a eu quand même un petit cafouillage au niveau de l’aiguillage sur le secteur de la Croix Rousse. C’est pénible de devoir doubler plusieurs fois les mêmes personnes. :?

Les ravitaillements me conviennent. Je ne suis pas difficile. Une gorgée de coca et c’est reparti.

Le site de départ au sein du parc de la tête d’or est un classique pour peu que l’on ait participé au semi marathon de Lyon. Le site d’arrivée devant le palais des congrès est plus original et fort pratique pour recevoir les soins prodigués par les ostéopathes à l’abri des aléas de la météo. Un plus serait de pouvoir arriver en ligne droite par l’allée centrale de la cité internationale. L’arrivée tomberait un peu moins comme un cheveux sur la soupe après ce tournicota pour contourner le palais des congrès. Les escaliers de la cité sont bien tentants également. De quoi palier au manque de difficulté … Non, je déconne !

Quand au prix, il ne me semble pas si prohibitif que cela pour une épreuve de ce type. Il suffit de s’inscrire suffisamment tôt pour bénéficier d’un tarif réduit à 25 euros. D’ailleurs, le prix est identique pour le marathon de Lyon.

Au niveau physique, je suis assez satisfait de ma course. J’ai réussi à suivre mes acolytes sans trop de mal malgré les relances régulières d’Oslo. Il est fort dans les montées le bougre. Cabornis, Ardéchois, Grand Duc (bon avec une gastro, c’était un peu spécial), c’est qu’à la longue je commençais à prendre l’habitude d’être décroché plus ou moins rapidement lors de nos rencontres compétitives. Rien de cela ce dimanche. J’ai bien eu quelques petits coups de moins bien, des petits décrochages mais dans l’ensemble je n’ai  pas eu à puiser trop dans les réserves. Je me suis fait vraiment plaisir dans quelques descentes hors bitume et j’ai pu m’offrir un finish comme je les aime. Je récupère rapidement. Je me suis fait un petit footing de 30’ mercredi soir. Les jambes étaient un peu cotonneuses mais les sensations étaient globalement bonnes.

Et puis une course avec des compères c’est top … et là, il y avait de quoi faire. :-P

Seul regret, l’absence de notre photographe du jour. Pas de Biscotte. Va falloir affûter ton excuse. Il faisait beau dimanche ! (bon, je l'ai eu au téléphone depuis, il est pardonné).

Allez, vivement la prochaine. Ce sera la SaintéLyon. Ma troisième. :D

 

4 commentaires

Commentaire de canard49 posté le 09-11-2008 à 07:44:00

Très beau récit

Les photos et vidéos sont sympas, cela donne envie d'aller faire un petit tour du côté de Lyon pour faire autre chose que manger... Puis pour la course, tu sembles TRÈS facile en un temps plutot canon pour un marathon avec autant de dénivelée.
Bonne récup
ALexandre

Commentaire de arthurbaldur posté le 09-11-2008 à 11:06:00

Merci Alexandre. :)

Ca donne une image de Lyon un peu plus sympa que le tunnel !

Pour ce qui est de la facilité, l'effet de groupe aide beaucoup (à condition d'avoir un niveau semblable bien sur). Et puis on se s'est pas donné à fond (notamment dans la première partie) car on voulait pouvoir poursuivre dans de bonnes conditions notre entrainement pour la SaintéLyon.

Le chrono est moins génial si on prend en compte le fait que le parcours ne faisait que 40 bornes et que sur marathon j'ai un chrono à 3h36.

Je me suis bien fait plaisir en tout cas ... :-P

Commentaire de philkikou posté le 09-11-2008 à 11:18:00

Bien apprécié ton Compte-rendu , de la part d'un Lyonnais , ca complète quelques interrogations que j'avais sur certains endroits traversés.

Tu fais partie des nombreux coureurs que j'ai vu passé, après une 1° partie que je pensais avoir fait sur 1 rythme correct, mais une 2° où j'ai été dans le rouge... dur dur, comme tu dis, à digérer les escaliers !!!

Bonne récup pour la SaintéLyon

Commentaire de arthurbaldur posté le 09-11-2008 à 18:04:00

C'est vraiment spécial les escaliers. Ca peut être très traumatisant ... J'ai failli me foutre un mollet en l'air à l'entraînement. J'avais un peu trop abusé des bonnes choses à l'occasion d'une sortie longue sur le secteur Fourvière. On le sent pas venir sur le moment et puis le lendemain on a un muscle complètement raide !!!
La récupération se passe bien pour ma part. J'espère qu'il en est de même pour toi.
Merci. :)

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