Récit de la course : Lyon Urban Trail - 42 km 2008, par karan

L'auteur : karan

La course : Lyon Urban Trail - 42 km

Date : 2/11/2008

Lieu : Lyon 01 (Rhône)

Affichage : 3205 vues

Distance : 42km

Objectif : Pas d'objectif

4 commentaires

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plutôt 2 fois qu'une !

Une semaine après le marathon de Lausanne où je finis en 3h09, une idée folle me prends subitement : participer au LUT sur le grand parcours. Plutôt bien remis de mon effort marathonien, j'aborde ce trail en toute "décontraction", sans objectif temps, juste pour le côté ludique tout en écoutant mon corps et me réservant la possibilité de renoncer s'il me rappelle à l'ordre.

De l'inconscience, me direz-vous ? peut-être... Toujours est-il que samedi, je vais m'inscrire et c'est donc avec le dossard 355 que je vais apprivoiser 19 bosses agrémentées de marches, pentes et pièges en tout genre.

Dimanche 2 novembre, lever à 6h du matin, douche, petit déjeuner au Spordej cappucino et préparation du camelback. Ma tenue du jour, paire de running, corsaire et maillot technique manche longues, bonnet pour commencer, l'air est très humide après une pluie diluvienne la nuit dernière.

7h30, départ en petite foulée pour s'échauffer vers le départ à la Tête d'or (je vis à 1 km du parc, c'est pratique).

8h00 départ, très lent, je me dis va falloir vraiment gérer impécablement à tout point de vue cad : ravito, parcours gras ou glissant, fatigue du marathon. Selon le déroulement du trail, je me réserve la possiblité de prendre le joker de l'abandon. (il faut rester raisonnable pour durer)

Première bosse, comme prévu, je l'aborde en lui parlant lentement, j'ai tout le temps d'aller plus vite... les premières bosses calment tout de suite mes ardeurs de vélocité...Entre marches et pentes, j'alterne marche et course. Ras côté corps, il encaisse sans broncher.

L'ambiance est hyper sympa, l'esprit est autre par rapport à un marathon, la notion de chrono semble moins prioritaire sur ce genre d'épreuve. Et c'est tant mieux pour moi aujourd'hui. Tout le monde se parle, et plaisant sur le nombre de marche à gravir. Je savoure cette expérience !Tout au long du parcours, j'ai éprouvé de l'apprehension dans les descentes assez sèches par moment. Cela est à mon inexpérience. A tel que je me suis fait doublé beaucoup de fois en descendant et suis repassé devant dans les bosses.

Au premier pointage place Rouville, je passe en 1h26. C'est dur, mais je continue après ravito et pause vessie. le cardio est sage, les jambes toujours ok !

Les montées et descentes s'enchaînent comme des montagnes russes !! Tout se passe bien pas de bobo malgré un parcours super technique, qui est une bonne répétition pour ceux qui font la SaintéLyon. Passage devant la Saône en crue et 4 jeunes gens visiblement excités par la course dont lun s fesses à l'air !!! Je les salue pour déconner...

Passage au 2ème pointage, à Fourvière en 2h17, même pas 20 bornes de parcourues !!! Ravito et ça repart. Quelques sueurs froides sur la piste de la Sarra, j'ai frôlé la grosse gamelle, je regrette l'absence de chaussures trail !!!

Après des hauts et des bas, je fais jonction avec des concurrents du 20 km qui m'encouragent et me félicitent pour l'effort, j'en demande pas tant. Merci à eux, le petit parcours, c'est pas de la tarte non plus, courage, leur dis-je ! Je double plein de concurrent du 20 et commence à rattraper pas mal de coureurs de 40 km, mon début de course super prudent, mes ravito rigoureux au camelback et autres commence à porter leur fruit. Etrangement je me sens bien, pas de grosse fatigue, on dirait même pas que j'ai couru un marathon il y a 1 semaine !! Je me surprends mais reste prudent, une connerie est si vite arrivée qu'elle peut tout gâcher.

3 ème pointage en 3h18 à Caluire, je tiens le bon bout, mal aux cuisses, mais j'avance encore. Mon camelback est de plus en plus léger et je dépasse beaucoup de coureurs dans les dernières bosses. Je parviens à courir sans trop de mal.

km 40, l'arrivée est imminente, je donne un léger, léger coup d'accélérateur pour terminer au final en 4h02min34s, 152 ème.

Bilan : le trail urbain une excellente idée beaucoup plus ludique que le marathon de Lyon en avril. Sur le plan physique, pas de bobo, pas de fatigue excessive. Je décide de faire une vraie coupure pour bien récupérer, pas sûr que je recommence cet enchaînement marathon+trail, parce le corps ne supportera peut-être pas. Mais en tout cas, j'ai éprouvé beaucoup de plaisir. Tout c'est bien passé, surtout pas de blessure (une de mes craintes).

Merci aux signaleurs, pas évidents en ville, il y a sûrement des choses à améliorer mais le bilan est positif selon moi.

 

4 commentaires

Commentaire de agnès78 posté le 06-11-2008 à 01:25:00

"Une semaine après le marathon de Lausanne où je finis en 3h09, une idée folle me prends subitement : participer au LUT sur le grand parcours."
j'ai trouvé plus dingue que moi ;-))))
plus sérieusement, bravo...
et surtout, Bonne récup' maintenant
bises
agnès

Commentaire de seapen posté le 06-11-2008 à 15:29:00

Les envies instinctives quand elles s'imposent de cette manière ne sont pas si folles que ça ; Elle sont la résultante quand même d'éléments bien pensés et bien pesés. c'est quand même curieux cette façon de décider sans que celà soit bien conscient. En tous cas ça marche.

Commentaire de seapen posté le 06-11-2008 à 15:30:00

J'ai oublié : salut Karan, merci et Salutations sportives.

Commentaire de thomasbonici posté le 07-11-2008 à 20:33:00

J'ai fini 151 juste devant toi
J'avais mal aux jambes sur la fin, mis l'arrivée sur le pont poincaré (sur le rhone) m'a redonné la patate et je me suis mis à recourir correctement, et j'ai senti qqun derrière moi. ce devait être toi.
Belle course

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