Mon 1er Marathon – Grands crus de Bourgogne-
Samedi 23 octobre 2004 : matin du 8ème marathon.
8h10 je déjeune sérieusement (café, pain, confiture, céréales, banane) devinez j’ai pas trop dormis cette nuit ??? Ensuite je vais m’occuper jusqu’à 10h30 avec un contrôle du sac : « Ma casquette est là ? Ma casquette est là. Mes lunettes sont là ? Mes lunettes sont là. Mon dossard (297) est épinglé ? Le dossard est épinglé… Etc. Jusqu’au running (Gel verdict DS -Asics- 280g au départ) heureusement que je partais pas pour le MDS ce matin la.
11h00 : je suis au centre ville de Dijon, place de la libération face au Palais des Ducs de Bourgogne (l’hôtel de ville) la tour Philippe le Bon (52 m) domine le spectacle 1050 coureurs prêt à affronter 42,195 Km de routes goudronnées, chemins gravillonnés et sentiers de vigne, la route de coteaux exposés au levant. Un aller retour sur la route des grands crus ; « les Champs-Élysées » de Bourgogne, parcours vallonné et traversé des villages typiquement bourguignons.
Je m’échauffe un peu avec José (super V2, qui finira champion de Bourgogne 3 :15 :38 42ème trop fort mon José) copain de club « DUC Dijon » un modèle. 11h50 je suis chaud on va dire, Patrick (14ème en 3 :00 :22) me conseils de ne pas trop serrer mes shoes, je m’exécute j’arrondie mon pied et je renoue tout ça avec un double nœud. Il aurait pu aussi me dire de mettre de la glace, après le semi j’ai eu la plante très chaude, sans aller vite en plus, j’imagine les rapidos.
12h00 : « PAN » le starter, ça pousse… OH LA ! Bijou, souple, pas de folie, ne pas suivre les premiers.
1er 1000 -
le pont de l’arquebuse- passage en 5’35’’, idéal, 3ème K en 15’25’’ un peu trop rapide je ralentis, après Chenôve, 4ème Kil ça monte doucement (départ 240 m Brochon 12ème Kil près de 300 m, des plats, des faux plats, des coupes pâtes. 12 Km en 1h05’27’’bien, ensuite je descends jusqu’à Chambolle-Musigny au 18ème là 500 m de montée (275 m – 297m) cela s’avale assez facilement, mais dans l’idée que cette bosse sera présente au retour AÏE !!!
Big descente sur Vougeot –la petite famille est là, photos boissons, encouragements « Allez Papa », mon fils me donne casquette humide et lunettes, le soleil est plus chaud. « À tout à l’heure au retour… ». 21ème 1h55’18 je suis bien, je souhaite courir en 3h45 donc un aller souple sur les conseils de Remy Geoffroy (une pointure du club) : « La première partie tu courres en te promenant ». Je passe sous le portique de Nuits-Saint-Georges en 2h18’04’’ je suis 457ème , j’ai mangé un peu à tout les arrêts, je me suis hydraté comme il faut, 20 cl par petites gorgées, même un arrêt pipi à été obligatoire dans la vigne, je dis pas laquelle « cuvée de l’urée » millésimé sure, j’étais pas seul.
Le terrain descends
j’ADORE du 25 au 26ème Km 4’44’’09 c’est ti pas beau. Très relâché je roule, ensuite les ennuis commence je crois. Vougeot, coucou la famille « rendez-vous à Couchey au 39ème Km » Mon fils devrait finir la course avec moi si tout se passe bien.
Déjà 29 Km d’avalé (2h38’52’’ 10,95 k/h 5’28 au mil ) je viens de dire avalé parce que maintenant la pilule ne va plus passer
. Une galère de 10 bornes (avec une température qui augmente) le MUR, est-ce le mur, OUI !!! Je confirme une grimpette sur 10 000 m de Vougeot à Couchey (j’aurais du rester couché Oh ! oui) où j’ai explosé des Kil en 6’ en 7’ en 7’58 même en 8’07 une grosse pause au stand « Que c’est bon un étirement, une pâte de fruit et une tranche de pain d’épices ». Couchey 39ème Km 3h50, 1h11 pour faire 10 bornes 8,48 k/h 7’11 au mil, ça flingue. Mon fils est là super, encore 3195 m mangé en 17’26’’36 (humour) quelle fraîcheur hein ? Merci mon fils (12 ans) la ligne d’arrivée, merci aussi à toi volonté (le marathon 30 Km de prologue et 12 de monologue) la personne ne sait pas trompé en écrivant ceci.
16h08’03’’ : je fini en 4h08’03’’, 400ème sur 821 arrivés, il y a eu de la casse, chaleur plus vent je suppose… c’est pas le chrono souhaité mais je suis arrivé
. On m’avait prévenu « pas de perf sur ce parcours » reconnu comme l’un des 10 marathons français de référence, je comprends… Le premier c’est quoi ALORS
Après avoir ingurgité, banane, chocolat, pain d’épices, une poignée de raisin sec plus eau, je m’étire douloureusement à peine 5, 6’ et je m’assois, nettoyé, vidé… (L’entraînement estival ma manqué je suppose juillet, août sans sport PB médical, heureusement ma tête était en pleine forme ELLE, « hein en BAS ! Vous étiez bien chaussés pourtant ».
Et là, assis en attendant de récupérer mon lot et ma médaille bien mérité OUI, OUI je confirme, un brin d’auto satisfaction ne peux pas me faire plus mal ; je vois un coureur (3h… sur l’épreuve pas de nom à la radio) boire une bière, je ne sais plus si il ne dégustait pas aussi des escargots… Et la question « C’est E.T. ce mec ? »
Une bière !!! oh !
ouf ! il paraît que cela est bon pourtant ! Mais pas sure, un Perrier oui d’accord.
Voilà le récit de ma première aventure de marathonien, de la joie, de la souffrance, de la joie… que du bonheur, je suis content aussi car j’ai entendu causé un parisien (8 marathons à son actif 3h30 en moyenne) « C’est pas un marathon ça, c’est une course de côtes » 4h20 à l’arrivée le gars. Ne venez pas pour faire un chrono. Commencer un marathon par celui-ci, le reste ensuite c'est du caca de toutou.
Je vous invite à programmer cette course sur votre agenda au mois d’octobre le 22 en 2005 j’y serais si tout va bien
(dégustation aussi de produits locaux sur le parcours j’allais oublier, avec modération évidemment).
Quelques chiffres et résultats, pas d’euros aux gagnants le poids en vin à ceux qui montent sur le podium.
1er Baldini Marco (Italie) 2 :42 :55 (frère de stéphano, champion olympique à Athènes). Le record de Philippe Rémond en 2 :26 n’est pas tombé.
2ème Spears Jerry (USA) 2 :45 :10 (1er V1)
3ème Beltrani Mario (Italie) 2 :45 :39
4ème Vassard Vincent (FR) 2 :47 :12 (champion de Bourgogne senior)
1ère Dupré Albane 3 :15 :22
2ème Siri Christiane 3 :18 :40 (championne de Bourgogne)
3ème Ched’homme Séverine 3 :21 :53
350 (il ne faut surtout pas les oublier
) bénévoles et signaleurs dont 45 secouristes, 20 étudiants en kiné 4 médecins urgentistes et la police municipal de Dijon et l’AC Chenôve).
Runningment votre.
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