L'auteur : titane38
La course : La Fleur du Roy
Date : 14/7/2008
Lieu : Correncon En Vercors (Isère)
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Distance : 14km
Objectif : Se dépenser
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Temps plus qu'exécrable sur le Vercors ce matin : 8° au thermomètre, une pluie fine succède au déluge de l'aube. Il fait froid, des coureurs s'éparpillent partout autour de la petite place, comme des papillons multicolores, pour s'échauffer ou juste se réchauffer.Je suis contente de reconnaître Denise parmi eux et nous échangeons quelques mots avant le départ.
La reconnaissance du parcours faite la veille me permet de me lancer sans crainte, derrière tout le monde (toujours aussi impressionnée par l'apparence des coureurs avant la course : ils ont l'air tellement forts! D'ailleurs c'est confirmé par la suite, j'en doublerais bien peu!). Le tracé commence par un km effectué en boucle dans le village, puis le sentier-départ du plateau-est vite rejoint. La montée est irrégulière, faux plats et petits raidillons. Je cours doucement, je ne veux pas me griller dès les premiers kms. Le point culminant est assez rapidement atteint et la descente commence, entre descentes nettes où les pas s'accèlèrent et petites remontées qui font crier les mollets. La petite pluie fine a cessé, le parcours, même par temps plus que maussade est très joli et agréable aux pieds!Seule pendant un long moment j'ai du mal à me situer et à trouver mon rythme, même si le chronomètre me laisse penser que c'est plutôt bien par rapport à mes possibilités.
Aux deux-tiers du parcours, Denise et une consoeur me doublent. Un peu véxée, je fais l'effort de me mettre dans leur foulée et relance le rythme. Je leur dois beaucoup car elles m'ont redonné le coup de fouet nécessaire, je ne les lâcherais plus jusqu'à l'arrivée, même si je sens que je suis limite.La motivation est retrouvée! Sans compter une vessie malmenée par une petite boucle en forêt qui nous fait sauter entre les cailloux et me fait regretter le bol de café du matin!
La reconnaissance de la veille m'est très utile car elle me permet de me situer sur le parcours et de tenir sans me décourager. L'arrivée est proche, il est temps car mes jambes me font souffrir. Mon temps me réjouit totalement : 1 h 26, c'est mieux que ce que j'espérais!!! La famille n'est même pas là pour m'accueillir, je leur avais dit d'attendre au moins 1h45! Je suis très heureuse de cette course!Mes entrainements à la Bastille plusieurs fois par semaine ont permis de réel progrès. Bon, il ya peu de coureurs derrière moi, mais je ravale ma fierté derrière la satisfaction du temps accompli!Un coureur né en en 1935 a mis 1h19, je lui tire mon chapeau, c'est magnifique!
Je ne reste pas pour la remise des prix, et après avoir remerciée Denise de m'avoir redonné de l'élan, je file, je suis congelée et le ravitaillement ne propose que de l'eau froide, le seul petit bémol de l'organisation. Avec une température pareille, un thé chaud à l'arrivée paraît indispensable!
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