Récit de la course : Off - 6 heures de Chambéry 2004, par fhobl
L'auteur : fhobl
La course : Off - 6 heures de Chambéry
Date : 21/2/2004
Lieu : Chambery (Savoie)
Affichage : 2359 vues
Distance : 71.1km
Objectif : Pas d'objectif
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Le récit
La Marmotte, c'était jusqu'à présent le nom de l'épreuve d'ultra cyclisme qui enchaîne les grands cols alpins, mais c'est en train de devenir, à voir le titre des posts qui se succèdent sur le forum, celui des 6h off organisés par notre Marmotte nationale sur le (presque) plat stade Mager de Chambéry (en attendant les 24 et 36 h en 2005 : on les veut !).
Je serai bref, l'essentiel a déjà été dit et mes impressions sont proches de celles des précédents CR : comme beaucoup, j'aborde cette ultra sortie longue à court de foncier étant en reprise de début de saison et travaillant en ce moment plutôt vitesse et VMA (la semaine a été intense et les cuisses font déjà mal avant le départ). Depuis septembre et après 2 mois d'interruption à l'automne, ma plus longue sortie en CAP n'a pas dépassé 1h50. Mais l'envie y est, la motivation aussi avec un double objectif : reprendre du service en sortie longue et voir ou j'en suis en endurance (sans faire de recharge glucidique spécifique durant la semaine comme je le fais pour un objectif), et tester l'ambiance et le type d'effort d'une course horaire d'ultra sur plat car je compte bien m'essayer un jour sur 100 km et 24 h (mais pas avant 2005, ça me laisse le temps de digérer la sortie). La cerise sur le gâteau, c'est bien sûr de faire connaissance avec les nombreux UFOs qui avaient répondu à l'appel de Marmotte. De ce côté là, vous imaginez aisément que ce ne fut que du plaisir, côté course en revanche, il y a eu comme chez presque tous (et notamment chez les novices pour ce genre d'exercice comme moi) des hauts et des bas.
En résumé, j'ai aimé, mais j'ai trouvé l'épreuve fort difficile, avec deux premières heures qui passent très vite et facilement, puis les deux heures suivantes qui sont une petite descente aux enfers avec les points faibles habituels qui deviennent douloureux et bridants au point de se dire que la mécanique ne va pas tenir le choc, puis les deux heures suivantes où on fait avec et où la tête prend le dessus. C'est vrai que pour des trailers, ce type d'effort est déroutant, voire frustrant ou décourageant ; moi j'en ai plus bavé pour tenir 6h à même pas 12 à l'heure que 4h30 à 14 sur de l'ultra avec D+. Mais je le prends comme une expérience très positive (allez LBoeuf, accroche toi, c'est normal ce qui nous est arrivé, ce qui compte c'est de se convaincre qu'il faut se préparer spécifiquement : n'as tu jamais entendu dire aussi que dans l'autre sens, les centbornards ça leur fait aussi bizarre en trail montagnard ?) et riche d'enseignements : utilité du travail à vitesse spécifique, du travail de la régularité (allure, fréquence des ravitos). Ce sont nos écarts de conduite que nous avons payés pendant que Annick et Furet se baladaient comme des métronomes. Et maintenant je comprends ce que représente une moyenne de 10 km/h sur 24 h (a priori on se dit que c'est faisable tellement ça paraît en dessous de nos allures habituelles). Bref, j'ai grâce à Marmotte et aux UFOs présents découvert le seuil d'un autre monde et j'ai plus que jamais envie de franchir le pas, mais chaque chose en son temps...
Je tiens à remercier toute l'équipe lyonno-chamono-chambérienne qui a assuré comptage et ravito, ainsi qu'Herman, supporter scandinave qui gagne aussi à être connu, merci Annick.
Côté chiffres, la CTU a dû faire du gras ce WE entre l'OFF (on va remesurer le tour mais il est aussi annoncé pour plus de 1500 m par les services municipaux) et les courses au programme, comme le Vulcain aujourd'hui : chapeau DidierP si tu as pu enchaîner comme tu étais parti pour (et merci runagain pour ton émouvant CR par mmi interposé).
L'image du jour : la magnifique foulée métronome d'Annick et Furet, c'était beau à voir (merci Furet d'avoir attendu à la fin pour le dernier tour, arriver tous les trois ensemble avec Annick a été pour moi un grand moment).
Le truc du lendemain pour la récup : bon bain glacé dans une rivière souterraine en spéléo : vive la cryothérapie , j'en suis ressorti sans plus aucune douleur (ça doit aussi marcher dans sa baignoire mais c'est moins marrant) !
RDV à St Nazaire (j'irai en accompagnateur) et bon entraînement ! Et s'il vous reste des jambes et que vous voulez revoir le stade Mager mais de haut, n'oubliez pas le trail Nivolet - Revard le 2 mai prochain (49 km, 2400 m D+).
Au plaisir,
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fabien hobléa
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