Un léger goût de déception pour cette 1ère Lapeyradoise.
C’était pourtant une sacrée bonne initiative d’avoir rajouté un tel événement pour la fête. Surtout quand on sait tout le travail que cela demande. Un travail qui s’est révélé efficace de par la longue liste de tous les « sponsors » et autres partenaires qui a été citée au micro par René Casses.
J’ai aussi pu constater combien « la mairie » était présente ce dimanche matin 22 juin. Michel Granier, adjoint aux sports, normal ; Sabine Koloskoff, Jean-Louis Bonneric et surtout Yannie Coquery qui offrait son aimable sourire aux inscriptions des coureurs ; et Alain Combes( un « ex ») mais dans le coup de l’organisation, lui aussi ; Laurent le photographe de la mairie et même le nouveau correspondant de Midi Libre, collaborateur de Thierry Levesque ( dont nous aurons bien le nom un jour dans l’agenda de la page de Frontignan ?!), tout ce beau monde était donc aux aguets dans ce nouvel événement sportif à Frontignan.
J’avais aussi personnellement apporté ma contribution en « éditant » cette nouvelle course sur le calendrier de « kikourou.net », un des plus importants sites de course à pied de France, donc de la région. J’avais même précisé qu’avec 3€, le prix de l’engagement battait tous les records. Il aurait été du double que ce n’était encore pas cher puisque pour une course « normale » du dimanche c’est 10€ en moyenne !
Le sourire aux engagements, quand même!
Autre atout de cette course : c’était pratiquement la seule sur la région, ce dimanche-là. On pouvait donc supposer qu’elle aurait attiré plus de monde. Pas plusieurs centaines mais au moins une, centaine. Las, ça se voyait dès 10h , « ça sonnait le creux » du côté de la table des engagements. Pas la foule. Pas de « noms » connus, de gros clubs ; même pas le Tri Run de Frontignan, fallait quand même le faire ! C’est ainsi que nous nous sommes retrouvés à 47 au départ de ce 11km, derrière la mairie annexe, à 11h.
Un deuxième hic, à mon humble avis. Car avec cette chaleur enfin revenue et normale pour un 22 juin, il aurait été plus judicieux de partir, au moins une heure avant. Il en est ainsi des courses de l’été, quand ce n’est pas le soir à 18h. Plus de coureurs, sous ce soleil de plomb et c’était plus de risques d’accidents, il n’y avait qu’à voir la tente de la Croix Rouge aux arrivées de la Rabelaisienne, à Mireval, les 15 août passés…. !
La course est donc partie sur un parcours intéressant, pratiquement plat mais avec un élément de « torture » : cette longue ligne droite le long du canal à l’eau bien fraîche alors que le soleil cuisait nos crânes !
Un petit peloton au départ
Ah que j’ai failli m’arrêter, surtout au 2è tour, pour faire trempette ! D’où le fait qu’un petit arrosage, au moins un « épongeage »( avec 5€ d’engagement, le tour était joué !) aurait été grandement apprécié, au moins au ravitaillement du 2è tour en ville. Même si un monsieur m’a versé de l’eau sur la tête à cet endroit et si une dame, 300m avant l’arrivée m’a proposé une bouteille de menthe à l’eau, (merci à eux !), ce système rafraîchissant est quand même en vogue dans les courses de l’été, qu’on se le dise !
Du coup, peu de coureurs( peu de public aussi) et donc des écarts qui se creusaient toujours et ne se comblaient jamais, avec le sentiment de courir seul, « contre la montre ».
Le premier et...peu de monde derrière!
Maintenant, que j’aie passé la ligne d’arrivée sans que personne ne me voie, ne prenne mon dossard, ne me donne « le petit sac récompense » ( que je suis allé "mendier "après !), ou ne me prenne en compte dans le classement, peu importe. Ce n’étaient pas les jeux Olympiques et on n’est jamais prophète dans son pays, je l’ai expérimenté bien trop souvent. Mme Coquery, qui me connaît, est venue me prendre mon dossard dix minutes après. Honneur à sa vigilance mais bon, il ne restait plus qu’à étancher sa soif au buffet (agréablement servi), puis à reprendre la route de Balaruc pour Frontignan, l’essentiel étant fait :participer.
Chez les jeunes, on ne se bousculait pas non plus
J’oserai émettre une idée : que les enseignants jouent un peu plus le jeu, comme le font chaque année ceux de Villeneuve-lès-Maguelone, lors des Boucles de Maguelone ,qui voient des dizaines d’enfants participer aux courses qui leur sont réservées.
Mais j’en demandais sans doute trop pour une première édition de cette course, qui en demande bien sûr une seconde, à condition qu’on en revoie quelques composantes essentielles, celles de la communication, de l’inscription au calendrier départemental des courses hors stade et de la promotion, n’étant pas des moindres.
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