Récit de la course : Marathon Marne et Gondoire 2008, par c2

L'auteur : c2

La course : Marathon Marne et Gondoire

Date : 8/6/2008

Lieu : Bussy St Martin (Seine-et-Marne)

Affichage : 1271 vues

Distance : 42.195km

Objectif : Pas d'objectif

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un marathon pour tous

Marathon Marne et Gondoire

Dimanche 08 juin

 

 

Vous cherchez un marathon pour faire un temps alors passez votre chemin. Par contre si vous cherchez une épreuve très sympa, originale, différente alors je vous suggère de venir.

 

On était passé par là, pour voir, il y 2 ans avec une équipe mixte. On avait été agréablement surpris, malgré la chaleur écrasante (25°C à 9h au départ, ça calme), par le parcours, l’ambiance, l’organisation, l’après course.  

Promis on reviendrait. 

Chose faite en 2008, 20 personnes, 3 équipes dont une que de filles, quelques chauffeurs pour les poses déposes des relayeurs et un individuel en prépa de très long qui collera à notre équipe de Pénélopes. 

 

A deux pas d’Eurodisney, une communauté de commune de 15 villages de Seine et Marne se bouge et se mobilise pour offrir depuis plusieurs années une bien belle épreuve. Retour au grand air, sensation d’être en province. Nous sommes reçus au château, massette. Parc de Rentilly à Bussy Saint Martin. 

 

On peut faire le marathon en individuel mais aussi en relais (de 2 à 14 relayeurs) à la convenance de chacun, chaque relais possible avec ravito se faisant dans chaque village traversé. Il y a ainsi des possibilités de faire des distances variables en enchaînant plusieurs relais par exemple, certains faisant le marathon à 2 en run and bike. Tout le monde peut donc y trouver son compte. Cette année on tourne dans le sens inverse des éditions précédentes avec quelques modifs de parcours. 

 

J’ai programmé un relais bref mais tonique, histoire de sortir de ces sorties longues qui m’émoussent ces derniers temps. Remettre un dossard, sensation très agréable, les épingles que l’on fixe méticuleusement, l’attente du moment où l’on pourra gambader. Il faut rester dans la notion de jeu, le plaisir avant tout. 

 

Marie, un de nos 3 petits poussets du jour, nous dépose au cœur de Dampmart. Betty, Michel et moi-même. Elle enchaîne déposer 2 autres petits cailloux un peu plus loin, et un dernier encore plus avant. Passage au café du centre. On cherche un peu le lieu du départ. On trouve sans problème à coté d’un gymnase sur les hauteurs de ce village tout en pente. 

 

15ième Km. C’est parti pour moi. Michel s’est déjà élancé depuis longtemps pour 15 bornes environ dans l’équipe des « Traceurs » avec une bonne mise en orbite de Patrice et Alain. Je prends la clé en mousse, symbole du passage de témoin des mains de Gérard. Il fait assez frais, quelques nuages, idéal. D’entrée, je mets le curseur entre 90 et 95%, histoire d’envoyer un max de watts. Je double un paquet de coureurs, plusieurs dizaines sur les 5 bornes de mon relais, sans mérite évidemment surtout vis à vis des marathoniens. Mais grisant tout de même. L’impression d’être bon. Même pas de chrono, tout à la sensation, simplement le plaisir d’aller vite, pour le fun, cheveux au vent. En tout cas plus vite que d’habitude sur du long. Check-up dynamique. Une petite trace à la cheville gauche. Il faudra regarder cela de plus prêt. Et puis ça change de la piste. Après une bosse prise à froid, mon parcours est en légère descente sur chemin pas très stable. Vigilance. Ca se complique sur du ballast le long de la ligne de train. Pont métallique, traversée de la Marne.

 

 

 

 

On s’engouffre dans un tunnel ferroviaire désaffecté gardé par de grandes grilles métalliques exceptionnellement ouvertes pour nous. Double haie de flambeaux. Un couloir de 2, 3m de large nous est réservé au milieu sous cette immense voûte que je devine. Combien de trains sont passés là ? Cette double haie de flambeaux, ça me rappelle, une arrivée d’un France de 100 bornes à Belves. Magique. Semi obscurité. Les yeux n’ont pas le temps de s’habituer. J’ai l’impression de flotter. Sensations irréelles. J’en viens presque à bousculer involontairement un coureur que je rattrape plus vite que prévu. Ca dure au moins 200m. Bien lever et poser les pieds sur ces pierres noires du ballast. En fin de tunnel, deux nerveux astiquent leurs platines pour nous sonoriser le tout. Quelle bonne idée, ce passage. Puis du chemin et 3 cotés d’un carré pour le final avec un accueil version multi cors de chasses et tenues qui vont bien. 

 

 

 

 Je passe la clé à Serge, qui va faire un relais assez bref, mais quel relais, tout en montée, la plus dure de ce marathon avec la cote de Challifert je vous dis pas, d’abord sur route, puis ensuite encore plus raide sur chemin avant de traverser le village tout en longueur.  

 

Au fait, je ne vous l’ai pas dit, Serge a 83 ans. Immense respect !!!  

 

 

Ensuite on ramasse ceux qui ont déjà donné puis on se pose à différents endroits pour voir les autres potos cheminer plus avant, avant de tous rappliquer au lieu de départ/arrivée où ont eu lieu les courses enfants en attendant. Tee-shirt, médailles, démo de danses créoles, tombolas, montgolfière, animations diverses, orchestre bandas, clowns, repas organisés, pour ceux qui veulent, pris sous les arbres multi-centenaires du parc du château en attendant les résultats.

 

 

 

 Quelques degrés de plus pour cet après-course et cela aurait été parfait.  

Globules rouges et oxygène. Une journée à la campagne. 

L’organisation semble proche du sans faute. 

Christian

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