CR les foulées turballaises 2008.

En manque de vitesse sur la CAP lors de mes deux premiers triathlons, j’avais rajouté à mon programme, en accord avec papy coach, un ch’tit 10 km, histoire de dérouiller un peu mes vieilles jambes et de me bouger un peu le derche. La course du we en 44 : les foulées turballaises, qui se courent comme leur nom l’indique à La Turballe, port sardinier à quelques km de la Baule.

Histoire « d’amortir » le déplacement, je me fais 30’ de natation à la Baule juste avant, avec une houle assez marquée, dans laquelle il faut que je force pour avancer et où j’ai bien du mal à placer ma « technique » (c’est plutôt survivor ;-)  ). Ensuite, je laisse toute la petite famille sur la plage à jouer au volley et je fonce au départ.

Je suis un poil short time, aussi le temps de me garer et de prendre le dossard, il ne me reste que 20’ avant le départ. Je trottine sur le port pour m’échauffer un peu quand même. Il y a pas mal de zef (comme toujours à la Turballe, car je ne me souviens pas d’être déjà venu ici sans qu’il n’y ait de vent !).

18h, c’est parti. Au programme trois boucles archi plates sur un parcours sympa avec une première partie vent dans le dos autour de la criée et sur le port, puis un passage de 100 m bien casse pate dans le sable sec sur la plage, et un retour par l’arrière et passage dans le centre-ville avec pas mal de vire-vires et de très nombreuses relances mais l’avantage est que nous sommes un peu protégé du vent de face par les habitations.

 Je pars dans l’inconnu, n’ayant pas fait beaucoup de CAP ces temps ci et j’ai juste 3 entrainement de VMA au compteur depuis avril. Contrairement à mon habitude où j’aime bien gérer mon effort, aujourd’hui j’ai décidé de partir vite, d’essayer de tenir le plus longtemps possible et de voir si ça passe.

Km 1 : 4’14. Pétard, un peu vite quand même. A ce rythme là, je ne vais même pas finir le premier tour. Je lève un peu le pied dans le passage sablonneux. Km 2  et 3, il y a quelques coureurs autour de moi et j’essaie de me protéger tant bien que mal du vent.

Fin du premier tour, à nouveau passage sur le port et dans le sable sec et passage au km 5 en 22’11 ! waouh, à ce rythme là, je peux même accrocher mon record (44’31 à Carquefou en mars).

Mais à la fin du deuxième tour et au début du troisième, je vais prendre un coup de grisou. Je suis tout seul, personne en point de mire et j’ai du mal à lever les genoux. Les km passent au dessus des 4’30, voire 4’45. Au 8^ème, j’arrive à relancer car la fin est proche, et je mets tout dans le dernier km en 4’14, mais ça ne suffit pas pour passer sous les 45’ qui étaient mon objectif mini ;-(

45’02 au final. Bon, le but était de décalaminer la mécanique un peu encrassée par beaucoup de vélo ces temps ci. Donc de ce côté-là, l’objectif est atteint. Maintenant avec un vent pareil, ces passages dans le sable secs et surtout le manque de concurrents à qui m’accrocher, le chrono reste quand même honnorable, même s’il ne restera pas dans les annales !

Bon demain, grosse sortie vélo en groupe, enchaînée avec un sortie longue en CAP, histoire de se remettre ;-))

Kenavo les poteaux….

Bien amicalement