Récit de la course : Trail Nivolet-Revard - 23 km 2008, par Génep

L'auteur : Génep

La course : Trail Nivolet-Revard - 23 km

Date : 4/5/2008

Lieu : Voglans (Savoie)

Affichage : 3360 vues

Distance : 23km

Objectif : Pas d'objectif

5 commentaires

Partager :

Le Malpassant, 23 km

Tout commence par un départ matinal et un covoiturage pour mettre dans l’ambiance.

1 heure plus tard, nous voici à Voglans avec Sandra, Renaud et Ringo.

On a la chance avec Renaud de connaître le lieu pour avoir fait tout deux le 23 km l’an dernier.

Ringo se lance sur le 49 km en compagnie de Toto, Arnaud et Julien que l’on retrouve sur place. Marie se joint à nous sur le 23 km.

Le soleil brille, ça fait plaisir, il va faire chaud (surtout pour le trail long).

 Présentation des deux parcours :

Le Malpassant, 23 km et 990 m de D+, c’est un trail au profil montagnard mais qui comporte une plaine à traverser.

Le Nivolet-Revard, le grand frère, 49 km et 2400 D+. Même profil en plus long !

 


 

 
L’objectif est pour la plupart d’entre nous de faire mieux que l’an dernier et surtout de s’éclater sur sentiers.

 Pour ma part, c’est ma dernière course avant une petite coupure et je compte bien améliorer également mon temps sur un parcours identique que l’an dernier. Cela me permettra de juger des progrès à la fin de cette première partie de saison orientée cross et 10 km avec le club.

 D’ailleurs, si je sais que j’ai progressé en vitesse constante, je doute quelque peu sur ma capacité à avaler aussi rapidement que l’an dernier les  1 000 m de D+. Je n’ai pas couru cette année plus d’1h30, je compte sur les quelques sorties de ski de rando pour palier à tout ça !

 A 8h, le trail long s’élance, c’est dense et dans la bonne humeur. La neige les attend sur le plateau du Revard.

30 min plus tard, nous nous élançons, je me place très bien avec l’idée de partir plus vite et de gérer la montée.

Pan, c’est parti, et ça part encore plus vite que l’an dernier dans un peloton encore plus dense (335 partants). Le vainqueur homme de l’an dernier (Joël Pelissier est là), tout comme le s premières féminines (Sophie Villeneuve et Sandrine Motto-Ros).

 Je suis tout de suite dans les 20 premiers, après la première montée, notre petit groupe éclate vite, et dans la plaine, des petits groupes de 2,3 se forment déjà !

Je reste au contact de 2,3 coureurs puis je pars légèrement devant, à mon rythme.

Les positions bougent très peu, je vois Sandra qui me prend en photo, petit signe pour dire que ça va.

 Une fois ce long faux plat montant terminé, la pente s’élève sérieusement dans le village (km 5). Ca fait mal aux mollets et je m’oblige à courir dans les ruelles de Méry.

Nous rentrons dans un pré avant de basculer dans la forêt et cette montée sèche de 2,5 km et 500 m de de D+ !

 Cette fois, je dois marcher et ce n’est pas plus mal. Mains sur les cuisses, je reprends les habitudes de l’an dernier. Mais je sens vite que si les jambes répondent assez bien, le dos lui n’est pas trop d’accord ; les lombaires tirent, il va falloir renforcer tout ça !

Je distance cependant certains coureurs en léger retrait et je suis seul. A mi pente, Sophie Villeneuve, 1ière féminine, me double régulièrement mais sûrement. J’essaie de m’accrocher mais je la vois s’éloigner. Impressionnant ! (1ère sportive française à réaliser consécutivement J.O. d'hiver (ski nordique),  et J.O. d'été (V.T.T.) !)

 La fin de la montée est difficile, avec ce dos qui m’empêche de pousser comme je le voudrais. Ca revient légèrement derrière mais je garde le cap dans les derniers mètres, dans les cordes (non non je ne suis pas encore ko J ), dans ce passage un peu exposé à flanc de falaise.

 On m’annonce à 7 min du premier, pas si mal je me dis. Je suis au sommet en 51 min soit presque 6 min de mieux que l’an dernier ! (course qui devait correspondre à mon pic de forme à peu de chose près). Ca fait du bien à la tête et j’en profite pour jeter un coup d’œil sur le magnifique lac du Bourget.

 Le ravitaillement est proche et je me lance dans la descente (le temps de me ravitailler et de m’hydrater), je suis tout de suite dans le rythme ce qui me permet de recreuser l’écart derrière et de revenir près du coureur devant.

 J’entends la chaude ambiance de Pragondran, j’arrive à pleine allure, le temps d’un prendre un coca, de le boire rapidement et de repartir. Je me trouve encore assez frais contrairement à l’an dernier où j’avais commencé à ressentir la fatigue ici.

 Surtout je vais plus vite en descente (ça aide de connaître le parcours et je résiste mieux au niveau des quadri). Mais ça ne suffit pas pour recoller sur le solide gaillard de devant et quelqu’un revient très régulièrement derrière.

 Il me pousse à aller plus vite dans les singles en sous bois, virages en épingles toujours aussi ludiques, quelques frayeurs en n’étant pas loin de « sortir ». Mais je m’éclate et les jambes suivent.

 A Fournet (2 ième et dernier ravitaillement), je commence à souffrir du ryhtme de course. Je revois Sandra un peu plus loin, ça fait du bien et je tente de relancer.

 

 

 

Plus bas, je suis à nouveau dans la plaine, toujours seul, un coureur devant (mon objectif est de revenir si possible régulièrement), un coureur derrière (mon objectif est de le tenir à distance).

 
Mais à 1h30 de course, je baisse sensiblement de vitesse (comme l’an dernier), je paie les efforts, et je ressens la chaleur.

Je m’encourage et je sais que je ferai mieux.

 
Les dernières montées, courtes mais sèches sont là. Je ne suis pas trop « cramé » mais dur dur de relancer. La seconde féminine me passe.

 
Le dernier km est annoncé (un gros km !), je relance, je suis désordonné et pas super lucide mais ç’est pas grave, c’est repos après.

300 m, un coureur revient, je veux garder ma place et ça devrait aller, j’avale une petite montée, je tire tout droit … et je loupe le balisage à gauche !!

 

Quel boulet, je perds une trentaine de secondes et une place.

 
Pas grave, je me suis fait plaisir et surtout je finis en 1h 51 à la 19ième place (sur 335) contre 2h l’an dernier sur un trail encore plus relevé.

 

Du côté kikou, j’ai juste vu Paspeur (Toto, Arno, Obmnumber, Skynew,Gogo biensûr ;) ) Mais je n’avais pas la casquette !

Le lien pour plus de photos (kikous inside ;) : http://picasaweb.google.fr/CMITullinsVinay/NivoletRevard2008 

 

 

 
 

 

5 commentaires

Commentaire de pedro38 posté le 05-05-2008 à 21:56:00

On ne t'arrête plus! Quel talent! Faut dire que t'as le temps de t'entraîner, diraient certains...
9 mn gagnées par rapport à l'année précédente: l'air tullinois a l'air de te faire le plus grand bien! Et preuve que la course sur route et petite distance n'est pas préjudiciable, au contraire!
A mercredi
Pedro38

Commentaire de Davidou le minou posté le 05-05-2008 à 22:42:00

Bravo pour ta perf !! Je suis vraiment impressionné, y a quand même du niveau chez les Kikoureurs... On te croise sur le grand l'année prochaine ?

David

Commentaire de Génep posté le 06-05-2008 à 18:49:00

Merci à vous deux ;)
Pedro, on a dit solidaire entre fonctionnaire ;) (ça rime en plus :) ).
Davidou, pour l'an prochain, on verra, mais je me fais plaisir bien sur le court, et j'ai encore envie de faire mieux !

Mais peut être sur une autre course ?! Tu fais St Nizier ?

Commentaire de paspeur posté le 07-05-2008 à 15:18:00

beau récit, et pour la prochaine rencontre pense à la casquette, le buff, le TS. Même avec un signe distinctif, je ne chercherai pas à te suivre, un peut trop rapide pour moi.

Commentaire de Coach Cyril posté le 08-05-2008 à 18:16:00

Quel artiste le genep !!

Au plaisir au Pic !!

Il faut être connecté pour pouvoir poster un message.

Accueil - Haut de page - Aide - Contact - Mentions légales - Version grand écran - 0.09 sec