Récit de la course : Marathon Antartic 2001, par le pokemon
L'auteur : le pokemon
La course : Marathon Antartic
Date : 5/2/2001
Lieu : Sur un bateau (Antarctique)
Affichage : 1648 vues
Distance : 42.195km
Objectif : Pas d'objectif
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Le récit
(retrouvez les photos du CR sur http://membres.lycos.fr/jogging/courses/)
Message du Poc du 26 janvier 2001 :
mon programme
départ vendredi 3h : Toulouse / Milan / New York (visite musée art moderne
et footing central park !)
dimanche NYC / Buenos Aires ( visite de la ville et entrainement des 138
running men)
mardi 5h départ Ushuaïa (visite rapide de la ville)
embarquement sur le navire russe "orlova" pour la péninsule antarctique
le 5 février : le marathon sur l'île "king georges"
(résultat du dernier marathon antarctic
le 1er court en 3h45 et il est de niveau international, temps moyen 5h)
cela rassure ou fait peur je sais pas trop...
un peu de tourisme entre les iceberg et retour
A son retour
bonsoir à tous
eh oui le mozart galopant est de retour
le galop fut rapide mais trés rapide !!! houaaaaaaaaaaaaaaaaaa
chut la suite plus tard!
départ toulouse pour new york , 10 h avion
jfk new york l'aeroport avec ses 9 terminaux
dont évidemment en bon français je fais deux fois et demi le tour
heureusement le bus est gratuit
je sors du metro dans la 42 ème rue
et la je vous dit pas:
UN POC ASSIS PAR TERRE SUR LA 42 EME RUE IMAGINEZ UN PEU !
c'est absoluement fabuleux il fait nuit pourtant le ciel parait éclairé
les passants glissent lentement sur les trotoirs ave'c nonchalence
les taxis joune roulent à tombeau ouvert
les policiers à cheval se balladent sur la route
les ecrans de tele couvrent les immeubles
bon tout ce que j'avais lu le voir c'est inouî extreaordinaire
mais le plus fantastique c'est l'entrainement à central park
dabord c'e'st tout blanc le réservoir d'eau de NYC est gelé la neige ety la
glace
recouvrent tout c'est l'antarctique quoi
7h du matin dur dur pour le poc mais des que je pénètre dans le parc
je croise un coureur puis deux puis 100 puis 1000
mais il; ya toute la ville dans ce park c'est incroyable des qui coiurent
des qui patinent des qui marchent
des plancheroulettent des qui trotinettent de tout et trés sympa on arrive à
communiquer
alors que jene parle pas un mot d'anglais;; le pied du coureur! hi hi hi
bon la visite du MOMA m'attristera un peu
car ils nous ont pillé quelques unes des meilleures peintures de notre pays
bon la suite à demain si vous le voulez bien
Second message
départ vers 17h pour buenos aires
prés de 8000km en boing
pas trés folichon bon c'est ainsi je dors pas mal
les coureurs se retrouvent à l'aeroport de B A (Buenos Aires)
l'age moyen me surprend un peu majorité de vétéran
départ en bus pour l'hotel au moins 4*
c'est pas les lieux que je fréquente habituellement
c'est beau luxueux et nous aurons un breakfast le lendemain
comme je n'en avais jamais vu de tout mais vraiment de tout même des cerises
cela me permettra de me nourir pour la journée hihihi
B A est une ville sans intéret rien d'original ni de beau
l'prés midi moment fort : imaginez 130 clampins vetus de toute couleurs en
short (30°)
et polo de course parti pour un entrainement en pleine ville oui plein
centre nous bloquons quelques voitures
nous voyons les gens s'arreter pour essayer de comprendre pourquoi nous
sommes perdu en ville
amusant 1h de course trop rapide à mon gout
alors on laisse partir le groupe et une dizaine restoàns ensemble
evidemment nous nous perdons en ville et rentrerons 1/2 h apres tout le
monde
soirée discours presentation repas etc
départ pour ushuaîa le lendemain
quelle déception ville touristique comme nos villes frontières une rue
commerçante
et c'est tout vra iment une journée de perdu heureusement que l'on peut
courir prés des glaciers
cela est plus interessant mais mon mollet me fait un peu mal ( souvenir
déchirure)
enfin 17 h embarquement pour 1000km de mer le cap horn en prime et la
tempête....
Suite et presque fin
donc deux jours de bateaux pour arriver à l'île "king georges"
le bateau c'est dur car impossible de fuir la promiscuité
dans ma cabine 3 allemands du nord hum.....
les américains c'est bien mais peu de temps trés vite ils deviennent lourds
heureusement que je ne parle pas anglais c'est avantageux!
cela permet de faire tout ce que je veux ne comprenant aucune consigne.
nous croisons les premiers icebergs le 2ème jours et je ne suis pas malade
en bateau
ouf cela me rassure un peu malgrés le mollet (syndrome pocillien, je sais)
nous avons droit pendant la traversée à des conférences ( je ne comprend
rien evidemment)
et des films sur les expéditions antarctique et arctique belle image que je
connais déjà
un film plus intéressant , la premire course sur l'île en 95 :
je découvre un parcours difficile mais qui me rassure car en fait il s'agit
d'un trail de 42km
1mile sur des cailloux, suivi d'une montée de glacier sur 1mile pente 13%,
ensuite boue et flaque d'eau avec de courtes montées et descentes pendant 10
miles
fin sur les rochets et on recommence une deuxième fois...
enfin vers 17h nous jetons les ancre devant l'île de la course
elle est belle , pas trop eneigée mais trés trés bosselée...
1h plus tard nous devons quitter la baie car la tempête s'est levée
et une vraie rafale de neige, vent 120km/h à -25°, vague avec descreux de 4
à 5 m
je m'amuse follement, à chaque creux on à l'impression que le navire va se
briser! hhihihi!
nous devons naviguer toute la nuit dans le chenal car la mer est trop agité
pour s'arreter
curieux la vie de marin, il avance pendant 3h et revient pendant 3h et
encore idem! et re encore!
enfin le jour J arrive , mais trop mauvais impossible de débarquer nous
attendons le jour suivant
bon voila tout est ok :
lever 6h breafast : 2 tartines de pain complet +confiture, 2 yaourts,
céréales avec du lait et café ( ou plutôt ersatz de café , trés mauvais)
préparation : crème nok+chausette de course chaude, collant long chaud,
tee shirt hydromove + gilet polaire respirant, coupevent protège pluie,
gants en soie, bandeau en polaire sans oublier la sangle du cardio...
Dans le sac à dos : les deux paires de chaussures car pour aborder l'île en
zodiac il faut les bottes hautes,
le camelback plein de boisson au thé, barres énergétiques, quelques tubes
rouges et jaunes de sauvetage
chausettes de rechange, gants chauds, le dossard n° 92
et mon secret la spatule nettoie givre pour la voiture qui me servira à
éliminer la boue sur les semelles...
ah non! encore!
pendant les préparatifs la mer s'est énervée à nouveau
et le chef des zodiacs refusent d'accoster trop dangereux...
conciliabulles, réunions, discours auquels je pige rien ou presque...
nous quittons les lieux car les prévisions MTO sont mauvaises...
alors que va t'il se passer! si vous devinez je vous offre des figues ?
alors papy tu as deviné....
non impossible de courir sur un autre site
car le traité antarctique l'interdit zone protégée...
alors que faire... que faire ... qui a deviné ? qui ?
ben voilà , il ne reste que le bateau oui vous avez bien lu, le pont du
navire,
le marathon le plus original de la planète qui consiste à faire 422 fois le
tour du navire
dans " paradise bay" au pied de la péninsule antarctique au milieu des
iceberg des phoques et des pingouins
( ne sommes nous pas plus drole qu'eux dailleurs sur notre bateau à courir)
deux coursives de 40m au sol dur et glissant
puis deux couloirs de 10m chacun moquettés avec des marches aux 4 portes
ouvertes
à chaque extrémités du bateau les gens qui comptent et notent les tours de
chaque dossard
sur les 109 inscrit au marathon 92 seulement feront la course, le plus
rapide 3h58 et le plus lent 6h50...
voilà 50h d'avion prés de 40000 km et le budjet 4000 $
et même en étant sponsorisé par Reebok ( et oui ! )
tout cela pour courir sur un bateau!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
voilà le marathon antarctic 2001
malgré cela j'ai pu approcher les pingouins toucher les phoques
voir les baleines et me balader sur les glaces....
mais au fait, voyons si vous me connaissez bien:
d'aprés vous ,
est ce que je faisais parti des 92 qui ont courus ou des autres ?
la suite à demain ...
Fin du recit
Alors j’ai assisté à cette mascarade mais j’ai refusé d’y participer
évidemment, d’ailleurs sur les coureurs
qui ont refusé, on comptait 90% d’Européens.
Pendant qu’ils faisaient les pitres à courir sur le navire, nous étions
quatre en zodiac à nous balader dans la baie,
croisant les baleines immenses et silencieuses,
regardant les pinguins dérivant sur des bloc de glaces,
admirant les immenses icebergs cathédrales de glaces ou gratte-ciel
immaculés,
découvrant les phoques en pleine sieste sur le pack,
véritable slalom irréel au milieu des glaces dérivantes
fabuleux lieux que le continent blanc en même temps désertique
et pourtant bouillonant du rêve des hommes
Voilà le marathon antarctic 2001
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