Récit de la course : La Ronde de Château-Gombert 2006, par DJ Gombert

L'auteur : DJ Gombert

La course : La Ronde de Château-Gombert

Date : 17/9/2006

Lieu : Marseille 13 (Bouches-du-Rhône)

Affichage : 5573 vues

Distance : 12.5km

Matos : Chaussures Trabbuco VIII

Objectif : Terminer

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Courir avec Jean-Jacques Goldman

Bon ben voilà, prêt pour mon 1er Trail ou plutôt course Nature.

L'an dernier, je devais la courir, mais une entorse du genou gauche 15 jours avant la course avait anéanti tout mes espoirs. Depuis, il s’en est passé : une luxation du genou droit au ski, m’a fait vraiment réaliser, que je devais prendre les choses en main , et sortir de ma vie sédentaire.

L’objectif sera de finir, et de découvrir le parcours proposé par les organisateurs. Eu égard, à mon niveau je me mets tranquillement en fin de peloton. Un couple de coureur du « dimanche » attire mon regard : elle jeune avec un walkman, lui plutôt la cinquantaine, avec un vielle casquette visée sur la tête, étrange on rencontre vraiment de tout sur les courses. Bon, plus que 5 mm avant le départ, et je vois de plus en plus de coureurs discuter entre-eux en dévisageant mon couple du dimanche, mais, mais … c’est Jean-Jacques Goldman et sa femme Nathalie, qui nous ont fait le plaisir de venir en voisins depuis Plan de Cuques.

Ça y est le top départ est donné, et me voila dans les trois … derniers, l’œil sur le cardio, et Jean-Jacques Goldman qui s’éloigne inexorablement. A croire que ses footings quasi quotidiens conservent bien .

 

Je continue tranquillement la course, au moins pour les 20 premières minutes, car je n’ai vraiment aucun repère, et l’objectif est de finir.

Voilà, nous venons de finir la portion goudronnée, qui déjà montait, pour commencer la course en colline, un ruban de coureurs multicolores s’étire devant moi, dans la petite côte.

Nous prenons les chemins coupe-feux direction la barre de Niolong et le 1er ravitaillement, où les coureurs du 17 km bifurquent. Depuis le départ, nous nous sommes élevés et découvrons le paysage des vallons de Château Gombert et d’Allauch. 

 

Nous passons sous le Massif de l’Etoile et récupérons le parcours du 17 km, après un gentil raidillon, qui nous fait découvrir la vue sur la rade de Marseille et les iles du Frioul, que la Mer est belle !

 

Ça y est, c’est la descente sur un chemin étroit et assez technique. Mon Dieu que cela serpente et que mes jambes sont lourdes. De temps en temps, un coureur du 17 km, me double, j’ai l’impression d’être le coyote qui voit passer beep-beep.

Restons concentré, Béatrice et mes deux filles (Florine et Lison) doivent venir à l’arrivée. Tiens, je suis en train de me rapprocher de Muriel ma voisine, que je double (YES !), et puis un autre concurrent. Christophe ! reste calme ne t’enflamme pas.

Je n’aurai jamais cru que cela serpente autant pour redescendre à Château-Gombert. Super un escalier forestier pour achever les jambes (Ci-dessous Jean-Jacques Goldman dans les fameux escaliers en fin de parcours, la photo est floue, car ici on ne fait pas de paparazzade ).

Tiens mais c’est Béa ! 

Vas-y bombe le torse, foulées légères et aériennes, style « même pas mal ».

Nous récupérons le goudron, plus qu’un kilomètre, en plus cela est en légère descente, oublié les foulées aériennes, mes pieds s’écrasent sur le goudron. Heureusement qu’il y a les encouragements des coureurs qui ont fini leur course et qui récupèrent leur voiture. Et voilà ce qui devait arriver, arriva : Muriel viens de me re-doubler, je n’ai plus de jus pour relancer.

Encore un petit effort et le stade des Mourets apparait et c’est l’arrivée de la course : 98e sur 102 en 01:24:13 (Jean-Jacques Goldman m’a mis 10 mm  ).

Ravitaillement pour reprendre des forces et étirements pour entretenir ce corps d’athlète .

Promis cette année je m’entraine sérieux pour faire le 17 km et profiter du magnifique paysage panoramique sur Marseille, le Garlaban et la Sainte Victoire. 


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