L'auteur : Beuz
La course : La Course des Képis
Date : 12/10/2007
Lieu : Cysoing (Nord)
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Distance : 5.7km
Objectif : Pas d'objectif
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La course des képis démarre de la place de Cysoing. Elle est organisée par l'association sportive des Douanes. Historiquement ouverte aux "képis", on y trouve surtout des douaniers, des gendarmes, des policiers, des pompiers (surtout des pompiers cette année) et des militaires...
Mais pas seulement : associations sportives d'administration, d'entreprises, clubs et particuliers y sont les bienvenus.
Cela explique néanmoins que l'organisation est impressionnante : uniformes à tous les carrefours, des motos suiveuses en nombre mais sans jamais géner les sportifs. Je soupçonne que ce soit la seule course en France où lorsque tu tombes, il y a un pompier ou un organisateur près de toi avant même que tu aies touché le sol.
Blague à part, passons à la course proprement dite. Le départ est prévu à 15h mais un autobus plein de coureurs (53) a un léger retard donc on retarde de 10 minutes le départ.
Le départ est commun aux deux courses : le 10km et le 5km. Tout le monde est entassé sous la banderole de départ.Au dernier moment, j'ai décidé de changer de chaussures de sorte que je me retrouve relégué en fond de grille.
Pan !
500 mêtres de descente font démarrer tout ce beau monde à grandes enjambées, je commence ma remontée par paquets de 10 tant que la route est large. En bas de la rue, on prend un chemin plus étroit, mais le peloton a eu le temps de s'étirer donc je continue les dépassements en courant sur le bas-côté (un à un désormais ;o). 3'55 au 1er kilometre, tout va bien. On repasse sur la ligne de départ : la petite boucle est terminée.
3'55 au second, ça va toujours. Cette fois au lieu de reprendre le petit chemin à droite on prend une route un peu défoncée qui passe à travers les pâtures. Je double le collègue de bureau qui était bien placé sur la ligne de départ, lui. Les vaches font Meuh.
Même rythme de 3'55 au 3ème, une vraie horloge ! On revient vers les habitations quand d'un seul coup, mon vieux copain le mollet gauche se rappelle à mon bon souvenir. Pour la énième fois en un an, le scénario se répète : mollet asphixié, douleur incompatible avec l'effort. Arrêt. Je marche 300 m. Les coureurs que j'avais doublé en fanfaronnant me repassent... Le collègue que j'avais doublé tantôt revient, j'essaye de repartir avec lui. Impossible de le suivre.
Je repars doucement dans un faux-plat montant. Arrive la difficulté du parcours : une côté assez courte mais pentue pentue ! C'est un chemin en pavés autobloquants sous une végétation dense. Le sol est humide donc c'est un peu glissant. On passe à 2 mais tout juste. C'est une difficulté qu'il faut savoir négocier : démarrer trop lentement et on termine en marchant. Trop vite et c'est la suite qui fera mal. Je le fais en courant doucement. Arrivé en haut, la douleur reste trop présente, je m'arrête et je m'étire. Je ne me souviens plus du 4ème kilomètre mais le chrono indique 17'30.
Grande descente assez forte : pour ceux qui se sont mis dans le rouge sur la montée, ils sont entrainés par la pente et ont donc du mal à récupérer de leur effort. Ce n'est pas mon cas et la douleur s'estompe, j'accélère un peu. On repasse sur du plat, et ça va toujours. J'accélère. 5ème kilomètre, le chrono affiche 22'20 (pour un objectif de 20-22 minutes). C'est un petit chemin, je le reconnais : 300 m de sentier puis on fera la grande descente du départ à l'envers donc en montant. Je réaccélère et redouble le collègue avec une différence de rythme importante : je sais que dans 500m, je franchis la ligne d'arrivée de mes 5,6 km alors que lui part pour un second tour. Temps à l'arrivée : 26'19
Je bois un coup et reviens sur mes pas pour voir les coureurs qui entament leur second tour. Une collègue arrive en haut de la côté et part sur son second tour. Je l'accompagne en lui parlant un maximum, on accélère un peu ce qui lui permet de doubler quelques coureurs. Au bout de 2-3 km, je dois à nouveau stopper et marcher un peu. Je la rattrape au 9ème kilomètre et l'encourage encore, elle réaccélère et je lâche prise à nouveau. Je termine en trottinant.
C'est pas tout ça mais on est vendredi, pas le temps d'attendre le classement : c'est le début du week-end. Je crois qu'on le reçoit avec le journal local. De toute façon, ma panne de mollet m'a obligé à un arrêt au stand bien trop long ;o)
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