Récit de la course : Marathon du Mont-Blanc 2006, par Zorglub74
L'auteur : Zorglub74
La course : Marathon du Mont-Blanc
Date : 25/6/2006
Lieu : Chamonix Mont Blanc (Haute-Savoie)
Affichage : 3970 vues
Distance : 42.195km
Matos : Baskets north face, short, débardeur, casquette, porte bidon 0.5 l
Objectif : Faire un temps
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Marthon de Chamonix 25 juin 2006
Arrivée la veille en camping-car avec la petite famille, repas salade de tomates, pâtes et bananes. Petite ballade à la fraiche après la pluie et dodo vers 21h30.Levé 4h40, petit déjeuner jus de fruit, muesli au chocolat, banane.Ballade tranquille en ville jusqu’à 6h20 avec trois voyages aux toilettes, puis échauffement en restant d’abord couvert et en buvant ½ l.Je part avec une ceinture mais la gourde vide (juste de la poudre) et la casquette accrochée dessus. 4 tablettes de dextroses du PQ du strappal et des pastilles de sel.7h00 (0 km, 1035 m) départ parmi le 100 à 200 premier dans les rues de Chamonix, pas trop de bousculades je n’ai pas vu Elisabeth qui filmait au bord de la route, les filles dormaient encore dans le camping-car.Au premier km nous sommes déjà bien étalés avec un bon rythme (13 km/h estimé).Toute la première partie est pratiquement plane ce qui permet de finir de se mettre en jambe sans se faire mal.Arrivé au bout de la plaine de Chamonix (les Bois) (4.5 km, 1080 m) première montée avec parfois de petits raidillons (marche) bonne relance dans toutes les petites descentes effectuées à grandes enjambées. Je pense que c’est dans ce secteur que j’ai dépassé les premières féminines car je ne me rappelle pas en avoir vu ensuite.Le Lavancher (env. 6.5 km, 1200 m) premier ravitaillement arrivée en descente 1 verre avant de continuer dans des champs.Grand secteur boisé avec petites montées et descentes jusqu’à Argentière je ne force pas trop mais j’ai quand même un bon rythme deuxième ravitaillement 1 ou 2 verres. (12 km, 1260 m) en 1h02 environ.On repart sur la route direction Montroc, grand faux plat montant où je discute un peu avec un marathonien (Paris ? et avec le guadeloupéen avec qui je jouerais au chasser-croisé jusque sous la Flégère.Premier passage à Montroc au dessus du tunnel du train, montée tranquille et photographe juste avant Tré le Champ (1350 m). Ravitaillement un verre d’eau et un verre de thé que j’ai confondu avec de l’énergique dommage, le thé chaud ne passe pas super dans le petit raidillon qui suis pour rejoindre la route des Montets.Le chemin avant le Col des Montets est bien roulant et après le parking je peux finir en accélérant un peu jusqu’au Col (15.3 km, 1460 m) en 1h32.On plonge ensuite d’abord sur la route puis par la voie romaine jusqu’à Vallorcine en passant à côté du village du Buet la descente pas trop raide est parfois entrecoupées de petits faux plats montants qui permettent récupérer entre les portions effectuées à fond en descente. Dernière descente raide avant Vallorcine et le ravitaillement (18,1 km, 1260 m) 1h45 environ. Deux verres d’énergie et je remplis ma gourde avec de l’eau pour mélanger ma poudre.Attaque du col de Posettes la première grosse difficulté de la journée la pente ne parait pas très raide (moins que ce que je craignais) mais il n’empêche que je ne monte pas très vite et j’ai du mal à rattraper le gars devant moi qui semble pourtant faire du sur place, je me fais doubler par deux gars du team salomon. Je commence à alterner marche dans les partie raides et course lente. Arrivé à l’intermédiaire le soleil fait son apparition, je met donc la casquette et je rejoins un gars du team Salomon et nous allons ensemble pratiquement jusqu’au col ou je rattrape également le gouadeloupéen qui m’avait déposé dans la descente des Montets. La fin est une suite de raidillons (marche) et de long plats ou faux plats montants (course) où je n’arrive quand même pas à prendre de la vitesse. Courir permet juste d’avancer un peu plus vite qu’en marchant et c’est bon pour le moral. Le guadeloupéen coupe quelques virages je fais pareil sur un ou deux mais le gain est minime.Arrivée au col (1997 m 2h30) il ne fait pas trop chaud, 2 verres d’énergie et je commence à descendre tranquillement sur le chemin roulant, j’en profite pour avaler une première pastille de sel, on ne sait jamais. Le guadeloupéen me double alors que j’ai une petite douleur à l’adducteur droit je ne force pas sur cette première partie, me fait doubler mais rattrape 2 gars, ça va. A l’intermédiaire la pente s’accentue franchement les jambes vont mieux mais je ne prends pas de risque. 10 mn pour descendre le tronçon inférieur la fin très raide est vraiment pénible car on est un peu debout sur les freins, je reprends une pastille de sel sur le parking. Ensuite grande descente sur le bitume jusqu’à Montroc, c’est long, je me fais dépasser par un coureur sinon je suis seul jusqu’au ravitaillement de Tré le Champ, la transition descente petite montée n’a pas été trop pénible.Ravitaillement à Tré le Champ (32 km, 1350 m) un peu plus de 3h00 de course, deux verres je complète la gourde avec de l’énergie et de l’eau pour la suite.Petite descente après le ravitaillement avant de croiser la route du col des Montets, petits raidillon puis de nouveau un chemin assez roulant pas trop raide. La quelqu’un m’annonce que je suis 50° à 30 mn du premier, c’est une super bonne nouvelle je pensais bien être dans les 100 premier mais pas si bien placé. Sur cette portion j’arrive à courir assez longtemps et relativement vite (10 km/h) ce qui me permet de rattraper des coureurs dont un au moins qui m’a dépassé à la fin de la descente sur le Tour. Avant la jonction avec le parcours du cross je rejoins le guadeloupéen avec qui je passe avant l’attaque franche de la montée de la Trappe jusqu’à ce point j’arrive à courir 70 % du temps. Au croisement avec le cross je bois deux verres, la gourde est encore pleine. Ensuite ça se corse un peu petit passage à vide heureusement c’est de la marche je ne perds donc pas trop de temps, quelques gouttes me font craindre l’orage mais cela passe. On sort de la forêt sous la Flégère je rattrape et double encore quelques concurrents, un petit plat où j’arrive un peu à courir puis un raidillon qui casse les pattes juste au niveau du ravitaillement. (37.2 km, 1880 m) 3h32 de course Là je bois de nouveau 2 verres et je complète la gourde pour le final. Je discute un peu avec un concurrent rattrapé mais qui va bientôt prendre le large. Je commence à avoir des douleurs sur le haut des cuisses et les mollets. Descente prudente dans les escaliers sous la Flégère où je me fais doubler par une fusée, le premier du cross. Ensuite c’est une succession de petites descentes et de grands plats avec quelques montées qui permettent de garder un petit rythme en courant beaucoup mais pas vite. Avant la combe de Charlanon quelqu’un nous annonce 4 km dont 1 de descente, cela commence à être très pénible, les cuisses font mal dans la dernière descente sur Charlanon, ½ verre d’énergie bue puis c’est la lente remontée d’abord dans la combe puis on débouche vers les derniers télésiège et on découvre le dernier km qui monte en lacets jusqu’à l’arrivée. Les dernières pentes sont pénibles mais il y a de plus en plus de monde pour m’encourager. Je suis plus ou moins seul sur la fin à me faire dépasser par les concurrents du cross. En bas de la pente j’espérais finir en 4h30 mais la fin est vraiment raide et je ne peux courir (non trottiner laborieusement) que sur les derniers 200m. Elisabeth filme mon arrivée, les filles sont un peu en contrebas. 4h32. C’était dur, je suis content de mon temps étant parti avec un a priori de 5h00. J’ai un peu trop attendu avant d’aller au massage (on a regardé l’arrivée du guadeloupéen et des deux premières femmes (environ 4h42), il y a donc la queue et il faut encore attendre heureusement il fait beau. Beaucoup boire pour réhydrater, descente en télécabine, puis à pied jusqu’à la salle des sports, les cuisses et les mollets font mal malgré le massage. Grande attente avant de prendre le repas (buffet froid très copieux). Etant placé en tête de classement j’aurai du descendre plus vite pour être tranquille. Pas de pipi le long du parcours malgré une ou deux envies passagères…. Elisabeth nous redescend à la maison. Un peu de mal à me traîner le soir et le lendemain matin malgré les massages d’Elisabeth. Lundi midi cela va déjà mieux sauf pour descendre les escaliers…
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