Récit de la course : Trail du Bessat 2004, par Mathias
L'auteur : Mathias
La course : Trail du Bessat
Date : 19/9/2004
Lieu : Le Bessat (Loire)
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Distance : 23km
Objectif : Pas d'objectif
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A la recherche de la courbe de FC parfaite… ;-)
Le départ était donné à 12kms de chez moi : malgré mon petit bobo toujours pas réglé au fessier, je ne pouvais pas rater cette course, sur mes terrains d’entraînement !
23 kms et 700m de D+, départ à 9h.
Ca part vite, avec les coureurs du 9kms. Je m’accroche un peu, et au bout de quelques minutes, je me dis que la FC à 180 c’est beaucoup. Sur trail, j’aimerais bien arriver à obtenir une courbe de FC « parfaite », je veux dire par là, essayer d’être le plus régulier possible. Je suis convaincu qu’on perd à ralentir le rythme dans les descentes, et à s’esquinter dans les montées ! C’est sûr, c’est plus craignoss’ en descente. Mais si on se laisse aller, on a vite fait de s’exploser à 185 en montée pour se relaxer à 160 en descente !
Et, même si j’y connais rien, je suppose que c’est mieux d’être régulier, même en trail.
D’ailleurs, sans particulièrement le faire exprès, en général je double dans les descentes et je suis doublé dans les montées.
Cette fois-ci, je me retrouve à courir seul assez rapidement. Ben y sont où ?
On passe dans des endroits superbes, avec vue sur la vallée du Rhône, le Vercors au fond, je n’ai pas le temps de bien regarder mais mon nouveau pote le Mont Blanc doit être par là, on le voit par temps clair. Et c’est le cas : il fait super beau, youpila.
Tiens, on ne grimpe pas au sommet du Crêt de la Perdrix ? J’aurai l’occasion d’en causer aux organisateurs après la course… J’étais prêt à faire 10m de D+ supplémentaires pour aller tout au sommet et profiter du superbe panoramique !
Pfiouuuu, je voyais bien ça comme une grosse montée suivie d’une grosse descente. En fait, non, ça monte, ça descend… et je suis souvent un peu paumé, on ne passe pas par les chemins que je connais… chic, je découvre !
C’est très roulant, à part quelques descentes caillouteuses. C’est dur. Faut relancer, on se croirait sur cross long… J’en bave, mais je me sens assez bien. On m’annonce 22ème, je me voyais un peu mieux, mais c’est dur ce genre de course.
Km 13 : grosso-modo, on fait 1/2 tour, et il reste principalement de la descente. 1h13, 520m de D+, FCMoy 178. Ah bon. C’est beaucoup 178. Sur 2h, théoriquement, je peux tenir 175.
Yes, ça descend, je m’éclate. Je suis en chaussures de bitume, mais c’est à peu près sec, ça passe bien. Depuis le départ, je sens toujours une douleur au niveau du fessier, mais contrairement à ma tentative de fractionnés il y a une semaine, ça ne modifie pas ma foulée.
J’arrive au panneau « 5kms » en battant mon record aux 5kms : 18’21 ;-)
J’ai un peu baissé de rythme dans la descente : FCM 172.
Je relance sans cesse. J’ai l’impression d’être en sprint depuis 1 heure…
Plus que 5kms. Je double un coureur, tiens ça faisait longtemps !
Ca passe vite, très vite, dans cet agréable chemin en sous-bois. Et en descente !
Mais c’était trop beau pour durer : le dernier km est un mur ! Ouch !
Le coureur que j’entendais courir derrière moi depuis quelques minutes, se rapproche rapidement. Il a un petit mot gentil en me passant, il me dit de m’accrocher, mais je ne peux pas, en montée. Je termine assez cool (182-183 quand même), par un dernier raidillon dans un champ, et je franchis la ligne en 1h55’11, 22ème sur 167. Le vainqueur est un pistard-crossman, finaliste du 1500 aux championnats de France cette année. Je ne savais pas que les pistards faisaient du trail ?
Bilan : la course est superbe. Très bien organisée. De la boisson énergétique à tous les ravitos. Une remise des prix qui ne traîne pas. Un speaker illustre (Olivier Coupat, pour les connaisseurs en CO). Un balisage nickel. Un parcours sympa. De superbes paysages. Et, bien sûr, des bénévoles aux petits soins, et des spectateurs mobilisés pour encourager tous les coureurs ! Content !
Ce genre de courses me motive pour faire du court, même si je ne suis pas très rapide. Je vais tâcher de faire quelques fractionnés, dès que le fessier sera d’aplomb :-(. Et puis je m’alignerai sur un 10 plat, pour voir… Le fessier est bof, mais pas pire que lors de l’UTMB, et moins douloureux qu’au plateau d’Emparis en août. Galère.
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