Nul obstacle n’entravera mon ardeur tant que dans mon cœur brûlera ma foi.

Féminines

1 MESMOUDI Anne-Marie    Stade français           54.784 km 6.09.55  8.886 km.h

2 DOUET       Christiane     Neuilly sur Marne ath.  44.512 km 6.10.26  7.210

 

Masculins

1 BUNEL Pascal  Neuilly sur Marne ath.         59.920 km     6.08.33         9.755 km.h

2 DIEN   Daniel   C.S.C.A.C.L                        58.208 km     6.02.37         9.631          

3 CAHEN André  AS Vétérans de Paris          54.208 km     6.06.03         8.980
4 PICHON Jean  AS St Thibaut des vignes     47.936 km     6.04.48         7.884

5 MAUNY Claude Neuilly sur Marne ath.         47.936 km     6.09.03         7.793

6 DESTRE Guy    non licencié Le Chesnay       41.088 km     6.15.33        6.564

 

Equipes

1 PLM 2                           63.344 km     6.07.39         10.338 km.h 

2 PLM 1                           61.632 km     6.08.47         10.027

3 Chemin des Dames       59.920 km     6.10.00         9.717

4 C.S.C.A.C.L.                  56.496 km     6.02.36         9.348

5 KM 520                         53.072 km     6.02.13         8.791

 

   BERNOUVILLE de Normandie est l’un de ces lieux de marche qui est en nous. Il suffit d’apercevoir la pancarte du bourg au bord de la route et l’esprit marcheur de celles et ceux qui sont venus ici un jour, une nuit, donner de leur personne sur ce bitume, ces pentes et ces côtes, se met à battre la campagne des souvenirs sportifs. La Normandie de ce 1^er mai offrait tous ses attraits à nos sens. Elle arborait toute la gamme des verts printaniers ponctuée des jaunes colzas et bleu d’azur. Nous étions peu mais l’ambiance était si amicale et nous étions si heureux de marcher ensemble que nous avons fêté la Marche de plaisir !

   Je salue Claude MAUNY dont c’était le premier 6h. Le moustachu en bleu et blanc a tenu. Il a souffert certes, mais il a su dignement tenir son épreuve. Son bonheur faisait plaisir à voir. Cela donne envie. Avec Pascal BUNEL, nous étions très affûtés. Une photo par-ci, un relais par-là, et une complicité s’est installée entre nous au fur et à mesure des tours. J’étais tracassé car le copain employé de banque Daniel DIEN s’est ainsi fait prendre un tour. L’amitié reste intacte et c’est bien. Dédé CAHEN bien secondé par son épouse tourna tête en avant rentrée entre les épaules comme un Vétéran sait faire. Jean PICHON démontra encore que le sport intégré à la vie quotidienne ne peut apporter que du bien-être quand on avance en âge. Notre éducation a du pain sur la planche…Guy DESTRE, marcheur chronométreur audax et joueur de bons mots était venu pour nous voir et nous encourager. Il partit avec un dossard et 5 ans après sa dernière marche, frisa la distance du Marathon. Casquette basse l’ami !

   Aux côtés de Patrick MARSCHALL en forme ascendante, au style puissant et combatif, je marchais un tour sur trois durant 3h, puis un tour chacun. Mes blessures fraîches de l’avant veille à Dijon cautérisaient. Le traitement efficace et permanent d’éosine crème me permit de marcher encore à 9km.h. Notre Chemin des Dames tenait bon la route. Il perdurera ailleurs. Les PLM filaient et parfois nous nous retrouvions Bernard DELAYRE, Bernard GICQUEL et moi-même en file indienne durant quelques hectomètres. Le trio Bernard en rigolait. Les équipiers du CSACL tinrent bon la pendule. Les KM520 et la factrice souriante firent honneur à la marche. Leur fils Dimitri tourna marcha encore et encore.

   Deux côtes et la chaleur firent patiemment leur travail de sape sur nos organismes. Le vent du nord semblait nous rafraîchir mais il suffisait d’oublier de s’abreuver pour sentir au tour suivant que le corps avait besoin de liquide. A contrevent, les lilas blancs et violets nous irradiaient les narines. Les cerisiers tombaient leurs fleurs au profit des futurs fruits. Les centaines de corbeaux du parc du château nous concertèrent en fa-majeur toute la journée. La vision des eaux de la Bonde que nous franchissions par 2 fois nous revivifiait.

   La régularité de Christiane DOUET fut sa récompense. Anne-Marie MESMOUDI, nous emmena un temps dans ses parfums discrets. Elle est parfaitement prête pour le grand affrontement qui l’attend du 6 au 9 juin. Elle est une merveilleuse routière soufflante et mouvante à souhaits ! Nous finîmes avec Patrick le dernier tour à ses côtés pour la laisser s’échapper dans les derniers mètres, ce ne fut que du grand art et du plaisir ! Roger QUEMENER nous commentait passionnément. Une fois que la Marche s’est installée en nous, nous la vivons intensément à chaque instant.

Merci à toi et tes bénévoles, Jean-Pierre GRANGE, pour ce beau brin de muguet.

 

 Bernard THANRON, au Chemin des Dames je reviendrai.