Récit de la course : La Grande Traversée des Mélèzes 2004, par LToro

L'auteur : LToro

La course : La Grande Traversée des Mélèzes

Date : 25/7/2004

Lieu : Beauvezer (Alpes-de-Haute-Provence)

Affichage : 3720 vues

Distance : 43km

Objectif : Balade

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CR : Grande traversée des Mélèze

Samedi 24 juillet 2004

Beauvezer, Alpes de Haute Provence (04), France, Europe, Terre etc...

Après avoir récupérer mon dossard pour "la grande traversée des mélèzes" je prends le temps discuter avec les bénévoles. Ceux ci sont un peu pessimistes sur le temps qu'il fera le lendemain. Pas grave, j'ai prévu les vêtements.
Aller, hop, direction Allos pour planter la tente sur l'aire d'arrivée.

Allos, Alpes de Haute Provence (04), France, Europe, Terre etc...

Je gare la voiture sur le parking de la base de loisir. Je repère un coin sympa, l'herbe est verte, les arbres protègent un peu du vent, en contre bas coule le Verdon. Super, plus qu'a planter la tente........sauf qu'elle est restée à la maison !!! Avec son pote "le duvet" ces deux là n'ont pas voulu aller se les "cailler" à la montagne. ben m'en fout, je dormirai au chaud dans la voiture avec ma copine "la couverture d'EDM".
Bon, ben ça me laisse du temps pour visiter Allos, Alpes de Haute Provence (04), France, Europe, Terre etc...
Quoique, c’est pas la capitale non plus. Le tour est vite fait. Finalement, je m'installe en terrasse pour boire un p'tit café tout en regardant une partie de pétanque endiablée. Les choses étant ce quelles sont, la discussion se crée avec les joueurs, qui m'expliquent que pour la course de demain, c'est pas gagné d'avance. Comme si j'avais imaginé gagner une course !!! c'est pas du rêve, ni même du phantasme, c'est carrément de la quatrième dimension :-)))) Ils me précisent que cette course c'est pour les costaux (merci, j'avais vu le profil et lu le journal du jour), et qu'avec les orages de la nuit le terrain sera encore plus difficile.
Un œil vers le ciel, soleil, pas un nuage en vu, léger vent, et température de 30° !! A mon avis ils ont un peu trop siroter l'anisette avant la partie.
Je redescends vers mon hôtel de fortune, installe ma table et tout le matériel pour le festin du soir. Enfin, je l’appelle festin car cela fait deux jours que je ne mange rien. Le peu que je me force à avaler, quitte automatiquement mon corps. OOOOOUUUUIIIIIINNNNNN, personne ne m’aime, même les aliments ne veulent pas rester avec moi :-((((((((
« Bonsoir voisine, bonsoir voisin. Oui oui, vous pouvez installer vos tentes à coté, à la seule condition que vous ne ronfliez pas » . Bon, je sais, c’est comme si le camembert disait au roquefort : « tu pus » mais c’était trop tentant ! ! ! Quand ils vont se rendre compte qu’il vaut mieux s’endormir avant moi, sinon c’est foutu pour la nuit… hihihihihi Mais bon, ils font le 23km alors ils auront le temps de se reposer dans l’après midi (des fois j’aime bien être méchant, comme Orangina Rouge, juste pour le plaisir).
Le repas englouti, le café idem (jusque là c’est bon, je les relâche pas), je me prépare pour une première dans ma vie de « sportif » : la préparation du sac.
Sur les conseils avisés des bénévoles et joueurs de pétanque je prévois :
Vêtements :
Une veste Décathlon Diosaz Jsaispluscombien, imperméable et respirante (enfin c’est la pub qui le dit car pas eu l’occasion de tester)
Un Tee Shirt manches longues
Un collant
Ravitaillement :
Je prévois un minimum de 08h00 pour faire les 43km donc j’emporte 10 sachets de gels decathlon et 9 barre de céréales toujours décathlon. Sachant qu’en règle générale je ne mange pas grand chose pendant les courses, j’ai décidé que cette fois ci ce serais 1gel+1barre par heure.

Divers :
Un lecteur CD (pour éviter l’ennui ? ? ? ?), une trousse à pharmacie, un sifflet, le téléphone, l’appareil photos, une couverture de survie, un tube sporténine, un tube efféralgand pour les problèmes d’altitude, une poche d’eau de 2,5l

Je prendrais le départ avec : chaussure de trail salomon+chevillères+pour essayer cycliste et short+tee shirt+manchette vélo+casquette

Me voilà fin prêt pour le départ.
C’est donc l’esprit tranquille que j’envois un p’tit mot doux à ma douce………..shadock ! ! ! ! oups, c’est pas la bonne personne, trompé de numéro ou lapsus révélateur ? ? ? ? allez hop, réécriture du p’tit mot doux et envois à ma vachette adorée. Ouf c’est passé.
Noumdidiou, la tête du Shadock quand il va lire le message, mouarffffff pipi de rire.
Voisin et voisine pas encore couchés se demandent se qu’ils se passe. « rien, c’est ma dernière boulette avant d’aller dormir »

Bien installer entre un levier de vitesse et un frein a main récalcitrants, je consulte une dernière fois le parcours de demain, et me dis que je ferais finalement le petit parcours.
Extinction des feux. Morphée prend garde à toi, voilà L’toro qui débarque dans tes bras ! ! ! ! !


Dimanche 25 juillet 2004

Allos, Alpes de Haute Provence (04), France, Europe, Terre etc...

« Cinq heure du mat, j’ai des frissons,
Je claque des dents et je monte le son …. »

Un œil s’ouvre. Plus envie de dormir. Le problème c’est que le reste du corps n’est pas de cet avis. Brrrrrrr fais frisquet. Un regard embrumé sur le thermomètre de la tuture-dortoir : 09 degrés. Ben toi l’œil qui veut plus dormir, j’ai sur le moment un forte envie de te crever ! ! ! ! Non mais t’as vu l’heure ? ? ? t’as vu la températures ? ? ? Ca sert a quoi que pour une fois je prépare le sac la veille ? ? hein ? ?
Un rouler boulet dans la couverture EDM et dodo tout le monde.
Enfin presque ;-((( Il est finalement 05h30 lorsque je me décide à sortir de mon précieux lit de fortune. Quand je pense que j’ai d’avantage dormis qu’à la maison ! ! Voire même mieux aussi. Peut être que je vais rendre mon appart et m’installer définitivement dans la voiture. Faut qu’j’y pense.
Un bon p’tit dej (café au lait + céréales), un p’tit tour aux toilettes et retour à la voiture pour me changer.
C’est drôle comme on est moins stressé quand on prépare les affaires la veille. Finalement, mon dossard pour le 43km je vais me le garder…
Bon, je vois les bénévoles installer la table pour le p’tit dej gentiment offert. C’est sympa. Et tout en buvant un dernier café, qui voilà qui arrive ? ? ? Mais oui, c’est bien elle …. P’tit Koala, en chair et en os.
Quel plaisir de la retrouver.
Récupération des affaires dans la voiture et direction le bus pour se rendre à Beauvezer, Alpes de Haute Provence (04), France, Europe, Terre etc...

Mais quoi ! ! ! dis moi pas qu’c’est pas vrais ! ! ! ! dis moi pas qu’c’est pas elle ! ! ! dis moi pas qu’j’rêve pas ! ! !
Bibi est là ! ! avec Papy et Shadock ! ! ! mais dis moi pas qu’c’est pas vrais ! ! ! Bisouilles du bonjour matinal, petits papotages des retrouvages, et bouchonnouille dans le couloir du bus.
Ce n’est qu’une fois le bus parti que je me rends compte que je n’ai pas pris les bonne chaussures de trail. Je vais donc faire la ballade avec les vielles, celles qui n’ont plus d’amorti, etc…
Nous arrivons enfin à Beauvezer, Alpes de Haute Provence (04), France, Europe, Terre etc...

07h30 : Salle des fêtes, Beauvezer, Alpes de Haute Provence (04), France, Europe, Terre etc...
Récupération des dossards de la troupe ZanimosZufosZirinautes et première halte au pipi room (enfin pour celles et ceux qui ont envie). Puis direction l’arche du départ.

07h55 Arche de départ, Beauvezer, Alpes de Haute Provence (04), France, Europe, Terre etc...
Tout le petit monde discutaille gentiment, Bibi, Papy et P’tit Koala s’en vont se placer vers la ligne de départ. « Ben sont couillus ces trois là », pensons nous avec Shadock. Et revoilà P’tit Koala qui reviens, tranquillement, elle était juste aller faire un petit coucou à un gars très sympas : Mr Nugre. En toute simplicité.


08h00 Départ de la course, Beauvezer, Alpes de Haute Provence (04), France, Europe, Terre etc...

Youpiee c’est partit. Ben alors ? sur le pont qui enjambe le Verdon
« je vois le reflet d’une lycéenne derrière moi,
Si elle part à gauche (23km et grosse montée), je la suivrai,
Si c’est à droite (43km et c’est plat)……attendez moi ! ! !
Attendez moi ! ! ! »
Oulla, fan de chichourle, sont partis bien vite. J’tiendrais jamais moi a cette allure. Et mon brave Shadock, tout tranquille à coté de moi, qui me dit que c’est bien la première fois qu’il part aussi doucement sur une course ! ! ! Ben moi, j’suis déjà cuit de chez cuit après 5mn de course. Du mal à trouver mon souffle, l’impression d’avoir un mammouth agrippé à chaque pieds, et une vision qui diminue (je vois les coureurs de plus en plus petits). Allez, un peu de nerf, je fais chauffer les semelles et rattrape le groupetto final. Un petit arret au pipi-room-nature (pouvais pas y aller avant non ! ! ! !) et remise des gaz pour rejoindre tout le monde. Quand je pense que j’avais peur d’avoir froid, voilà que je transpire comme une éponge que l’on presse.
« Oh coureur, ça va pas comme tu veux ? t’es pas dans le bon sens de course »
« P----n, je viens de faire 300 bornes en voiture pour me faire un claquage après quinze minutes de course. J’ai la haine » dit il dans un sanglot.


08h35 Les Ondres, Alpes de Haute Provence (04), France, Europe, Terre etc...

35mn de course, altitude 1360m, 4km parcourus pour 205m de D+,
Les Ondres est un ensemble de maisons de montagne. Physiquement je sais que je suis déjà HS. L’objectif est d’atteindre Colmars aux environs de midi pour ne pas pénaliser les bénévoles présents aux ravitaillements. Je ne sais pas si c’est la gastro ou les problèmes d’altitudes, mais l’envie de rendre est de plus en plus forte. Désagréable sensation de tête qui tourne, sensation d’une barre qui appuis sur les yeux…. Et pour la respiration, c’est de plus en plus difficile. Le cœur lui bat entre 175 et 180.
Un petit regard discret sur le profil de la course : je viens de faire le plus facile et déjà je n’en peux plus. Ca promet pour la suite. Je rêvais d’une petite mise en situation pour l’UTMB : je suis servi ! petite pause pour boire un peu d’efferalgan que j’avais préparer dans une petite bouteille avant le départ


09h43 Baisse de l’Orgeas, Alpes de Haute Provence (04), France, Europe, Terre etc...

01h43 de course, altitude 1990m, 9km parcourus pour 835m de D+,
Premier ravitaillement liquide et solide. Tien, ça me fait penser que je n’ai pas respecter mon plan d’alimentation : un gel et une barre par heure de course. Je ne prendrais qu’un verre de coca, un morceau de banane. Et plus rien ne peu passer :-((
Par contre je bois régulièrement du contenu de ma poche à eau, et je transpire comme jamais. Dans un premier temps je pense à une fuite de la poche d’eau, mais non, l’intérieur du sac est trempé de sueur !
Apres les remerciements d’usages pour les bénévoles, je repars en avant dernière position.
Et a partir de maintenant je vais me faire une séance de fractionné : j’alterne un peu de course a pied jusqu'à ne plus pouvoir respirer sereinement, un peu de marche pour reprendre le souffle et faire tombé le cœur de 180 à 150.
Le sentier nous mène d’un flanc de montagne à un autre en passant par un petit « court d’eau ». Les organisateurs, soucieux de notre sécurité, ont bien balisé l’aspect glissant du franchissement. Et pour une fois, L’toro, qui n’est pas au mieux de sa forme, pose délicatement les pieds au sol. Mais le sol ne l’entend pas ainsi. Celui ci se dérobe sous la semelle mouillée de ma chaussure, et me voilà les quatre pattes en l’air, en me disant « même pas mal, même pas mal ». Quand je pense que pour une fois j’ai fais gaffe ! ! ! !
Nous alternons des sentiers à ciel ouvert, sous les mélèzes, mais toujours en conservant une forte pente sur les cotés. Comme ça je travaille ma crainte du vide, la peur liée au vertige.
Ah il fait moins le malin L’toro.
Petit à petit, presque en apnée, j’arrive péniblement à Couguyon après une dernière et rude montée. D’autant plus que j’ai voulu rattraper des personnes, qui n’étaient autres que des promeneurs .


11h14 Couguyon, Alpes de Haute Provence (04), France, Europe, Terre etc...

03h14 de course, altitude 2103m, 17,8km parcourus pour 1100m de D+
Tout en discutant avec les bénévoles présents au poste de contrôle, je m’envoie un autre efferalgant dans le gosier. Toujours les mêmes problèmes, maux de têtes, envie de dormir, vomissement (c’est mon coté Petit Pousset), jambes très très lourdes (au plus j’avance, au plus les mammouths grossissent).
Par contre, c’est évident, les symptômes sont moins importants que sur d’autres trails ou randonnées. Finalement, le petit cachet blanc fait son effet. Reste à tester l’homéopathie (pauvre Juliette. Oui je sais, elle est facile celle là, mais si vous saviez dans quelle étagère sur cette montagne).
Maintenant, tout en descente jusqu’à Colmars. Je sais déjà que je serais hors délais, puis de toute façon, depuis le premier ravitaillement je savait que je poursuivrai pas après Colmars.
Arrivé au ravitaillement de Barre de Monier, le bénévole me dit que c’est râpé pour être dans les temps au prochain ravitaillement. Je lui explique mon cas et me dit de profiter de la descente. Un coureur est là, assis sur un fauteuil, à attendre le passage du dernier coureur pour rentrer sur Colmars avec la voiture des bénévoles. Seulement deux kilomètres nous séparent de ce point de RDV, et je lui propose de continuer avec moi et la dernière concurrente qui arrive à notre niveau. Et le monsieur nous explique que lui il est là pour courir et non pas marcher, qu’il est arrêté depuis 11h ce matin (il était 11h45 au ravito) et que plutôt que de marcher il préfère attendre la voiture pour faire les deux petits kilomètres.
« Il était là dans son fauteuil, ce spectateur du premier rang… » il lui manquait simplement ses pantoufles, sa bière, ….et Stade2….
Noundidiou, il m’a mis en colère celui là. Monsieur n’est pas du genre à marcher ! ! ! ! Monsieur s’est habillé de la dernière tenue à la mode (p’tit short et p’tit débardeur) et les super géniale chaussure qui te font avancer plus vite. Et Monsieur dénigre les p’tits coureurs qui courent et marchent au besoin ! ! ! M’en vais finir par lui filer un bon coup de corne à celui là, tu vas voir qu’il va se remettre à courir….et même sans ses super chaussures.
Bon, aller, plutôt que de partir en live, autant reprendre le chemin avec le bénévole balais. A lui les ciseaux, à moi le sac plastique, et nous voilà à refaire le monde sur les deux derniers kilomètres, tout en débalisant le parcours.
Finalement je pense que sur chaque course, vu que j’ai tendance à arrivé bon dernier, je vais passer un deal avec les organisateurs : « tu fournis les ciseaux et je débalise », vu que j’en suis pas à mon coup d’essais, ça risque de devenir une habitude. En tout cas, ces 2km en compagnie du bénévole ont été franchement géniaux. Juste le regret de ne pas avoir été le dernier de la course plus tôt. Merci à toi « Grand » bénévole.


12h30 : Colmars, Alpes de Haute Provence (04), France, Europe, Terre etc...

04h30 de course, altitude 1230m, 24,8km parcourus pour 1200m de D+
Nous arrivons enfin, sur la base des pompiers de Colmar. La Vachette est là, à m’attendre bien gentiment avec les gentils bénévoles. Merci à vous tous de votre patience. Quelle que soit la course, je n’oublie pas qu’avec les bénévoles, tout dévoués à notre plaisir, à nos délires, il y a aussi nos poches, compagnes et compagnons que nous délaissons régulièrement pour les entraînements et courses. Merci petite Vachette de me permettre d’assouvir ma passion.

13h00 Allos, Alpes de Haute Provence (04), France, Europe, Terre etc...

Nous arrivons à la base de loisir, où est jugée l’arrivée de la course. Un petit tour sur l’aire d’arrivée à la recherche d’un visage connu. Personne :-(( . Avec Vachette nous nous dirigeons vers la tente des kinés lorsque Thierry Merello annonce l’arrivée de P’tit Koala. Elle fait une entrée triomphale sous les applaudissements et les mots taquins de Thierry qui connais bien le P’tit Koala. Moment d’émotion, les yeux qui brillent, c’est génial de voir Gigi heureuse d’en finir.
La suite, c’est massage, baignade dans le plan d’eau de la base de loisir, en faisant gaffe de toujours avoir pieds car la santé c’est toujours pas . Retour sur l’aire d’arrivée pour attendre Bibi, Shadock et Papy, tout en dévorant le plateau repas. D’un coup, je me suis attrapé une de ces fringales ! ! ! !


16h00 Allos, Alpes de Haute Provence (04), France, Europe, Terre etc...

Finalement, nous retrouvons le trio BSP. Ils sont arrivés pendant que nous étions à la base de loisir. Dommage. Nous retournons tout de même nous installer autours d’une table, mais surtout devant un nouveau plateau repas. Toujours cette fringale…


17h00 environs Remise des récompenses, Allos, Alpes de Haute Provence (04), France, Europe, Terre etc...
« On s’était dit rendez vous dans 08h00
même jour, plus huit heures, mêmes pommes,
on verra quand on aura (fini la course…) »
Et qui c’est y qui va monter sur le podium féminin ? hein ? c’est qui ?
Et oui, c’est notre Bibi nationale. Mais ? mais ? comment il le sait Thierry que Bibi a été dernièrement honorée d’un titre de championne de France ? ? ? Mouarfffff, mort de rire les ZaninosZufosZirinautes devant le regard que lance Bibi. Mouarffffff, pipi de rire
Et enfin qui c’est y qui va être récompenser pour sa belle course, pour avoir pris le temps de discuter avec les marmottes ? ? ? ? ? Et oui, c’est notre P’tit Koala. Elle qui rêvait d’avoir une marmotte provençale elle aura un panier garnie. Ha, comme c’est bon de voir tous ces gens heureux.



Place au bilan :

Un total de 24kms pour un D+ de presque 1200m

Cette course, je l’ai très mal géré. Déjà affaibli par la gastro et les impératifs professionnel, je savais qu’elle serait dure. L’état des jambes lors des derniers entraînements sur la plage de Fos/mer (chaleur+pollution ozone) me laissait présager quelques difficultés.
Difficultés augmentées par l’effet altitude (mais ça aussi je le savait), mais surtout par une très mauvaise gestion de l’alimentation. Seulement 2 morceaux de bananes, 3 verres de coca, 2 gorgets de miel, et 1,5 litres de ma poche à eau (je pensais en avoir bu d’avantage). Vu l’état de transpiration à l’arrivée, l’état du sac complètement trempé à l’intérieur, il est clair que je n’ai pas compensé cette perte d’eau.
Absolument aucun aliment solide (si ce n’est qu’une demi banane). Il a donc fallu que mon corps aille puiser ses réserves dans ma botte secrète : le coussin badminton.
C’est clair que je ne vais pas chercher des raisons au niveau du matériel, il faut se rendre à l’évidence : physiquement et moralement je n’y étais pas. C’était franchement de l’utopie de penser que je pouvais m’aligner sur le grand parcours.
Enfin, un grand merci aux ZanimosZufosZirinautes présents, j’ai passé de superbes moments en votre compagnie.
Un grand merci aux organisateurs et bénévoles pour cette magnifique journée.

L’toro_encore_la_tête_en_vrac_et_le_coprs_idem_mais_heureux.

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