Récit de la course : La Pénitentissime 2004, par langouste
L'auteur : langouste
La course : La Pénitentissime
Date : 20/6/2004
Lieu : Les Mees (Alpes-de-Haute-Provence)
Affichage : 2356 vues
Distance : 30km
Objectif : Balade
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Le récit
CR Pénitentissime 2004
Rassemblement de zanimos sudistes ce dimanche...
Après avoir retiré les dossards, Gorouille et moi-même retrouvaillons le Toro; juste le temps de discuter pendant un briefing et c'est le départ. Nous sommes par hasard près de la ligne de départ, dans un peleton de 400 coureurs.
Une petite montée dans le village, avec un goulot d'étranglement 200 m après le départ, puis le passage dans le tunnel sous les Pénitents, éclairé pour l'occasion.
C'est ensuite que les choses sérieuses commencent, avec la première montée sur les Pénitents, les blagues vaseuses s'espacent et les respirations s'accélèrent...
Au sommet, le Toro fait un pause, nous ne l'attendons pas, convaincus qu'il nous rattrapera à la descente...
Après quelques lacets, je double deux concurrentes mais Gorouille reste scotché derrière.
Le parcours retraverse le village, sous les encouragement des courageux villageois levés à l'aube, il y a même un guitariste !
Ensuite c'est une longue montée jusqu'au point culminant de la course, sur le plateau de Valensole. Il commence à faire chaud, mais la pente bien que raide est relativement constante. C'est dans cette côte que le Mouflon me double, mais je ne l'apprendrai qu'à l'arrivée: trop absorbés dans notre effort, ni lui ni moi ne nous sommes vus !!!
Grande descente, ravitaillement solide, puis montée sur une piste pour digérer. Devant moi, un couple discute tranquillement alors que je suis au taquet !!! Dégoûté, je finis par les dépasser avant le sommet, ou un signaleur nous signale le début de la descente, assez raide et pierreuse, vers Malijai. Je descend vite, bien concentré en doublant quelques concurrents. A la fin de la descente, le chemin traverse un petit bois et BAM! La cheville!!! M...e ! Ouille, ça fait mal!!! Je marche quelques minutes en claudiquent et en me maudissant... pendant ce temps les quelques personnes que j'avais passées dans la descente me redoublent... Ca m'apprendra à ne pas regarder où je mets les pieds !
Le dernier ravitaillement liquide passé, c'est une dure montée au soleil qui passe encore assez bien. La descente qui suit, par contre, je la fait au ralenti pour ne pas escagasser encore plusma cheville. Elle est difficile, un tapis de feuilles mortes cache des cailloux roulants de la plus fourbe espèce... Dernière ligne droite avant la dernière montée, je retrouve un coureur avec lequel j'ai fait une bonne partie de la course. Au détour de la conversation, qui portait sur les ravitos, je lâche négligemment: "quand je fais du court comme aujourd'hui, je ne prends pas le camelback...". Je ne sais pas si il a cru que je bluffait ou pas, mais ça lui a cassé le moral et il s'est mis à marcher !!!
La dernière montée en zig-zag entre deux pénitents est plus courte que je pensai, je râle un peu d'en avoir gardé trop sous la semelle... Un dernière descente vers l'arrivée sur une pente joliment érodée, j'essaie de rester bien concentré et de ne pas écouter le bruit de l'arrivée... Quelques concurrents s'écartent gentiment pour me laisser passer, le chemin est étroit et une chute serait... malvenue! Hop, cinquante mètres sur un mur, passage sous un petit tunnel et c'est l'arrivée !!! Un flash, c'est le Toro accoudé à une barrière qui vient d'immortaliser ce moment !
Le temps de me gaver de bonbons haribo et je retourne vers lui, le vainqueur toutes catégories avec un temps de course de... 1h !!!!
En marchant en cow-boy je vais me changer rapidement pour ne pas rater l'arrivée du Gorouillosaure qui ne saurait tarder...
Et dès qu'il arrive, pas très frais mais fier, Mouflon, Toro, Gargouille, moi-même et compagnes nous gavons d'un délicieux repas en devisant gaiement !
Bilan:
Impression de facilité, bizarre car j'étais tout de même bien crevé à l'arrivée, et j'ai bien dormi le soir... C'est peut-être la boisson carbuchose-trinitrotoluène-cerise donné au ravitos qui m'a fait ça (j'en ai bien bu 1 L en tout).
Oui mon Bourrin, t'as peut-être raison, l'eau plate c'est bon mais... ya mieux ?!
Ah oui, le temps ? presque 4 h, soit 7,5 km/h pour 30 km et 1400m de D+.
Une très bonne journée, des retrouvailles zanimalesques avec le Toro et le Mouflon, une belle course... tuot bon, yapluka remettra ça le 3 juillet à Puits-Pastis !!!
A+
Langouste
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