Récit de la course : Le Jogging de Namur 2001, par Le Hareng Saur

L'auteur : Le Hareng Saur

La course : Le Jogging de Namur

Date : 9/9/2001

Lieu : Namur (Belgique)

Affichage : 1598 vues

Distance : 15.4km

Objectif : Faire un temps

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Le récit

Salut tout le monde,


La foule demandant et insistant pour recevoir un compte-rendu du jogging de
Namur, le voici donc.

D'abord, en ce qui me concerne, quelques nouvelles. Vous vous souvenez
peut-être que mes derniers "exploits" dataient du 22/4/01, au marathon de
Rotterdam (3.37.15). Avant cela, je n'avais fait aucune compétition depuis
le début de l'hiver, à part un cross.
Après Rotterdam, je me suis rattrapé: en 4 mois et demi, je me suis tapé 14
compétitions, dont l'objectif était notre jogging de Namur (15,3 kms) ce
dimanche.
Arrivée sur les lieux vers 10h, et tout de suite, mes collègues du RC Namur
me demandent d'encadrer avec eux la course des enfants, à savoir les
canaliser pendant 300 mètres. C'est bien volontiers que nous le faisons,
mais je trouvais déjà qu'ils allaient bien vite, ces mômes. Enfin soit.
Echauffement habituel jusqu'à 11h (trottiner, causer, embêter l'un ou
l'autre - pas moi, mais eux, oui, ils font qu'à m'embêter, m'sieur- ,
s'enquérir des objectifs de chacun..., trottiner, ...).
Mes meilleurs temps en 97 et 98 étaient respectivement de 1.00.25 et
1.01.00. Alors quand Olivier (le Mogwai disparu de notre liste, avec qui
j'ai fait le Médoc l'an dernier) m'a proposé de courir en 1h, j'ai accepté,
en me disant que si je craquais sur la fin, j'arriverais toujours dans un
bon temps.
Pour vous dire le (très beau) circuit:
- départ sur 1,5 km en très légère descente puis plat, avec le passage d'un
pont
- 2 kms de montée de la citadelle à du 6 - 8 %
- du km 4 au km 9 petites côtes entrecoupées de plat (bitume ou chemins de
terre)
- de 9 à 10 : ligne droite plate
- 600 m de descente
- 300 m de montée jusqu'au ravitaillent du km 11
- 1 km de descente très raide
- du km 12 à l'arrivée : 3 kms de ligne droite le long de la Meuse et
remontée de la légère descente du départ

Départ donc en 3'47" mais ça me semblait déjà vite, pas trop bonnes
sensations.
Montée de la citadelle dans un groupe avec Olivier qui m'attendait, mais
avec des gens qui d'habitude sont assez loin devant moi. Toujours est-il
que je passe au km 4 en 17'17, soit 1' de plus que lors de mon meilleur
temps. J'étais à peu près 140ème sur 690.
Le problème est qu'il m'a été impossible de remettre de la sauce. J'étais
déjà mort.
Passage au km 8 en 33'30 au lieu de 32'.
Au km 10, je me fais dépasser par 2 filles du club qui me prendront, l'une
1'30", l'autre 30" sur les 5 derniers kms.
Le retour le long du halage a été vraiment dur (encore 3 du club qui me
passentet que je ne peux pas accrocher).
Je termine en 1h03'39" (155ème) vraiment fatigué.

Si je fais le bilan, je retiendrai en négatif: alors que je cours
habituellement sur des distances pareilles en accélérant sur la fin et
reprenant du monde, ici je n'ai rien repris (perte de 15 places)
Par contre, je ne pense pas que j'aurais pu faire beaucoup mieux. Je
termine avec des gens qui d'habitude me battent et je suis à peu près à ma
place. Même des gens beaucoup plus forts que moi ne sont qu'une à deux
minutes devant moi.
Je me suis étonné de la façon dont j'ai pu me faire mal. Ah si je pouvais
me faire mal ainsi sur marathon.....

L'Empereur termine en 1h11'28", mais lui, il fait toujours l'effort après,
ce n'est que deux heures après la course qu'il commence à accélérer ;)))
C'est là que ses qualités d'endurance, de résistance et de vitesse
s'expriment le mieux. Les Leffe s'avalent plus vite que les kilomètres, et
il ne s'arrête pas à 15: il dépasse allègrement la ligne et se retape un
deuxième tour vite fait ;)))

Mon épouse fait le parcours en 1h08'54". Elle m'étonne de plus en plus.
Quand je vois comment je m'entraîne par rapport à elle!!

L'avenir: d'abord guérir pour de bon de cette petite tendinite qui m'embête
depuis le mois de juillet.
Puis: Sedan - Charleville le 7 octobre, course pour laquelle le club
organise un car. J'espère y rencontrer enfin le Papy du Loch Ness.
Ensuite, et enfin, le Sparnatrail, s'ils acceptent des vedettes étrangères,
parce qu'il paraît que là-bas, ils sont peu sociables, ces gens-là;)

A bientôt à toutes et tous.



Pierre Gillain

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