Qui l’eut cru ?

Qui l’eut cru que la Gresylienne reprendrait vie, et de quelle belle manière ! 

 

 

 

D’une coursette de village nous passons à un évènement de la course à pied avec pas moins de 3 courses proposées, et les 3 sont complètes !

 

 

Pour ma part le choix est vite fait, ce sera le trail de 20 kms avec son parcours de serpentin dans Corsuet !

 

 

Et la chance est avec nous puisque depuis mardi il faisait un temps de gueux et aujourd’hui c’est froid mais soleil ! Je retrouve notre bon Namtar paré pour un ultra, et Aurélie pour un nouvel affrontement après Odyssea 2024.

 

 

Le départ est donné avec ceux du 30 kms, descente classique sur le bas Grésy, petit arrêt pipi avorté car les serre-files m’attendent, je remonte vite la chenille des derniers et revient sur Rodolphe alors que nous traversons la zone des Celliers. Nous voici au point « bas » de la course, maintenant c’est remontée en haut de Corsuet.

 

 

Et ça démarre bien (pour moi) puisqu’on attaque des sentiers qui me sont parfaitement inconnus ! Passage devant la carrière, puis lacet, puis un long sentier qui monte en gros faux-plat en forêt. Hélas Namtar ne suit pas, je fais une pause et finalement la remontada me va bien je décide de partir !

 

 

Km5 on arrive sur la crête, mais c’est descente aussitôt, je fonce, pas facile de dépasser mais un petit écart et ça passe toujours jusqu’au bouchon suivant, mais nous voici déjà à un passage bitumé que je reconnais puisque fait en randonnée il y a pas mal de temps, j’ai laissé des forces dans la descente donc c’est marche rapide, je me demande si on va vers le MUR mais non, ouf, on file à droite, gros escaliers avant de rejoindre la fameuse croix blanche sommet de Corsuet !

 

 

C’est parti pour la descente numéro 2 que je savoure bien, les coureurs deviennent plus clairsemés, puis je reconnais un peu mieux ou on va mais malheur, km10 on attaque la 3ème et dernière montée, l’occasion de payer (de nouveau) ma descente et je me fais bien remonter par ceux que je croyais avoir déposé pour de bon, grrrrr

 

 

Enfin la bascule là je sais qu’on a 3 kms de descente avant le long retour sur Gresy donc je donne bien et fais l’effort, même si il y a moins de coureurs (ou plutôt coureuses) devant ! Stupeur km13 one retrouve la route de Corsuet, je suis à distance un gars en noir, une bénévole sur le côté droit je dis une connerie puis elle me crie « à droite à droite », mais il y a un coureur devant ah mais non c’est un joggeur, grrr, au moins on rigole.

 

 

Et on quitte le massif de Corsuet par les gros escaliers qu’on prend dans l’autre sens au GTL, de nuit. BIM nous voici dans Aix les Bains, hou que c’est dur de relancer la machine sur du plat bitume, je serre les dents et tente de rester à la vitesse du trafic ce qui serait déjà bien…

 

 

On remonte sur la nationale mais pas longtemps puisque petit passage à droite ensuite le long du Sierroz et je comprends qu’on va carrément courir dans les gorges, bien pittoresque excellent choix ! Moins facile je fais partie des gens à l’agonie, tandis que certains ont bien des forces pour ce final ! Un binôme de nanas me passe, je m’accroche et réussi à m’intercaler tout le long du passage, mais arrivé au pied de la gare c’est mort moi je n’ai plus de foulée !

 

 

On arrive au château et surprise c’est Philippe qui est là en signaleur !! Donc Cécile ne doit pas être loin et oui elle termine le tour tandis que moi je le débute. Mais c’est difficile de courir j’ai plus de jus ! J’en retrouve avec un gentil couple dont le mec j’avais deviné n’est pas français, mais américain ! On sort du château ça remonte, devant un bon groupe de 5-6 mais loin, tandis qu’un gars en noir me passe, « allez emmène*moi » « vas-y accroche-toi », ouf ça tient, il reste la petite descente avant la montée finale de la mort qui tue, mon gars en noir parvient à garder une petite foulée, moi je peux en terminer sereinement car en mode marche j’ai un peu de gap sur la nana derrière moi et je peux finir à l’aise blaise avec un petit sprint pour grapiller UNE place !

 

 

2h22 pour ce joli chantier de ce dimanche matin ensoleillé, je rejoins Aurélie qui était intouchable, 2h17 pour elle, et vais attendre Namtar avant de rentrer profiter de mon cousin !

 

 

Une bien belle réussite pour cette organisation, de la bonne humeur, des bénévoles souriants, des jolis sentiers, m-e-r-c-i ! C’est pour ces moments-là qu’on court !