L'auteur : elnumaa[X]
La course : L'Echappée Belle - Intégrale - 152 km
Date : 23/8/2024
Lieu : Vizille (Isère)
Affichage : 723 vues
Distance : 152km
Objectif : Objectif majeur
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152 + 380 = un max de fun
Exercice périlleux et de haute voltaren voltige , raconter vite fait bien fête sans se la raconter un combo délire prétentieux à cheval ( enfin non à pied ) entre la Savoie-Isére et le Valais Suisse, des origines à la concrétisation objective et physique d’un rêve ,voilà je divulgâche direct histoire de tuer le suspens on est pas chez Netflix ici c’est radio Numax c’est gratos et ça envoie du stekos de requin albinos ( albacor ceci est pr toi )
13ans d’activisme et de dossards épinglés dans les chemins ça commence à en faire, des chaussures détruites par des traces bien pierreuses et des pierres bien joueuses et des jeux bien tracés et des rêves bien concrétisés, la boucle est bouclée mais non pas vraiment c’est une ellipse voire une éclipse j’espère que vous avez le tps car ça part déjà hors sentier, de travers cette affaire de CR !
Beaucoup de belles histoires de rencontres, de dépassements ( « jpass à droite , non l’autre droite ), de découvertes massives de massifs mastics au quatres coins du globe , enfin surtout le petit coin savoyard dans une sphère d’influence de l’ordre de ce qui atteignable en camion, ou en bateau( ( voir en avion, bouh pas bien ! )
Et dire qu’à la base, c’est la diagonale des fous qui me faisait rêver, et que sauf retourmentent de situation, ça ne sera pas pour cette fois, pas pour cette vie j’entends. Bref y’a urgence mais ça on le sait toustes.
En pré-préambule #1
peut être rappeler une année 2023 marquée par un changement radical dans la ptite vie pépère du Numax avec la prise (de guerre) d’un job de rêve et de rave sans trêve avec un investissement total ne laissant aucune peu de place à une prépa minimale.
Ça donne DNF à l’ultra du Beaufortain, à la BV du col de l’Iseran juste par peur d’affronter la nuit.
Ça donne aussi DNF à la swisspeak 170 à la 1ère BV, bon mis à part Rémi/ Cheville ya personne qui y croyait, surtout pas Numax.
C’est con /comme tous les abandons/ ça sert de leçon / c’est ça qui est bon /grosse introspection qui s’en suit… besoin de retrouver les bases merci Orelsan
Donc intelligemment pour la première fois de la saison, c’est retour à la case trail nnormal (placement produit KIKI Power) ou tu cours sans trop de poser de question sur la gestion de l’énergie avec fin au rupteur de rigueur à la Pirelli ( J Miss You) , du tempo, de l’audace et des traces àbloc.
Et ça déchire tout (enfin pour un ultratouriste de 44ans)
trail du Néron 14ièm ! // combo ultra 103K au trail du ptit saint bernard 7ièm ! // trail de Faverges 61ièm
Le plaisir de courir est bien super présent, les accélérations à mi-course démontrent que le fond demeure et le plaisir encore davantage.
Année 24 punk, pour ne pas imploser en beauté au taf, le diag médical est sans appel :
ULTRA POWER BANZAI!!
En préambule #2
peut être rappeler les fondements, ce qui est communément appelé « la préparation » qui pr Numax n’est que pure spéculation vaguement fumeuse mais fameuse (comprendre : exclusive) et certainement pas avec coach ni exercices sérieux, non déjà les 3- 4 footings hebdos c’est bien et c’est même ça qui fait courir, on ne change pas ( Céline Dion ! ) une équipe qui gagne hein, surtout pas à un âge avancé de M2 ! surtout quand on ne vise plus la gagne.
Aha comme prévu rien ne s’est déroulé comme prévu
Enfin le début, si. Et encore
Déjà un DNS pour l’ultra des Cévennes début mars, panne de motiv à taper les 4h de route pour rejoindre le Vigan tandis qu’une météo incertaine est annoncée.
Pas glopp, si j’avais trouvé un pote pour y aller je ne me serais pas posé de question. Bref.
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Une première expérience bien cool sur l’ultr’ardèche #onlybitume
222Km 4000md+
Quand on pense que ma plus longue course sur route, le sublime tour du lac d’Aiguebelette, fait 17,2 kms et 40md+, les 222 kil 4000md+ ardéchois apparaissent comme uchroniques, du moins audacieux.
Justement y’a de l’idée derrière quand même, je vous la livre, le truc c’était de se forcer à courir dès que l’on peut, justement courir. Et oui y’en un peu dans un cerveau du Numax 24
Et ça, ça s’apprend, justement sur un truc non apparenté à un trail. CQFD
J’essaie de faire des sorties adaptatives, des tours du lac par les petites routes, genre 5 ou 6 heures en mix hybride route/ chemin .. Watcha l’enfer !! mais en fait non je trouve une grande satisfaction à partir depuis la maison , sans voiture la fête est plus folle et surtout plus décroissante #MortAuxBagnoles , j’apprécie tout particulièrement d’aller au village en courant je trouve ça bien cool en vrai. Enfin bref, l’ultr’Ardèche
Donc j’y vais sans ambition mais avec une dette de sommeil énorme (une semaine de Régie Nuits Sonores dans les patounes) Et ça marche, enfin plutôt ça marche en accéléré. Et c’est même vraiment cool en vrai. Pas de trauma, pas d’ampoule. Ambiance intimiste on est une 100aine donc 98 ultrafondues et au moins 2 touristes ^^ Bon ça aurait mérité une vraie prépa spécifique car, pas manqué au bout de 100 kil j’ai plus de quadri et les jambes sont une formidable boule de crampe et d’acide lactique.
Il est 21h quand j’arrive à une « base vie » et je rends le dossard heureux. Ya bien Tidgi et toute la troupe qui tente de me convaincre, un peu d’hésitation mais la perspective de marcher encore 110 bornes fait pencher la balance. Voila, pr les stats les 100kil en 12h et maintenant je sais marcher à 8kil.h les yeux fermés ? Les pieds propres. Ouf le truc. Dla bombe. Presque prêt à y revenir en 25 si maintenu _vraiment le genre de course déficitaire qui repose sur un président et une équipe hyper resserrée qui doivent même donner de leurs proches poches pour que le truc ai lieu_
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On enchaine très vite par le grand raid 73 que j’avais fait ... y’a 10ans !
73Km 5000d+
Les jambes et le corps encore en Ardèche, c’est avec un immense plaisir que je me lance sur ce trail nature et retrouve plein de potes. Je rate Gilles et comme il part devant on ne se verra pas :-/
Le parcours est beaucoup mieux, bien gras, bien tekos. 100% trail
Je parviens à mettre un ptit coup d’accélération sur le dernier tiers et fais une remontada sympathique.
Je foire complètement la stratégie alimentation en restant obtus dans mon véganisme, j’ai faim à partir du 12ièm kil ahah mais quelle tanche. La suite, enfin juste les 60 derniers kil qui restent sont marqués par un déficit d’énergie. Heureusement les patates du mont Pelat et la microsieste associées remettent le réservoir à niveau, et biim, un finish àbloc, ce qui reste jouissif et un peu la marque de fabrique du numax modèle 24. Et hop un opinel ! et des shoes défoncées.
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On enchaine très vite par le trail du Gypaète, fait en 2018.
76Km 4900d+
Les jambes et le corps encore dans les Bauges, c’est avec un immense plaisir que je me lance sur ce trail nature et retrouve plein de potes. Le parcours est beaucoup mieux, bien gras, bien tekos. 91% trail 08% bitume 01% neige. Vraiment très gras, même les sangliers prennent les bifurk ! Je parviens à mettre un ptit coup d’accélération sur le dernier tiers et fais une remontada sympathique. Et un finish àbloc, ce qui vraiment reste orgasmique jouissif et un peu la marque de fabrique du numax modèle 24. Et hop une casquette ! et des shoes défoncées. C’est vraiment un scandale, heureusement que j’y mets pas plus de 20 balles _ merci vinted .
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On enchaine presque aussi vite par le 1er vrai ultra du pg de remise en jambe : Samoens
130kil 9000 md+
Les jambes et le corps encore dans les Aravis, c’est avec un immense plaisir que je me lance sur ce trail nature et retrouve personne mais c’est pas bien grave, je vais m’en faire des potes.
Un peu chelou au départ, le directeur de course annonce qu’on va vraiment en baver, avec un déluge annoncé au petit matin.
Mais je pars confiant et super motiv. Enfin une nuit dehors #nictalope
Ça se corse dans la nuit dans le secteur de Bostans, on se prend des rafales de 100kil, des giboulées, on y voit chi, et plus embêtant jsuis pas assez couvert et les névés sont gelés et, c’est un peu la panique à bord. Gros naze de Numax avec les vêtements certes dans les règles mais pas suffisants.
Bref, dans les névés au milieu des crevasses la concentration est max car clairement, si on se fait une cheville on va les attendre longtemps les secours.
Voilà, la plongée vers la BV1 est aquatique et on patauge dans les torrents pardon singles.
Je me dis que ça va être tendu pour la suite, et pas loupé on arrive à la BV et ils neutralisent la course.
On est rapatrié a Samoens c’est un ballet de SMUR et de coureurs en couv de survie dans une ambiance fin de bal .. ça pue. Grave de grave.
Je rentre en savoie et découvre la triste nouvelle : gros carton à Angolon. Course en deuil.
Mode Grosse Loose. En plus je connais un peu l’orga et ça me touche ++ Pas loupé derrière tous les orgas sont sur les dents et annulent ou neutralisent dès que ça sent l’orage ou le truc foireux.
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Le tps passe.
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On enchaine presque un peu moins vite par le 2ièm vrai ultra du pg de remise en jambe : Montagn’hard
110Km 8800d+
Les jambes et le corps bien reposé cette fois, c’est avec un immense plaisir que je me lance sur ce trail nature et retrouve personne mais c’est pas bien grave, je vais m’en faire des potes. Le début est vite chiant passé les crêtes (oui je suis exigeant), on se tape des pistes de ski et ça j’en ai horreur mais bon c’est la vie.
Ça s’améliore et même ça devient bien cool, on se prend une première drache et je croise Roman le M. Hélico de l’EB à un col dont j’ai pas le nom, et je croise aussi Alexis toujours de l’orga EB qui prépare la PTL.
Je suis EB-cerné !! La suite est super cool, bien raide, en balcon bref c’est le pied et justement, comme j’ai rien branlé depuis le début je commence à me réveiller et à doubler des gens par paquet, on replonge
dans le vallée de Damma , et c’est le drama , bah oui ils neutralisent la course car une dépression est annoncée le soir même …arg #chat noir. Spagrave, on termine via la bifurk , mm pas 70 kil au compteur et pas eu le tps d’allumer le Numax ! Retour en Savoie.
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Le tps passe. Et patatra.
On n’enchaine pas cette fois par ce qui devait être un gros groCs délire, la crossing Switzerland et ses 390 kil 25K de déniv+ entre le lichenchtein et le lac de Genève.
Sportivement ça pourrait le faire mais je suis en léger burn out au taf et j’ai déjà perdu les 5kil de marge, trop peu de sommeil et trop de stress pour n’importe quoi, bref je suis EN VRAC et passe la semaine à ne pas parvenir à me reposer.
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Voilà, après c’est Aout et ça va mieux avec des jolies festivals, qq jolies sorties de 3 ou 4h max jamais plus et plutôt bien moins, la forme revient et la gnac et surtout ..
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On enchaine avec Belledonnes.
#1er objectif
Enfin ! 5ièm EB.
152Km 11390d+ (oui subtilité, 5ou 7 kil de + … méfiance)
Météo géniale mais caniculaire mais il faut choisir, au moins on ne sera pas empêché par la boue.
Début de course dans les temps et la journée déroule bien, plusieurs potes kikoux trop rapides, la montée à la croix se fait par la gauche et redescente à droite (inversion par rapport à mes précédentes EB)
Feu au vert, Jean Collé 2 min d’arrêt, puis la mine de fer etc
Les ascensions se passent bien, les descentes aussi mais je suis lent et prudent, prulent en #VitesseRémi
Déjà le Habert d’Aiguebelle, là faut se méfier mais on connait la musique à force !
Un pti roupillon de 20 min au pied dla vâche , et ça repart bien , sans forcer , sans tomber ni trop s’exciter ( qui fait le malin tombe dans le ravin , c’est le mantra et c’est totalement adapté à cet environnement bien hostile aux genoux, aux clavicules, aux tibias , aux poignets, au cuir chevelu( bah oui on l’oublie souvent , c’est injuste) bref à a tout ce qui se casse / se froisse / se bousille et conséquemment qui réduit les chances de réussite proportionnellement à l’intensité de la chute, qu’il faut donc par tous les moyens proscrire. On s’y perd un peu mais non maman ce n’est pas plus dangereux que de traverser Lyon en vélo tous les jours.
Je suis rejoint puis doublé par une miss bien sympas av qui je vais faire toute la fin mais ça, je ne le sais pas encore. Arrivée au Pleynet BV1 presque pas touché (la blague de base « essayez d’arriver frais MOUARFF » ) pour un arrêt pit-stop le tps de croiser Phil et de refaire les stocks.
On enchaine, avec le premier juge de paix, la P..N de montée au chalet de Tignous. Ça passe plutôt bien mais le sommeil et surtout la faim me tombe dessus. Ah oui, je suis en mode végan donc pas touché aux ravitox .. Donc j’ai plus d’énergie. Mais quelle burne !!! J’ai bien des steaks de soja av moi mais ça fait pas le taf. Ahah trop nase !
Voilà, sommeil et faim la totale, pire qu’en 2021 je n’ai vraiment plus rien dans le réservoir.
1ère sieste de 30 min au pied du feu du ravito sauvage, puis repart mais ça reste fébrile
2ièm sieste de 30 min dans les myrtilliers avant d’attaquer la plongée vers les Gleysins.
A Gleysin une petite soupe pas suffisante, la montée vers l’Oule est laborieuse
3ièm sieste de 30 min ça commence à me gaver surtout que je ne récupère pas.
Puis le final dans les rochers du Moretan, le col, Encore Roman le M. Hélico ;-)
Et hop, la descente de la mort !!
Toujours lent mais avec des bonnes sensations, je marche en gros donc c’est sur c’est facile.
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Arrivée à Périoule, là c’est le déclic , je défonce le ravito , tant pis pr le véganisme.
Pause de 12 min miam compris, et … Biiim retour en farce du Numax
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La suite est envoyée avec aisance et presque rapidité en tout cas mode solo j’croise personne et personne ne me rejoint. A Supercollet ya la team kikourou qui fait mon assistance, c’est énorme !! Ahah trop fort les gars ;-)
On m’annonce super PhiPhi (le gars aux .. Bientôt 700 courses .. Sissi … je ne suis pas marseillais ) à 15min devant. Je repars bien motiv
La section avant les Férices toujours aussi belle et dure, mais sans plus ça reste gentil et long. De toute manière le cerveau a switché en mode niktout . Plus rien ne m’impressionne.
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Sauf le soleil qui lui est franchement du côté des méchants. Dark side of the moon !!
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Val Pelouse et Franch en bénévole de secours qui court de partout pourtant pas encore remis de son ultime et sublime balade en Chartreuse. Deux soupes de pois et ça repart presque à balle, toujours avec ce soleil en mode grille-pain Le plaisir est ultraprésent, au col de la perche c’est bonheur ya la team de choc Ju Vik et la famille Ils tentent de me refourger leur génép mais je suis définitivement un homme alcohol free ( 5ans 5 mois 5 jours ) . Et ça repart, la descente un peu chiante j’ai du mal à accélérer enfin plutôt, du mal à me rentrer dedans. Au dernier ravito je retrouve Philippe G. Il a mal aux pieds, donc me laisse partir mais je le retrouve au dernier sommet, j’ai rien compris , c'est magique Belledonnes et c'est aussi certainement une petite halle des familles ! Je retrouve aussi ma coureuse et son suiveur de copain, on fait un peu la course et c’est cool. Je les dépose dans les dernières bosses.
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Et là, je lâche les chevaux. Mais genre, vraiment. #indescent
Un sprint de 8kil à fond d’balle, je passe plein de gens, je vole presque et c’est le pied total.
Un finish à bloc, pour le style et bref, l’arche et hop, finisher !!
39h et quelques soit bien 3h de plus qu’espéré mais c’est la vie. Sans remettre la frontale.
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Voila, j’ai ma dose de soleil et de cramado, je rêve d’ombre, de nuit, de frais, de lacs gelés et de séances de ciné ou l’on peut être physiquement passif.
C’est bien aussi le ciné pour se changer les idées, y’a pas que les ultras dans les pierres !!
Non mais dans quel monde je vis ^^
Quand je pense à Tortue Trelod qui boucle en 33H, je suis ému et presque pas jaloux enfin bref, trop bien pr lui !! pour moi c’est injouable mais la vérité est ailleurs.
Perso bien super content, pas de blessure, pas de frustration, et un super sac à dos pour frimer dans les rues de Lyon. Bilan 2 journées géniales et une nuit de galérien avec une cause bien identifiée : la bouffe !
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Retour @homz avec la ferme et irréprochable détermination d’en rester là et squeezer la Suisse pour pleins de fausses belles et bonnes déraisons.
Mais c’est sans compter Super Céline Cœur avec les doigts, toujours aussi super et toujours aussi pragmatique sur les sujets ultratrailistiques , je cite « vas-y Numax t’es relou, ne te poses pas de question , tu vas en Suisse et tu te fais plaiz, tu dors quand tu veux , tu randonnes , tu kiffes t’oublies le chrono et ça te ( me/nous ) fera des vacances « !
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Voilà, ça se passe comme ça chez Mc Donald.
#2ièm objectif.
Et c’est encore une fois grâce à Céline que je me retrouve face à mon destin à devoir assumer des choix osés et ambitieux. Là encore et toujours, deux possibilités, soit je ne dis rien à personne comme ça j’la joue discret /profil bas/ et maitrise les conséquences d’un abandon avec tout son lot de frustration autojustifiée.
Ou bien et c’est la direction prise, j’assume et prends le risque d’exploser au grand jour, toute proportion gardée.
L’avantage indéniable que j’ai en tant qu’amateur ultratouriste, c’est que je n’ai de compte à rendre à personne, ni les sponsors ni la team ni les marques ahah
Libre !! Mais faut quand même préparer un peu le bouzin, trouver le matos manquant ( 3615 allo Mazbert )
J’hésite à prendre les bâtons qui pourraient être pertinents passés le cap des 250kil, je les oublie dans le camion. C’est ton destin ! Prends-toi en main . Le sac composé, le matos récupéré et glané, ma chérie embrassée, mes parents rassurés, c’est av beaucoup d’assurance et encore qq courbatures et les coussinets endoloris que je prends la route direction le Bouveret.
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Avant la frontière, dernier SMS à Céline et je vire la carte SIM.
#Punk !!
Faut juste savoir qu’en suisse les comm coutent un rein (la dernière fois pour presque 48h j’en ai eu pr 120 balles juste avec mms et un peu de données). En arrivant au Bouveret je fonce à Migros pour chopper une sim sans abonnement, et là ça aurait pu marcher sauf que mon passeport est périmé depuis 15 jours
Biiim// Pas de sim// Spagrave on improvisera plus tard.
Vla, donc je saute dans le train (j’en oublie les fameux bâtons) avec tout le bordel
Je fais la route _ enfin les rails, faut suivre un peu_ av un coureur qui rejoint son fils Evarist sur la 660.
Sympas et un peu belge de nationalité, je le suis sans poser de question.
Et on débarque a Fiesh après qq changements de train.
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Ça commence à sentir bon. Et c’est super joli !!
Fiesh c’est le lieu d’arrivée des coureureuses 660 qui repartiront à minuit pour rallier le départ a 30 kil d’ici.
Je récup mon dossard la balise le T-shirt magnificos etc et prouve à la gentille bénévole que j’ai bien téléchargé l’appli d’appel des secours . bon forcément comme ya pas de sim ça fait « error réseau » mais elle est rassurée et moi aussi_ qu’elle soit rassurée.
L’idée suggérée par Jano le surfeur des cimes, c’est de squatter les dortoirs bien surs
Ahah . Et ça marche enfin ça dort, j’me calle avec les coureurs vers 20h après avoir bien tout réparti dans les sacs histoire d’être « serein » demain. A 23.45 je vais voir le départ, assez déconcertant car ça part ou pas et de manière désordonnée. ( y’en a mm qui retournent dormir ahah ). Les coureurs sont je trouve plutôt en forme. Bon on est sur Pluton ce sont toustes des personnes aguerries.
Et moi je retourne cette fois seul dans le dortoir pour une vraie nuit comme ça n’arrive jamais avant un ultra. Ce qui est bon signe, ça signifie que je suis no stress. Ou juste fatigué ?!
Au matin je saute dans le train en compagnie d’un 30aine de coureurs qui ont dormi en hotel.
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Et on déboule à Oberwald. Je croise et papote av Galète saucisse qui est aussi détente que moi.
Blablabla le speakeur HURLE dans les enceintes vivement qu’on décolle
On fait une haie d’honneur aux warriors 660 et on enquille, cette fois-ci c’est la bonne OMG !!!
YAPUKAAAA !
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Je pars donc mégamotiv et _ comme pour la corse _ avec le sentiment de surpuissance mentale qui exclut par principe tout abandon, sauf pour fait grave de course ou accident stupide.
Je pars donc minimaliste pour 380 kms sans assistance, sans bâton, sans montre, sans connexion au monde.
Sans objectif à priori mm si on va voir qu’ils vont s’imposer par eux même, sans que je les convoque.
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watcha le pied total en vrai !!! Ya juste à pas déconner et ça va le faire.
Pas déconner, ça signifie de respecter tous pleins de paramètres et process mais pour faire court, pas déconner c’est :
- Rester dans la zone de confort
- Boire et manger en permanence
- Ne pas faire la course
- Ne pas avoiner en descente
- Ne pas tester des nouveaux trucs non validés en amont lors de sorties justement appelées comme telles
- Guetter les signes évidents de fatigue, à la moindre apparition de singe ou de cygne et pire de cynge, arrêter IMMEDIATEMENT toute progression,
- Tester sa lucidité en faisant du calcul mental, ou de la grammaire pour l’ultratraileur modèle S.A. (Scrabble Addict)
- Profiter du paysage tout en scrutant ses pieds, essayez sans déconner c’est tout sauf simple.
- Ne pas se fier au cerveau quand il dit que c’est une discipline stupide, dangereuse, futiles
- Et très important, faire des mini missions, genre le prochain ravito
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La problématique ici étant d’adopter une philosophie de combat pas déconnante sur à minima une grosse centaine d’heures, ce qui on en conviendra aisément relève tout de même d’une sacrée abnégation et d’une propension certaine à l’autocontrôle voir au néofaschisme individuel.
Comme quoi tout est politique !
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Pour revenir sur la stratégie des blocs, la course est découpée en 6 blocs de 50kil pr faire simple avec juste, ah mince en fait y’a 7 blocs dont 6 de 50kil et un bien venère de 80kil.
Bah oui, 6 BV ça fait bien 7 sections, ahah on va bien se marrer ça m’apprendra à éplucher un peu sérieusement le roadbook et à me documenter un peu sur la typologie des environnements traversés.
Rapide calcul sans tenir compte du relief technique ou roulant on peut partir sur 15h par bloc (pause comprise ) et 25 pour le spécial dédicace , 6x 15 + 25 = 115 merci bonsoir
Voila pour la #théorie.
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La #mise en pratique.
Sans montre ni tel allumé faut compter sur ses talents éprouvés d’horloge solaire et lunaire, astral Numax power ! Bon mais en vrai je m’en tamponne un peu ! Revenons à nos mytho/moutons suisses.
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Mission #1 OBERWALD – FIESH 51k
12k 15k 16k 7k / trois bosses / la target : repartir de Fiesh avant la nuit
/…/
🤡BON CA VA ETRE CHIANT DE TOUT DETAILLE 🤡
Surtout que je ne me souviens que de moments … avec tout pleins de trous tout de partout
Surtout que les copaines viennent de publier des récits ou on lit tout le parcours
Va y avoir redite voir plagia !! Shame On Me !!
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Je vais la jouer Numax 45 powerpunk ( un peu de superlatif ça fait pas de mal)
Procéder par aphorisme. Et par bribes de souvenirs et d’impression. Par mot clefs. Par impressions subjectives ..
Pour faire illusion et pour distraire. Bonne chance pour la lecture soit dit en passant.
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« Je pars, oui je paaaars !! et donc mégamotiv et _ comme pour la corse _ avec le sentiment de surpuissance mentale qui exclut par principe tout abandon, sauf pour fait grave de course ou accident stupide *célèbre oxymore, littéralement OXY – MORE
Je pars donc minimaliste pour 380 kms sans assistance, sans bâton, sans montre, sans connexion au monde.
Sans objectif à priori mm si on va voir qu’ils vont s’imposer par eux même, sans que je les convoque ».
Je pars libéré de toute obligation à commencer par celle de devoir se prouver quelque chose.
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Écouter ses sensations et les silences bruyants ou les murmures joyeux des glaciers tumultueux.
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X= -2
Par convention simplificatrice et afin qu’on reste, du reste focus pour éviter les hors-pistes j’ai saucissonné, fractionné et anglicisé le texte en day et night, day#1 c’est dimanche night #1 c’est dimanche – Lundi
Voila c’est plus simple pour moi. Et on s’en fout un peu au bout de 36 heures de savoir quel jour on est, et puis c’est source de perte d’énergie dont j’ai bien besoin pour rester focus sur tous les paramètres de réussite cités plus hauts, et que je vous épargne par soucis de légèreté de cette lecture déjà décousue de ce récit qui n’est plus humble et qui on l’espère toustes retombera sur ses pattes.
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FACILE.
Sans prétendre que ce fut à chaque instant facile, je n’ai éprouvé aucune difficulté majeure.
Démystifier ces aventures pourtant hors norme me semble être une bonne approche.
La préchauffe en Belledonnes était un coup de maitre et je suis bien satisfait de ma « stratégie ».
Détaché et allégé de tout objectif, j’étais le vacancier à qui on vient d’offrir un billet « tour du monde » en 1ère classe avec le buffet à volonté et la CB sans plafond.
Quand la tête y croit, le reste suit. Tellement évident qu’on en oublie les bases.
Ne pas douter, se focusser. Et on n’est pas égaux j’en suis bien conscient.
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RELATIVITE TEMPORELLE .. Oh temps suspend ton vol.
Je cours sans montre par choix néanmoins y’a toujours le portable (souvent obligatoire) à portée de paluche.
Pour le coup sur la SP360, le tel mode avion est éteint bien au fond du sac.
Et là c’est un coup de génie car le temps devient élastique et je retrouve pour la course une cohérence physio en parfaire harmonie avec les éléments.
Dit autrement, mes journées et nuits ne sont plus rythmées que par mes besoins et non par des conventions.
C’est fabuleux et cette déconnexion assumée (j’avais bien prévenu mes proches que je ne serai que peu joignable) est l’un des facteurs évidents de réussite.
Bon là c’était la version punk radical. Ahah mais super tripant.
Je passe les premières 24h sans aucun repère temporel autre que celui du soleil et du bon sens.
J’avais bien repéré qu’ll serait opportun de repartir de la BV1 avant la nuit et j’y parviens. Preuve que ça avance bien, peut-être même trop vite.
Je pousse le jeu à allumer au dernier moment la frontale pour la Night#1, en prenant la roue d’un groupeto de 3 traileurs qui me rattrapent dans l’ascension d’un mur de 2kilomètres de haut vers Saflischpass.
Super tripant. Je sens l’énergie du repas qui afflue et profite d’une pause du trio pour tracer ma route en solo et avec la frontale , ma fidèle petzl 20ans d’âge avec son faisceau tamisé suffisant en montée .
En parlant de montée c’est du dré dans le pentu la pente est vraiment brutale.
Night#1 avalée sans accroc je fais le yoyo avec une super traileuse qui doit faire des minipauses cachées car on se double toute la nuit !
Je commence à rêver d’une course sans aucun repère horaire mais c’est sans compter l’horloge de l’église de la BV2 Eisten qui indique clairement 08h. Raté !
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LES BASES VIE (faudrait vraiment les appeler autrement, là ça fait très militaire B’Retailleau style)
C’est mathématique, plus on avance et moins ya de monde aux BV
En partant de la fin ( #anticonformisme)
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la BV#6 Morgins est bien achalandée et protégée au sol pour ne pas qu’on pourrisse le carrelage ! ça fait penser à ces films de narcotrafiquants ou ils polyanent les sols avant de procéder à des découpes à la tronçonneuse. Oui je suis aussi cinéphile
menu copieux et surtout cuisto sympas qui me propose du rab
stand podo déjà pris alors je me rabats sur une physio-masseuse qui me remet le molet droit à neuf ( tout contracturé le pauvre) , elle constate l’absence d’ampoule ou plaie conséquente , ce qui est selon elle assez exceptionnelle au 335ièm km de course.
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La BV#5 Salvan est déconcertante car on a l’impression d’être à la cave d’un gymnase, mais ya le minimum
Je crois que je m’enfile des pâtes, une douche chaude pour faire plaiz à JucB mais c’est aussi très efficace pour l’hygiène corporel. Et surtout je traine pas car ils commencent à parler de changement de parcours derrière nous .
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La BV#4 Thyon est mitigée, enfin c’est moi qui suis mitigé. Mais c’est grand luxe et miam presque à volonté, la douche chaude, le lit confort, on peut pas emmener le sac dans le réfectoire donc ça c’est relou surtout quil faut préparer les affaires pour 24h. ce qui est difficile quand on a Bruno dans les pattes qui te vend du rêve sur ses ultras et sa Valentina , bref on verra plus tard mais il me déconcentre bien, si bien que je repars avec un sac sur blindé pour affronter la tornade ( qui ne viendra pas ) et zappe la 2ièm frontale. Au top.
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La BV#3 Grimenz est vraiment loin et perdue on ne sait où et on a l’impression de faire le tour de la vallée avant de ENFIN pénétrer un bâtiment accueillant, au menu ya du choix mais toujours ces portions que je juge globalement trop faibles. Enfin je ne traine pas trop sans douche ni dodow et repars à minuit tout pile ou presque
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La BV#2 Einsten est un peu super nulle mais je dis ça à cause du cuisto bien en mode savoyard (radin) qui me sert une demi portion de polenta sans rab sans rien sans sauce alors que j’en mangerai sans mentir 5 fois plus. Obligé d’ingurgiter de l’emmental bas du front et des tucs. Non vraiment c’est pas sérieux alors je trace direct pour espérer trouver un peu (beaucoup ) plus de calories et de chaleur humaine au ravito suivant. Ah oui je change de shoes et enfile un cuissard ¾ , on en reparlera.
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La BV#1 Fiesh est parfaite, je ne prends pas mon sac de voyage mais je défonce un gros plat de riz et une assiette de crudité bien arrosée de sauce et une assiette de dessert. et biim et j’essaie de pas trop trainer
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ASCENSION
Difficile de généraliser, mais j’ai bien kiffé celle de la Golette à la tombée de la nuit et de Susanfe dans une ambiance martienne ( 1ère place ) pendant la NIGHT#4
J’ai un peu subi Anigalp à cause de la faim.
Celle de la cabane brulée est violente pourtant seulement 700m tout comme celle de Furggerschaller, un espèce de mur continue avedc des portions qui avoisinent le 40% ( quand on commence a toucher mes marches avec les mains c’est que c’est pentu ! )à
Gros kiff pour aller a Forclettaz sans difficulté, je suis euphorique il devait y avoir des pilules de carotène ou d’ecstasy dans les portions fabuleuses de raclettomelette homérique du mystique ravito Bluomatt.
L’ascension de l’Arpette se fait au pas de course (tout est relatif au 250ièm) merci la big sieste et c’est drôle de déposer (tout est frelatif ) les randonneurs avec leurs sacs de 25 kgs ( non là c’est pas relatif, peut-être laxatif ?
Pour le col de torrent on a le droit à une petite pluie fine même pas froide on va se plaindre et ça monte facile
Et pour le col de la Meina c’est encore mieux, sans pluie avec le jour naissant et le moral au taquet
Pour monter à la BV#3 je me fais un peu surprendre je n’avais pas compris je pensai à une petite bosse mais non c’est un mur alors je passe en mode TPPDQ **Te Pose Pas De Question. Et ça passe comme une mamie lettrée dans une boite au lettre ( j’ai un doute sur la formule)
Y’aussi les surprises de la fin, toujours courtes mais toujours sympathiques, et plus on sent l’arche arrivée moins on a envie que ça dure, les ascensions.
A ce titre, mention très bien pour le petit mur du col de la fritte, ZE last One que l’on voit bien sur le profil. Ouille !
Ah oui ya des blocs avant augstbordpass, comme en Belledonnes c’est bien la classe mais sur le moment je suis à la ramasse et cherche 1 spot pour siester sauf que non, on a dit pas dans les rochers.
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METEO ALACOOL sauf day#5
Comparativement à la météo hardcore de Belledonnes (oui oui hardcore ) et celle de l’aller des 66K Warriors , on a eu du bol. Déco sous le soleil et crémage solarial en règle , de mémo y’a aussi eu le day#3 sinon c’et nuageux / éclairci pile poil ce qui nous faut. Les nuits furent fraiches et ventées , une pluie fine la night#2
Beaucoup de vent la night#4 , grosse ambiance à Susanfe, gros kif on se croirait sur Mars , avec la fatigue je suis euphorique et en état hallucinatoire avancé. Non la seule relative galère fut la dernière aprem du day#5 , grosse pluie constante après la BV, et bien évidement j’ai pris soin de ne pas prendre ni poncho ni sur-gant, mais jy reviendrai. Et le pluie additionnée à la fatigue extrême, c’est fractal et pour le moins inconfortable.
Comparativement à celle du TOR italien de la semaine suivante, c’est carrément le jour et la nuit.
Et je n’aurai certainement pas autant fait le malin avec des températures négatives et des passages de col en crampon.
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LE DODO Lé OU LEPALA !
J’ai suivi à lettre les consignes de Céline cœur avec les doigts, et à un moment c’est parti en vrille. Enfin à deux moments. Pas eu sommeil les premiers 24h. Les signes de fatigue évidents arrivent avant le ravito de Jungu.
Arrivée péniblement à Jungu , mon pote Bruno me raconte sa life et comme je l’écoute que d’une oreille, l’autre étant attentive à dégommer la salade de patate en self-service ( pas de bénévole, enfin si il doit être planqué au chaud) bref, miam et blabla et je zappe la sieste, forcément dans la foulée j’ai trop mangé et donc, pas sommeil surtout que l’environnement sauvage et empiérré ne favorise pas la chose.
Je trouve néanmoins un coin d’herbe et sombre sans réveil sans rien enfin si avec la veste.
Temps estimé : 20min, fin d’aprem du day#2
C’est magique et je repars AU TAQUET
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J’arrive en trombe au ravito de Tsahelet et file vers Ayer
A la BV de Grimentz pas sommeil du tout alors je siffle une redbull et ça repart fort.
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Toujours pas sommeil et la nuit avec Valentina _ en tout bien tout honneur_ n’inspire pas à la sieste, au contraire notre binôme fent la bise et la pluie ni n’inspire pas non plus à la sieste.
Au ravito d’Evolene en fond de vallée c’est méga humide et tjs pas sommeil, on poursuit et lâche les chevaux et aussi Valentina.
Au ravito de Chemeuille (je kif le nom jsais pas pkoi) y’a pas de dortoir mais y’en encore Bruno qui poursuit son travail sympathique de déconcentration et je n’ose pas faire le sdf et m’étaler sur carelage froid, je trace ma route et me calle 10 min au dessus du ravito et m’endors instantanément.
Temps estimé : 14min ( oui c’est précis) en ce début de day#3 et c’est les bruits de baton d’un warrior 660 qui me tire du sommeil
C’est magique et je repars AU TAQUET pensant que c’est Valentina qui vient de passer.
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Quand j’arrive au col de la Meina ( sublime ) ce n’est pas Valentina mais un warrior qui me dit quil doit accélérer sinon il s’endort. Et il disparait dans ce début de descente super tekos !! watcha
La suite est magique, et comme je vise les 50h au K200 / BV 4 je trace avec un sacré rythme.
A la BV de Thyon je sais qu’il faudrait dormir alors c’ets douche et dodow et on repart
Temps perdu : 20 min sous un plaid sans fermer l’œil ,
le cardio au taquet aussi. Bref, se coucher après le miam c’est nase. Arggg
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Redécollage plein d’entrain, voila. Pifpaf on arrive dans le 1,5 KV vertical entre le col de Chassoure et Lourtier , le jour décline et il est pas le seul. Mais comme j’ai pas de spare frontale, je trace pr espérer arriver au ravito sans remettre la lampe. J’y arrive mm si le dernier kil est funcky ^^ .Et là rebelote, 2ièm erreur, la mm qu’a Thyon
Je me goinfre, j’en reprend puis je vais au dortoir. Apprends de tes echecs qui disaient !
Et là c’est timé , 50 min sans fermer l’œil.
Le cardio àu taquet toussa ./ Arggg
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Je reperds encore 20 min pour rassembler mes esprits et mes affaires pour partir affronter la quand même terrible ascension vers Cabane Brunet. Sur le plateau pas question de dodow à la fraiche car ça pleuviote.
Donc j’avance sans trouver un rythme correcte , et la première partie de la descente super tekos elle aussi est placée sous le signe de l’incohérence, poncho pas poncho je me traine, en plus dans mon souvenir on devaiot remonter sur la crête sauf que les frontales devant plongent vers le bas. Que se passe t-il ?
L’arrivée à Prassurny au petit matin est signe de léger revival et je squeeze le dortoir car forcément, j’ai trop mangé en arrivant ! aha
Après c’est Champex ou j’hésite à me caler sur un banc mode sdf mais ya un P…N de vent glacial et l’humidité efface toute velléité de veillée avec Morphée.
Après on longe le ruisseau donc on ne parle plus d’humidité mais d’un truc transperçant et
MODE ZOMBIE Wai !!
Heureusement dans l’alpage on sort du ruisseau et je me calle sur un lit de gravillons (bah oui l’herbe est trempée mais les cailloux, secs ! ahah la technique de Siou. Je sombre sans réveil sans rien enfin si avec la veste.
Temps estimé : 53 min, début de matinée du day#4
C’est magique et je repars AU TAQUET, enfin quand même ça tire dans le genou et la pose des pieds est très douloureuse … mais ça s’estompe (ou bien j’intériorise) au bout de 30 min et je fais une ascension géniale.
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Et une redescente efficace, l’arrivée du Zouave JuCb est un des moments clefs alors là j’oublie tout.
Mais j’ai retenu la leçon : zombie = arrête tout et pose toi n’importe ou.
Ce que je fais sur le plateau de mont de l’Arpille .
Temps estimé : 23 min, début d’aprem du day#4
C’est magique et je repars AU TAQUET dans la descente ou je prends bp de plaisir sans me gauffrer
Et on arrive assez vite à qq centaines de marches d’escalier prêt à la BV5 Salvan
Moral d’acier pas envie de siester, encore moins quand ils annoncent qu’ils vont faire des coupes franches sur le parcours pour celleux qui arrivent derrière nous.
Watcha ! je trace après la douche
La sublime ascension de la Golette se passe bien, la descente aussi même si le sommeil revient en farce.
( avec l’hallu que l’auberge de Susanfe recule !! )
Et donc là j’ai retenu la leçon je vais direct au dortoir mais celui -ci est dans la même pièce et je suis trop excité pour oser un œil. Alors les deux ça ne sera pas pour cette fois.
Et là c’est timé, 25 min sans fermer l’œil.
Le cardio au taquet toussa ./ Arggg
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Miam et c’est reparti dans la nuit noir. La fameuse night #4
Excitation crescendo le sommeil semble être finalement resté à Susanfe.
Passé le col de ouf, la redescente nécessite une concentration de maboul au milieu des dalles et des hallucinations et de rochers fractals, je vois deux frontales qui me rattrapent
Alors je tente un coup de maitre :
Je me cale juste en dessous du passage méga tekos assis en tailleur la tête dans les genoux en plein milieu du single.
Temps estimé : 4 min, début milieu de nuit dla night #4
C’est magique et surtout, les deux frontales ne m’ont pas rejoint ??
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Bon bah je fais 50mêtres, et je réitère l’expérience !
Jme cale juste en dessous assis la tête dans les genoux en plein milieu du single
Temps estimé : 4 min , début milieu de nuit dla night #4
C’est magique et surtout les 2 warriors 660 me rejoignent et se soucient de mon état.
Je les rassure et le tps de dire merci ils ont déjà 100mêtres d’avance !!
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Bref, on forme le trio de choc. Plus question de dodow.
Pas sommeil, dans un état quand même second mais les hallus sont restées tankés dans la nuit.
A la BV 6 de Morgins, ou j’ai bien décidé de rester avec les 2 warriors, je me calle dans un fauteuil après avoir mangé ( mais non !!! ).
Temps estimé : 09 min, fin de matinée du day#5
C’est magique mais pas super efficace car j’ai pas fermé l’œil !
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La suite et la fin, je pensais me recaler 10/15 min de siestoune mais la pluie et l’énergie à finir le chantier avec le duo efface toute velléité.
Bilan 127 minutes de dodow théoriques, sur 108h 41min ça va j'ai bien optimisé 😊
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Le dodow si on peut appeler ça comme ça dans le camion à l’arrivée est douloureux et complètement décousu
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LES MIAM
Difficile de rester végan, impossible sans assistance ou alors faut avoir du lyophilisé mais bon c’est une autre histoire. Mais globalement, c’est 4 étoiles. Ils perdent leur 5ièm étoile car les quantités sont certaine fois sous -estimée. Des surprises, des pancakes et des crêpes, Faut aimer le fromage.
Beaucoup de chance car aucune nausée, tout est passé comme une raclette dans un estomac de traileur affamé.
J’ai fait comme Franch sur la terminorum, j’ai bp mangé de sucre, ce qui n’est pas dans mon régime actuel. Mais sur les efforts longs, c’est immédiatement digéré.
J’ai eu une fois très faim sur une portion ou j’avais zappé le miam d’un ravito peu fourni mais je ne me rappelle plus lequel. Au bout de 270 kil j’ai la langue gonflée et les lèvres gercées, et le palais plein d’aphtes. Cool, et une haleine de chacal. Qui dit miam dit exit miam et là aussi ça se passe sans encombre.
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Anecdote quand même, comme pour la Corse ou j’avais du mangé de la charcutt et ma transpiration s’en était retrouvé olfactivement modifié, là j’ai l’impression de faire une rando à côté d’un chalet savoyard le 31 décembre !
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ET LE SOIF on y pense 🐫
Oui, comme d’hab je pars avec une grosse hydratation (8litres d’eau pétillante la veille) donc ça gère le day#1, une petite frayeur le matin du day#2 avec un pipi bien jaune.
Je me ressaisi et à partir de là, je bois systématiquement 1litre à l’arrivée aux ravitos ou BV
Eau ou boisson suisse peu sucrée, deux bières sans alcool.
Un peu de café bien moyen mais on s’en contente.
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LES RAVITOZ ( le Z c'est pour Arclusaz )
Fabuleux. Si je retourne dans le Valais ( ?) j’emmène des appareils photo jetable pour tirer le portrait de ces fabulous bénévoles.
Bluomatt était fabuleux au milieu de l’étable,
auberge de Salanfe improbable avec cette équipe de gros bras ( je sais plus comment s’appelait leur team ) et les trois derniers ravitos av Mika qui connait tout le monde et ou on était accueillis comme des princes
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LES ANECDOTES
Déjà dit plus haut
1-Je zappe la deuxième frontale : gros stress toute la night #3
2- Je pars sans caleçon : début de brulure des testicules . j’improvise un slip avec un buff que je dois recaler toute les 10min pendant 48h . au top Numax , tout ça car j’ai eu la flemme d’aller acheter un vrai short avant de partir. Tout se paie cash . C’est le zouave qui sauve ma fin de course en me prétant un caleçon batman , tout est dit.
3-Je fais nimp à la BV 4 , celle ou l’on part pour 80 kil, Bruno me saoule tandis que j’essaie de refaire mon sac dans une pièce sans lumière vraiment pourri , donc résultat je prends le gros sac 20l de Mazbet pour y mettre 2 vestes 1 pantalon gant t-shirt , sans la frontale ni batterie de recharge donc
4- je refais nimp à la BV 5 , sans Bruno cette fois je suis assez grand et tatoué et vacciné , et zappe la veste de compèt.
Et bis répétita à la BV 6 ou je zappe les vrais vêtements de pluie.
Voilà, pas méchant mais bien dans l’impro quand même !
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LES TARGETS
Deux cibles, atteintes :
La base vie de Thyons en 50h (pour taper les 200 kil ) en vrai 50h55 pour 204, 2 kil !!
L’arrivée avant vendredi, en vrai jeudi 22h 40
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LES RENCONTRES
Bruno et sa Valentina, la traileuse de l’extrême qui parle Italien.
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Les glaciers
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Avant la Golette sur une chemin 4x4 , un jeune chevreuil ( ou une femelle ) joue à sauter sur place et je l’oberve pendant bien 90 secondes.
Elle s’arrête lorsque j’arrive dans son champs de vision, elle me fait un clin d’œil !
Je suis sur de l’avoir vu cette scène
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Et surtout Mika et Evarice
Quand ils me rattrapent, Evarice boite méchamment mais on sent une détermination sans faille.
Je décide en accord avec moi-même que je vais terminer avec eux.
Le day#5 est rendu très facile du fait de leur présence.
Un peu de papotage, un peu de pression quand ils se font reprendre par 2 coureurs tandis qu’ils étaient 5ièm et pensaient le rester
Beaucoup d’humilité et d’humidité. De simplicité et d’abnégation car on souffre un peu, enfin surtout eux comparativment avec les 300 kil de préchauffe.
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Magique, puissante rencontre sans lendemain mais qu’importe.
Ils se mettent d’accord pour dire que 660 c’est trop, que 500 ç’eut été plus raisonnable.
Ils ont tous les deux failli abandonner à deux reprises.
Ils sont encore plus rapides que moi en montée, à en pleurer mais c’est sans compter leur bienveillance à mon encontre. Et le fait que je ne constitue pas une menace pour eux.
J’arrive à être un chouille plus à l’aise en descente même si pour moi, la pause des pieds est problématique car oui ça y est, ils ont double de volume et la plante présente un profil arrondi.
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Voila. Le finish avec eux est lunaire et improbable. Dans la dernière descente qui en fait s’éternise d’abord par un replat mortel pour le moral , on voit débarquer un gars avec des vêtements tout neuf, douché et rasé de près qui guettait Mika. On met 20 min à comprendre que c’est le pote du chef de Mika ( douanier ) et il la joue guide , genre :
Attention pierre
Attention branche
Attention ruisseau avec pierre et branche
Attention , attention !
Ça passe mais après des heures sans personne on hallucine 😅
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Voila, et l’arrivée au Bouveret est encore plus freestyle wtf
On est rejoint par 3 vélos, 2 gamins, 2 anciens, une journaliste, sans doute deux chiens , le pote du douanier , et encore deux personnes bref , on est 14 dans les rues !! Ahah
On passe l’arche dans un presque anonymat, les présents sont la famille et les potes de Mika (star locale suisse ) et la presse locale.Aha et le speeker d’annoncer mes deux compères par leur prénom et.. ah un troisième coureur !! Merci bonsoir
**
LE MATOS
Allez pour aller vite car on commence à en avoir marre.
Je suis minimaliste, manumilitatiste ! mais pas millénariste.
Pour dire que j’ai qd même fait 3 des 4 nights av une frontale petzl du 20ièm siècle à pile avec un faisceau faiblard m’empêchant de tracer dans les descentes mais aussi, économisant mes jambes.
J’avais 3 paires de shoes brooks cascadia (oui celles qui glissent sur les dalles humides) et j’ai alterné ( Merci Jano pour le tips )
Les deux sacs de Mazbert, le petit étant un peu petit mais top pratique et le grand trop grand
Pas de bâton. Là c’est quand même une satisfaction perso. Une forme de fierté, oui c’est possible ! enfin je ne suis pas le premier à faire ça mais tout de même on est minoritaire.
J’avoue quand même que les bâtons courts mis à la mode par Luca Papi et qui accompagnaient Evarice me font bien de l’œil, plus pour soulager les épaules qui au bout de 100heures n’en peuvent plus de supporter deux bras supportant eux même deux mains (gonflées, paye tes paluches XXL ! )
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L’AME DE LA SP
Étrange ultramix hybride entre une course saucisson et un truc international avec des lives et des drôles de drones.
Peu de public quand même, pas une ferveur de ouf exceptée le premier jour.
Bon enfin en bonne personne introvertie ça ne pas déranger
J’ai trouvé l’ensemble hyper bien organisé, du ticket de train au balisage, on sent qu’on est en Suisse, c’est carré. Pas forcément fun mais super efficace. Et très humble aussi.
Mention spéciale pour la plupart des bénévoles dans la plupart des ravitos.
Quand t’as pas d’assistance t’es bien content de trouver une oreille attentive et ce fut le cas. Merci !!!
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PAYE TA TRACE ^^
Le kif absolu sur 380 kil.
Alternance de vallées perdues, de sommet et cols connus, de végétation délirante.
La marche non-stop est enivrante et dans ce décor, elle prend une teinte mystique.
Voilà, pour être honnête ce n’est pas aussi dépaysant qu’en Andorre ( oui je balance !) mais la présence des glaciers sur les premiers 200kil fait monter le curseur.
Et comme dit le Zouave du haut, on ne vient pas spécifiquement pour contempler le paysage.
Ah oui aussi, je trouve génial de traverser une contrée, d’un point A à un point B.
Des glaciers au lac. Ça envoie du bois. Tout ça à la force du corps. Je n’en reviens toujours pas !!!
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Pkoi ne plus JAMAIS DIRE JAMAIS
A travers cette aventure j’ai enfin compris pourquoi les potes kikoux ne jurent plus que par ces formats XXL
Si on aime les nuits sans fin et marcher dans la pampa, c’est le graal.
Pas trop se poser de question juste kiffer.
C’est tellement long qu’on ne se projette pas sur la fin, mais plutôt sur les moyens d’y parvenir.
Je me suis forcément dit il me semble autour du 12O ièm kil que ce serait ZE LAST ONE
Pour finir sur une victoire.
La vérité à J+ 20 c’est que je n’en sais rien.
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Il faut se méfier d’une expérience réussie.
Se méfier de la compétition, pour améliorer un temps … à quoi bon ?
%
J’en sais rien. De rien.
Mais bien entendu que l’histoire ne s’arrêtera pas là !
Comme dit a Jano le surfeur des cimes, la tentation d’aller traverser les Rocheuses américaines ( THE PACIFIC TRAIL CREST ) reste en haut de la pile des rêves.
D’autres traversées pedestres me tentent. Moins loin mais pas moins dépaysant, aller tater dla rocaille britannique ça me ferait bien planer par exemple.
Faudra y aller motivé car il se dit que c’est super roots avec un ravito tous les 50kil ou il y a rien a manger !! aha
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LA DECONNE-CTION
J’ai survécu à 6 jours sans téléphone ni connexion au monde.
Et j’ai vraiment aimé cette OPA contre les accapareurs de tps comme les appelle Céline cœur avec les doigts.
Encore un peu de patience mais viendra le tps sans smartphone. Ni montre. J’y travaille !!
J’ai aussi survécu à la tentation du chrono/ enfin presque cf les targuets
Kif absolu qui a grandement participé à la réussite de cette balade.
A méditer pour la suite.
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LES ENNUITSVRANTES
Les nuits furent magiques et presque trop rapides.
Avec du recul, même la P…N de night #3 fut géniale.
Ds ciels lavés de toute pollution lumineuse, des palettes de dégradés de noir et gris et bleu, ds rochers qui sourient, des visions pixélisées, des torrents bruyants et des refuges qui s’éloignent, des frontales comme des lucioles qui tracent le chemin à venir ou celui parcouru (en marchant ).La nuit … merci.
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LES GLACIERS
Faut venir pour les voir.
Majestueux.
C’est je pense l’une des plus belles rencontres en course avec les non humains.
Glaciers en déperdition. #sollastalgie
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THIS IS THE END _OF THE CR.
Merci d’avoir lu jusqu’ici.
Récit atypique pour un voyage bien déjanté par un ultramarcheur arpenteur.
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Next will be fun ;-)
Numax 🐲
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Post scriptum :
La fabrique à winner ultratraileur // Conseils Jeff Bomberger en bon coach de balade > 50h
- S’économiser en descente = apprendre à ne pas perdre d’energie
- Avoir les bons vêtements et du chaud ! donc sac en conséquence
- Les élites disent dormir très peu sauf Louis Calais : 90min / nuit dés la 1ère nuit
o Accepter de se faire doubler ..
o Cf Victor Richard sur la SP
- Si météo défavorable : attention à l’hydratation !!! se forcer à boire
- Le moindre détail doit alerter = gestion du détail
o Prendre la bonne décision au bon moment
o Rester focus et ne pas attendre : traiter immédiatement
- Un tor se prépare sur 5ans ..
o Pas de grosse prépa les mois qui précèdent !!
o Privilégier les allures lentes
o Réduire les sorties sur les 2 derniers mois
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