Toujours orphelin du Trail Ubaye Salomon, voici que renait une ancienne course avec ce Trail de la Bonette dans le cadre du week-end « Bonette Expérience ». Et comme le dit l’adage de la bible du saucisson, « il ne faut jamais rater une première »

 

 

Et ce dimanche ensoleillé (mais frais !) je me retrouve au cœurs de Jausiers, pour courir ce tracé inédit de 10 kms et 300 d+. Nous sommes 87 coureurs, enfin surtout coureuses, et c’est pas pour me déplaire ! Avec le fidèle Aimé au briefing, le traceur du jour. Recommandation originale, pour les coureurs qui ont intégré le GPX dans leur montre, il faudra « rester vigilant » suite légères modifications de parcours !

 

 

Le départ est donné par Monsieur le Maire, et GO direction le massif de la Bonette. Parti avec les deux serres-files, il ne faut que quelques mètres avant de démarrer la remontada puisqu’une marcheuse s’était glissée parmi les concurrents !

 

 

Même en mode footing je remonte bien du monde, et voici le premier faux-plat, on passe le pont et voici la première montée sur une piste 4x4. Ca marche rapidement, je garde une petite foulée et ce sera la clef du jour puisque je remonte bien mes concurrents randonnée gastronomique. Un binôme féminin me passe, je suis, prend mon mal en patience et repasse, on me revient aussi (une brune) mais qui remarche aussitôt, non non la tactique du jour c’est bien ne rien lâcher et monter au train, régulier.

 

 

Après deux lacets on arrive en vue de la route du Col de la Bonette, pleins d’encouragements qui font du bien, et surtout les positions se figent ! Puisque derrière un trou est formé, et je commence à ne plus reprendre de coureurs.

 

 

Et on continue finalement l’ascension dans le vallon du Lac de Sagnes, et ça devient plus sportif puisque devant moi on est tous au même rythme ! Deux nanas en duel que je ne parviens pas à recoller, bon, il reste 6 kms quand même. Chose sympa, on voit un single en face, il ne peut s’agit que du retour.

 

 

On arrive à un petit col, tiens, des gens, et même un ravito que tous les concurrents de devant ont sauté, bah moi je profite, coca-eau, pâte de fruit, un bout de banane façon namtar et je pars dare dare dans cette descente, à la poursuite de je ne sais quoi puisque je n’ai plus aucun contact visuel. En fait je suis à ce moment-là de la course 35ème !

 

 

Je suis un peu perdu niveau profil, je m’attends à ce que ce soit juste une relance mais en fait non, l’ascension est terminée, on arrive au pont en bas on change de versant c’est le retour ! Message du signaleur « 3 kms de plat et 500m de descente, je ne mens pas ! ».

 

 

Par contre chose moins agréable un coureur est sur mes talons, façon remontada lui aussi ? Bref... Toujours P35 !

 

 

Et la suite, effectivement quelle découverte !!!

Un long et joueur single en mono-trace de derrière les fagots !

Zéro D+, quelques passages plus montagnards, je trace car j’ai la menace derrière, arrive une première petite descente technique, cool, je fais la jonction avec une des deux guerrières de tout à l’heure ! P34, Je file sans demander mon reste, en espérant qu’elle bloque mon poursuivant.

 

 

Derrière je me dis que la brune ne doit pas être loin devant mais non, toujours personne, puis enfin alors qu’on revient dans la vallée, c’est une senior que je vois, en plus d’admirer au loin notre Grande Séolane, majestueuse.

 

 

Je double rapidement, P33 et enchaîne dans la descente, je commence à penser que la brune a dû faire un arrêt pipi c’est fou qu’elle ait creuser autant, et enfin quand arrive le technique je la vois avec un concurrent italien qui nous laisse passer, P32, et je double juste derrière, P31. On est en haut du plan d’eau, je connais bien cette piste descendante 4x4 je fuse en mode enjambées de faizan et double une blonde, P30, et il reste un concurrent que je peux aller chercher pour en finir de cette course en 1h02 à une inattendue 29ème place !!

 

 

Du grand, du beau saucisson !

Ravi de cette course typée cross montagnard, il y en avait pour tous les gouts sous le beau soleil de l’Ubaye !a