Récit de la course : Les Montées aux Refuges de la Vallée du Haut-Bréda - Le Pluviomètre 2024, par BOUK honte-du-sport

L'auteur : BOUK honte-du-sport

La course : Les Montées aux Refuges de la Vallée du Haut-Bréda - Le Pluviomètre

Date : 5/7/2024

Lieu : Pinsot (Isère)

Affichage : 493 vues

Distance : 5km

Objectif : Pas d'objectif

4 commentaires

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Le Pluviomètre 2024

Déjà la manche numéro 2 de nos montées estivales… et pas des moindres puisque c’est l’une des plus dures (ce qui m’avait marqué), mais aussi une des plus belles avec un point de vue au sommet juste splendide… OUI, on va au Pluviomètre !!

 

 

J’arrive large, en avance, et pourtant il y a déjà l’élite qui est présent : marie-madeleine, stéphane, clément, thomas, nico, philippe, norbert et notre gourou gilb-air que j’essaye de nouveau de convaincre de venir ce soir mais il a la tête dure.

 

 

Je me change fissa et pars équipé des bâtons neufs de laure à la poursuite de thomas. Jesuis accompagné de nico, tandis que philippe alias la boussole (joli pseudo tiens) « attends un collègue », oui bah traînez pas trop quand même !

 

 

Je me dis que je la connais bien cette manche, ça fait ma 5ème, je vais pouvoir gérer/doser l’effort. Doser ? Mais on est dans le H-B là, et nico envoie un bon train, on suit avec thomas. A ce moment-là je suis plutôt à me dire est-ce que je monte avec lui jusqu’en haut ou est-ce que je ferai mon effort ?

 

 

Première montée, on traverse la rivière, voici le passage le plus pentu du jour, la forêt interminable. Très vite on rattrape Marie-Madeleine, qui fera le plein de chanterelles, tout en ayant la crainte de se perdre, je lui explique donc l’embranchement à ne pas rater, l’endroit même où philippe alias la boussole (j’aime vraiment bien ce pseudo) fila tout droit et nous fit perdre bien du temps !

 

 

La suite ?

Ben la suite c’est inquiétant ! (sportivement)

Nico, sans bâtons, commence à prendre le large, merdoum, il bluffe où il a la caisse ? Sachant que la semaine dernière il accrochait Tony mais comme je ne savais pas les détails du combat…

Une petite minute je sens qu’il décroche, je reprends espoir, finalement je m’inquiétais pour rien mais que nenni il repart de plus belle et cette fois ça sent vraiment bon pour lui.

 

 

Je regarde ma montre, 40 minutes, il en reste pareil, allez, qui sait…

D’autant qu’on sort (enfin) de la forêt, on passe les herbes, passons le long d’un chalet, je vois nico bien en haut et peut mesurer l’écart et l’écart c’est 2’30 ah ouais… Quand même ! J’en viens même à vouloir m’excuser d’être une menace si ridicule !

 

 

Arrive la seconde épreuve mentale du jour : on déboule sur le vallon et on le voit ce foutu pluviomètre, tout au fond, tout en haut !!! Il est beau, oh oui il est beau, mais bordel qu’il est loin, allez, on baisse la tête, c’est mieux.

 

 

Première pierre je prends bien à droite, puis la pierre blanche, de nouveau à droite, cool pas de patous cette année ! Au loin je vois nico qui RELANCE, devant lui la belle-fille de Clément avec son lest de 10 kil, et Thomas qui a pris le commandement.

 

 

J’arrive pas loin de l’Arpette, surpris que les furieux de derrière ne soient pas encore là ? J’attaque donc la remontée du vallon, les trois de devant me montrent la bonne trajectoire sachant qu’aujourd’hui je veux bien passer sur la gauche. Ca y est, le premier est là et me passe aisément, il a fait un sacré gap, pour ma part je suis préoccupé par mon chrono certes je ne suis pas en forme olympique mais de là à claquer un 1h23, hé bé… Dure la sanction. La sage analyse de ma collègue Claire ultra-traileuse, « cherche pas tu n’as pas fait assez de D+ cette année ».

 

 

Le côté réjouissant c’est que je peux reprendre mon souffle, admirer le panorama sur le vallon de combe madame, écouter Thomas me parler de la sortie hivernale de Clément en face, et savourer l’arrivée de tout ce beau monde cette tribu des adeptes de Gilbert, un par un !

 

 

La suite c’est rigolade, photos, puis descente sauf qu’au loin arrivent « les deux boussoles » alias les deux Philippe mais ça caille quand même donc je descends tranquilou avec Marie-Madeline-Chanterelles et Francine qui chuteront au même endroit (un bâton pété pour Francine, nouille !), avant de filer à l’apéro gargantuesque au bord du lac de Fond-de-France et vivre des moments qu’on ne peut pas raconter ici comme quand les jeunes filles demandent à Norbert ce qu’il fait dans la vie ou autre moment d’anthologie avec Clément qui analyse frontale 20.000 lumens allumée le mode d’emploi de sa lampe de camping qui a eu le malheur de m’illuminer un tant soit peu, le tout en dégustant le bon vin maison à la rhubarbe de Philippe, ouf, il suffit !!!

 

 

Ah que de (nouveaux) souvenirs encore pour un vendredi soir, la légende continue !

4 commentaires

Commentaire de le_griffon posté le 10-07-2024 à 10:37:01

Une question reste sans réponse: le pluviomètre était-il plein?
Sinon bravo Bouk, ça donne envie vos petites montées où il semble régner une ambiance bien sympathique.

Commentaire de BOUK honte-du-sport posté le 10-07-2024 à 10:42:06

Il rouille surtout un peu plus d'année en année !!!
Quand est-ce que tu viens voir belle-maman ? Comme ça on covoiture !!!

Commentaire de NRT421 posté le 10-07-2024 à 11:23:19

Donc pour la prochaine édition, plus de D+ en prépa ou lâcher de patous, tu choisis.

Commentaire de BOUK honte-du-sport posté le 10-07-2024 à 12:04:02

Si le loup est exterminé prochainement, on n'aura plus de patous

OOOOOOOOOOOOOOOOOH

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