The wait is over !

L’attente est terminée !

C’est parti pour un nouvel été dans le Haut-Breda, loin de la bêtise humaine !

 

 

Et quelle reprise : une nouvelle manche tracée par le sieur Clément, personnage pittoresque s’il en est de cet étrange pays ! Et donc ce sera le MONT MAYEN, un « carnage » pronostiquera Gilbert à la finale 2023.

 

 

Coup de bol, ce vendredi je ne travaille pas et je me rends avec ma chérie à Chinfert lieu de départ de la manche. On a tout le temps, donc c’est randonnée sur la manche. Arrivé, j’appelle Philippe mais ça décroche pas, j’appelle Gilbert mais ça décroche pas, tant pis, armés de nos bâtons on part sous un temps menaçant mais ça fait des jours que ça menace et que ça ne pète pas.

 

 

On traverse le hameau de Chinfert puis tentons de rejoindre le lieu-dit Clodit mais la végétation a repris ses droits et même si le sentier semble (semblait ?) exister je dois déclarer forfait. On revient sur la route direction le sud mais Gilbert qui appelle « tu es où c’est pas du tout là ! », est-ce du lard ou du cochon ? « tu te crois où ici c’est les montées aux refuges », ok donc le chemin de la carte non c’est pas ça, il faut faire demi-tour et au contraire continuer la route vers le nord, passer la dernière maison, prendre un 180° au sud mais je prend le premier, de nouveau appel il fallait prendre le deuxième à une « sorte de parking » et OUF une flèche rose on commence au bon endroit, déjà 37 minutes de marche !!!

 

 

Et ça démarre costaud, de la piste forestière mais avec un sol pas terrible pas terrible du tout, en tout cas on sent le d+ bordel, et avec le GPS je commence à piger qu’on va rejoindre la crête et ça ne rate pas, quelques flèches de temps en temps avant de rejoindre ce qui semble être une crête avec un ou deux fanions jaunes ( ?). Sont-ce des repères de chasseurs ? Pareil, pleins de bornes avec des chiffes rouges et blancs, une jolie vue sur le Collet (ce sera la seule vue du jour), bon, de toutes façons on file vers le Mont Mayen mais il reste bien 500 d+ quand même.

 

 

Puis le chemin part en patte d’oie, sud-ouest d’un côté, sud-est de l’autre, et les fanions qui vont… droit dans la pente ! Plus de doute permis, ça sent le Gilb-Air cette affaire !

 

 

Et on commence une seconde ascension, après la large piste forestière mais travaillée par les éléments nous voici en pleine forêt, pleine pampa, à lever la tête pour voir les fanions à 25m les uns des autres, une vraie décoration, une véritable fresque, ode à la nature.

 

 

Voilà que maintenant je ne cesse de checker à la montre l’altitude ET la distance pour essayer de mesurer ce qu’il reste, quand enfin, sans crier gare, une mini-clairière, un double-fanion, c’est ça le Mont Mayen ?? Ah oui, il y a même une cloche déposée pour l’ambiance ! 2h22 de marche active dans Belledonne, quelle chance on a quand même :D

 

Le temps de reprendre le souffle (et les esprits), arrivent Thomas, la belle-fille de Clément avec Louisa sa fille de 2 mois ½, le record de précocité est battu !! Et sans crier gare arrivent les furieux, j’avais pronostiqué 40 minutes pour les meilleurs ma chérie ne me croyait pas et en effet ça se gagne en 33 minutes !!

 

Et la suite bah c’est que la clairière s’humanise, 25 sportifs, jeunes, moins jeunes, de tout niveau, de tout sexe, à chacun de trouver son épanouissement ici !

 

 

Une fois les clichés pris on repart pour la descente, bonne nouvelle on prend le sentier que je pensais prendre à la montée en regardant la carte, en passant notamment par le Lac du Mont Mayen, un petit bout de Canada perdu dans la montagne ! Pour la légende, Gilb-air me raconte qu’avant l’apparition du GPS nombre de randonneurs le cherchaient sans le trouver ( !!).

 

 

L’occasion de descendre et de profiter de Francine, de Philippe, de Marie-Madeleine, déjà montés la veille ( !!) pour une longue descente qui se finira en apothéose dans les ronces que je n’avais pas pu dépasser en début d’après-midi !! La boucle est bouclée comme on dit.

 

 

On finira ce vendredi par les traditionnelles festivités à Pinsot, ah qu’on est bien… L’été promet !