Le hamster pailleté, saison 3 épisode 2 : 24h de Peynier  Oublie que tu as aucune chance, sur un malentendu tu peux y arriver. Le Bronzé pailleté.

 

Et oui déjà l'épisode 2, ce n’est pas simple à suivre, mais je vous ai épargné l’épisode 1. Mi-avril : une animation du club pour une belle cause caritative. 24 heures de triathlon où je n’ai pas chômé, malgré des erreurs de nutrition incroyables.

J’ai appris : 1/ Ne pas trop manger en début de course, dès la natation je me suis trop alimenté, et je me suis bloqué l’estomac tout le reste des 24h ; 2/ prévoir des vêtements chauds, avec la nuit et la fatigue on ressent et on souffre beaucoup plus du froid ; 3/ A deux reprises j’ai eu un coup de barre en course à pied, plus aucune vitesse, et à deux reprise j’ai retrouvé mes jambes et une bonne allure ! Sensation que je n’avais jamais ressentie auparavant.

Je pensais que mon cerveau et mon corps auraient désormais en mémoire la possibilité de retrouver des jambes après des passages à vide. Je pensais gagner en confiance, moi qui en manque tant. Quel naïf je fais.

Nabila, sors de ce corps

 

Bon, vous le savez, c’est une constante, un running gag, mais une nouvelle fois, je découvre cette course des 24h de Peynier et je m’inscris 3 semaines avant la course. J'arrive sur cette course sans aucune préparation spécifique. Vous allez me moquer, oui je m’entraine sérieusement, mais, hormis l’animation 24h du club, je n’ai aucune sortie longue de plus de 2 heures en course à pieds au compteur en 2024. Et ma préparation n’est pas du tout cohérente, il n’y aucune homogénéité, aucun ordre et aucune progression, je mêle des préparations et des objectifs de courses opposés. Un clown en short et basket !!!!

Pierre Richard, sort de corps !

 

Les points positifs de cette course : le format de cette course m’attire beaucoup. Le lieu : au pied de la Sainte Victoire, retour à mes origines, auprès de ma famille chérie. Aucun objectif, aucune pression, j’y vais pour prendre de l’expérience, de l’apprentissage, de la connaissance de moi-même. Je vais pouvoir tester des stratégies de course et de nutrition, avec l’aide plus que précieuse de mon cœur Valérie.

Et motivation supplémentaire : le slogan de la course « Oublie que tu as aucune chance, Vas-y fonce ». Et j’ajouterai « On ne sait jamais, sur un malentendu, tu peux y arriver ». C’est toute ma vie.

Jean Claude Dusse, sort de ce corps !

 

Je vous l’épargne, je ne fais pas de compte rendu long comme le bras, j’ai longtemps hésité à en faire un, cette course ne s’est pas particulièrement bien passée.

Et oui, Il n’y a pas de magie, je n’avais pas la préparation, pas les jambes, c’était un jour sans. Mon petit neveu aurait dit ‘‘j’y vais au talent’’, mais je le sais bien que je n’ai pas de talent.

Garcimore, sors de ce corps !

 

Déception supplémentaire, à nouveau j’ai raté ma nutrition de course, dès les 8 heures de courses, je n’ai plus réussi à m’alimenter, je n’arrivais plus qu’à boire de l’eau plate. Estomac à nouveau bloqué dès le début de course. Résultat : peu de force pour courir, beaucoup de fatigue, j’ai perdu sur la balance 3 kilos, 700g de muscles par catabolisme et le reste de masse grasse par lipolyse. Je cours à nouveau uniquement sur la filière lipidique, je ne pourrais jamais performer si je n’arrive pas à m’alimenter. J’espère trouver une solution avec l’aide d’Amandine la nutritionniste.

Maïté, sort de ce corps.

 

Malgré tout, je réalise un kilométrage et un classement convenable, honorable. 4ème au général, 162kms, pour près de 2600m de d+, avec quelques côtes et descentes usantes sur la durée. Une superbe boucle d’un peu plus d’1 kms sur un chemin de balade en colline, avec une superbe vue Sainte Victoire.

Autres points positifs : Valérie m’a à nouveau super accompagné sur cette course, une assistance en or toutes les 1 à 2h, et elle a couru avec moi les 15 derniers kilomètres. Merci Merci Merci ma chérie !!! Samedi après-midi, mon frère et mon petit neveu sont venus courir avec moi quelques boucles, top ! Le lendemain matin, ils grimpaient la Sainte Victoire, on a convenu de se faire coucou de loin, oui, je sais est pas trop fut-fut dans la famille. Et en fin de journée mes parents et ma nièce sont venus m’encourager. 

Ma mère a fait deux boucles, j’aurais pu lui passer mes baskets et mon dossard et en profiter pour me reposer, elle a sacrément performé, bravo et bonne fête maman ! L’an prochain je lui commande une tenue aux couleurs du club. 

Mon père lui, chronométrait mes tours, et vérifiait ma régularité. L'an prochain c'est lui qui me coach. 

On a formé une belle équipe ! Un beau moment en famille.

 

Les organisateurs étaient au top, de supers concerts non-stop tout le samedi, beaucoup d’animations et de spectateurs, des bénévoles nombreux et attentionnés, Rita qui nous encourageait par notre prénom à chaque tour !

 

Voilà, une course compliquée pour moi, je pensais vraiment réussir ma nutrition, c'est à nouveau raté, ce n’est pas rassurant pour mes prochaines courses. Mais malgré tout de bons moments et de bons souvenirs avec mes êtres aimés.

 

Vincent - ''Dossard 83'' ... ''non 63'' ... ''ah OK 163'' !

Oui, je ne vous l'ai pas dit, mais le comptage des tours était fait manuellement par des bénévoles. De nuit les bénévoles avaient du mal à voir mon dossard. Ils lisaient 83, je leur disais ''non 63 !!!'' Ils me répondaient ''ah OK 163''. C'est psychologiquement terrible en fin de boucle de ne pas savoir si la boucle est bien comptabilisée ou pas ...