Comme il y a 2 ans, me voilà aligné sur la Saintelyon après avoir joué le bénévole la veille, pour les coureurs de l'aller de la LyonSaintelyon.
Le dispositif reste le même : sécurisation du passage à la Mulatière, juste après le départ, puis gestion du ravito de St Christo, au plus près de St Etienne.
Cette année, je n'aurai pas à courir de St Christo à St Etienne. La fin de la mission à St Christo permet d'être à l'heure à St Etienne pour le départ de la Saintelyon (c'est bon, çà suit ?). Et tout çà dans la bonne humeur.

 

 

 

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Cette édition va être ma 15°. Je vais donc la jouer à l'expérience car une Sainté n'est jamais gagnée d'avance.

De plus, comme à chaque fois depuis 2017, je double avec Le Puy-Firminy 2 semaines avant. Et cette année, en guise de repos intermédiaire, c'aura été un petit 9 bornes sur une course nocturne locale (Ganatrail), histoire de faire un peu de vitesse. Le "piétinement" en bénévole juste avant n'aide pas non plus au repos.

L'hiver vient tout juste de s'inviter, après 2 jours de pluie quasi continue. Autant dire que même sans précipitation annoncée, le terrain ne sera pas vraiment sec. Et avec des températures bien négatives....

Le fait d'être bénévole permet de partir en SAS préférentiel, ce qui n'empêchera pas de se faire doubler par les autres vagues. Et bien on se poussera !

Après un chouette spectacle de 300 drônes (histoire de montrer que Asics renouvelle son partenariat pour quelques années encore), c'est parti !

 

Sans décrire le parcours, bien illustré surement ailleurs, j'en retiens :

• Un bouchon évité au sortir de Sorbiers, en attaquant le premier single
• La nouvelle portion entre les hauteurs de Moreau et Sainte Catherine : plutôt plaisante et roulante pour un bitumeux comme moi (et puis çà change des autres années)
• Les plaques de verglas façon "champ de mines" : tiens ! "Ca glisse ici ou pas", "Mets les doigts dans la prise pour voir"... Et quelques cas à courir sur les bordures de champ enneigés pour éviter une éventuelle catastrophe...
• Se faire dépasser sur toute la course, y compris avant Soucieu où, pour moi, la course commence toujours ici, à doubler justement. Bref, sans être rapide, ce fut le côté étrange de cette édition.
• Des LSTL très en forme #yaduniveau

 

L'anecdote aura surtout été le tuyau de la poche à eau, gelé juste après Saint Christo malgré une protection thermique.
Pensant que c'était l'embout, je me suis évertué à le tremper dans du thé chaud (seule boisson qui m'aura accompagné à chaque ravito) avant de lever le doute (et enlever la protection pour découvrir le caillot de glace) à... Chaponost... Pas bien...

Finalement l'arrivée se déroulera sans encombre, mais sans accélération non plus. Souvenir de certaines éditions où les 10 derniers km étaient intégralement courus, et ce malgré l'AR... N'importe nawak !

 

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En guise de bilan :

La collection s'agrandit avec cette 15e édition :

 

 

 

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La récupération aura été de courte durée puisque 6 jours après, me voilà aligné sur les 6h de Civrieux, dans le cadre du téléthon.

Avec en prime une victoire avec 57km, malgré des jambes qui ont un peu peiné sur la 2e partie de course.
Cela aura clos le challenge à la con (CALC) 4 courses/4 semaines avec LPF + Ganatrail + STL + 6h Téléthon.

Fin de saison 2023...