Originalité je viens courir ce cross nature de Colombier-Saugnieu, l’occasion de rencontrer toutes les têtes du Club International Cycling & Running Club Bourgoin-Jallieu !

 

 

 

Au programme un 18 kms où je fais tout faux :

-      J’ai mis deux couches alors qu’il fait super bon, le t-shirt suffisait

-      Je prends un camelbag alors qu’il y a deux ravitaillements sur la course

-      S’agissant d’une course « nature » j’ai mis mes trails, bah non il doit y avoir 60% de bitume les genoux vont bien couiner !

 

 

En tout cas la rigolade est au rdv, ça se sent quand c’est un club ou un comité des fêtes aux manettes !

 

 

Démarrage tranquilou avec tous ceux du 9 kms, on file vers Saugnieu, je me cale derrière Amandine, qui fait finalement la jonction avec Valérie donc le binôme s’échappe.

 

 

Beaucoup de mal à rentrer dedans, je n’arrive pas à coller… Et enfin, km3, on commence les sentiers, et les montées, ouf je recolle et dépasse, mais maintenant il va falloir rester devant !

 

 

On traverse le bois de la Garenne, c’est joli tout ça, Matthieu est là en VTT en supporter, et on entame une petite descente, Matthieu me passe « ils sont loin ? », « non juste derrière », « ok j’ai mon objectif ! ». J’ai vraiment du mal et zéro vitesse, « les 60 kms de vélo d’hier m’ont vidé », « bouarf, ça va revenir », et il aura raison !

 

 

 

Cependant place au présent, une nouvelle grimpée, ça me double par milliers et arrivé au sommet, bah oui, c’est Amandine qui me passe, mais ouf ça descend aussitôt et je repasse, ce qui pourrait être un baroud d’honneur !

 

 

Km6 premier ravitaillement, qui fait du bien, c’est la séparation 18km/8km, on part direction plein sud pour une longue ligne droite mais tout en faux plat descendant ! Bien agréable.

 

 

On arrive au second étang, et on repart au loin pour de longues lignes droites, qui épuisent le moral ! Au moins les kms défilent. Je double une joélette, voici le km11, second ravitaillement. Je bois un coup et repars, pouah j’ai pas une grande marge sur Amandine, 150 mètres environ.

 

 

Et derrière une énième petite côte qui pique, là je m’accroche juste à celui qui me remonte, puis au suivant qui me remonte, et tentant de relancer dès le sommet atteint.

 

 

Voici un endroit plus sympa, plus champêtre, je suis avec un gars qui me tire, on revient dans le hameau de Montcul et, ça alors, un berjallien ciel et grenat devant, c’était le binôme de Valérie tout à l’heure ! Il y a 5 coureurs entre nous, mais il reste 5 kms et la dynamique est de mon côté, esprit saucisson quand tu nous tiens.

 

 

Ni une ni deux j’accélère, passe les 5, rejoint mon coéquipier, petit encouragement mais je garde mon rythme et double ceux de devant. Un binôme, « vas-y prends le train », sauf que son pote ne prends rien du tout, j’entends un « non on le prends pas » !

 

 

Retour à l’étang numéro 2, petite boucle, j’aime pas ça car le champ visuel est bien présent, il ne reste que 2 kilomètres mais personne devant alors qu’une dernière côte nous attends, et je n’ose me retourner car il doit y avoir 5 à 10 coureurs qui chassent un pauvre bouk.

 

 

La voici la dernière côte, on se dit qu’elle sera courte, mais à chaque virage non ça continue, un premier coureur me passe et ne veut pas que je l’accroche, puis un binôme que je parviens à tenir. Sur le replat je reprends ma position, je veux surtout qu’ils me gardent avec eux pour limiter la casse, et finalement en bas le gars de devant ne sera pas rejoint, et la dernière côte vers l’arche je tiens devant le binôme et en termine en 1h45 à une étonnante 92ème place sur 182 (presque 50% !).

 

 

A l’arrivée je leur tape la pince, puis vais voir mon prédécesseur « oui j’aime bien les final », ça s’est vu !!

 

 

 

Vite la bière, on encourage ceux de derrière dont Amandine qui m’a poussé et Valérie proche de tous. Encore un bon dimanche !