Un kikoureur se rappelle à mon bon souvenir : unbretonagrenoble !! Et pour (une belle) cause, il a rejoint l’organisation de la foulée nature de st etienne de crossey, une classique s’il en est une !

 

 

 

Ni une ni deux, je suis inscrit, Noruas également présent, et la corne en pacer car même samedi sur place, on ne donne pas de dossard ! Pourtant nous sommes 105 sur le départ du grand parcours. Pas grave

 

 

Sur place, Adrien est au micro, et… pas tellement de têtes connues ! Hormis ce bon vieux loup des steppes !! Ca a changé le saucisson, ou alors on a vieilli lol.

 

 

Au programme sous ce beau soleil un joli trail de 18 kms ponctué de trois ascensions. Fidèle à ma fidélité je pars dernier, et laisse partir les pipelettes Corne & Noruas, d’abors l’infâme ligne droite de plusieurs kms qui est d’habitude notre finish, avant une première descente et un arrêt obligatoire à l’abri des regards.

 

 

A peine 15 minutes de course et je repars bon dernier… La remontada démarre. On traverse une première fois Tolvon, l’occasion de saluer Norman ( !!) et sa petite famille, puis voici la première ascension qui rappelle bien l’utra crazy trail de Champagnier.

 

 

 

Au sommet surprise, la corne m’attend ! On entame la jolie descente suivi d’une jolie jonction vers l’ascension de la Vouise, le loup des steppes avait prévenu que c’était un passage plutôt sympa !

 

 

Voici la seconde ascension, rappel de la Vertivouise courue en mode nocturne, ce coup-ci c’est en journée qu’on progresse, et elle pique celle-là ! Heureusement devant ça souffre plus que nous, et on arrive enfin au sommet, hélas pas de hameau-vieux qui distribue des kits-kats, ça c’est au téléthon !

 

 

C’est parti pour une descente casse-pattes, ah ça passerait plus vite en VTT ! Souvenir de la chenille qui a couru le Grand Duc 2012 ( ?) sur ces chemins. En bas on a droit au ravito qui fait du bien, et on repart pour une boucle dans le bois de la Grattonière, ça a des relents de Chatoyarde ce tronçon, marrant la corne dit pareil, on rattrape un autre binôme masculin, serait-ce le moment d’enfin faire la différence avec le trailer que je ne parviens pas à décrocher depuis la descente de la Vouise ?

 

 

Et nous voici donc à 5 concurrents à 5 kms de l’arrivée, là je serre les dents et produis l’effort, mais ce final est interminable, entre patelins grolandesques, passage dans les champs, remontées de bitume, puis enfin le micro s’entend et dans le final le drame, un peugeot 3008 garé perpendiculairement, on tourne à gauche, tu parles c’est pavillonnaire, l’erreur, vite demi-tour, et un zingue du binôme de tout à l’heure est là, heureusement il ne va manifestement pas faire le sprint et j’en finis en 2h32 à une lointaine 87ème place !!!

 

 

La bière d’arrivée est la bienvenue !

 

 

En tout cas c’est toujours aussi agréable de courir dans ce pays crosseytois, merci à toute l’organisation !