Récit de la course : Sur les Traces des Ducs de Savoie 2023, par Philippe8474

L'auteur : Philippe8474

La course : Sur les Traces des Ducs de Savoie

Date : 29/8/2023

Lieu : Courmayeur (Italie)

Affichage : 1054 vues

Distance : 145km

Objectif : Pas d'objectif

8 commentaires

Partager :

Le récit

Le lien vers le récit sur mon blog

TDS2023


Quelle drôle de course, quel drôle de dossard…

Et ce depuis l’origine.

Après l’incroyable saison de 2022, au moment de programmer celle de 2023, difficile de rivaliser, de trouver un challenge aussi motivant.

La TDS vient un peu par défaut.
C’est un peu un trou dans mon CV (avec un parcours de repli en 2010, et un DNF en 2011) que je cherche à combler.

Je garderais malgré tout la vigilance jusqu’au départ de rester humble, de bien remettre tout en jeux, de n’avoir aucune garantie.

L’intérêt pour la course va grimper par la présence de Julien, puis Nico, et enfin courant Août celle de Yannick, qui se jette dans le grand bain.
Je ne sais pas si l’excitation ne viendra pas plus de la présence de mes deux compères de notre OTMB parcouru ensemble cet été, que de la course en elle-même.

Comme d’hab depuis 2020 j’aborde la course en délicatesse avec mon talon gauche, mais j’ai bien récupéré du Grand Raid Guillestrois, fais quelques belles sorties (trail et vélo) sans générer une grosse fatigue comme ce fut le cas l’an dernier avant l’UTMB.

Par contre, la météo s’annonce bien triste et hivernale.

Quelques impondérables d’organisation avec Yannick :

-          Comprendre qu’au dernier moment qu’un seul sac de délestage nous accompagne (Courmayeur => Beaufort => Cham), et pas 2 (un pour Courmayeur=> Cham et l’autre Courmayeur => Beaufort => Cham) ce qui change un peu notre organisation

-          Attente à Cham pour prendre la navette en raison d’une grosse galère d’organisation pour l’UTMB suite à la surcharge du trafic dans le tunnel à cause de la fermeture du Fréjus (éboulement en Maurienne)

On finit quand même par arriver à Courmayeur, à récupérer notre dossard, finir de se préparer et se diriger vers la ligne.

On se rejoint avec Julien et Nico, venu plus tard en navette… pour attendre un report du départ de 50 min pour permettre aux dernières navettes, et leurs concurrents de nous rejoindre.

Bon le temps passe relativement vite (même debout). On est entassé sur la ligne et on n’a même pas froid.

Claquage dans la main, derniers regards, bonne course les gars !!!

Et c’est parti dans les rues de Courmayeur.

Se laisser porter par le rythme dans les rues de Courmayeur, ne pas trop en donner.

Reconnaitre les rues de Dolonne.

Commencer la montée. Sans bâtons, pour ne pas monter dans les tours et se griller.

Retrouver Sylvain sur le chemin. J’avais vu sur son Strava qu’on devait de nouveau se croiser sur cette course… Après s’être rencontré sur une des rares course de ski alpi que j’ai faite à la Sambuy, on arrête plus de se croiser maintenant sans le chercher ni se concerter : Echappée Belle 2018, Swiss Peaks 2021, UTMB 2022 et donc la TDS 2023.

Discuter un peu, perdre Yannick, puis rejoindre Julien. Se rendre compte que Sylvain et Julien ont une connaissance en commun !

Le temps passe assez vite à 3. Maison vieille.

Je remplis mes flasks et perd mes 2 compères.

Je suis en collant + TS MC + TS ML + Coupe-vent sans manche et me sens bien.

L’ascension se passe bien. Rigolo d’emprunter cette portion à l’envers de l’UTMB.

Mont Favre.

Descente sur Combal. Ça bouchonne un peu par moment.

Cheminement du lac Combal. Le froid est présent. Mais je n’ai le besoin de rajouter une couche tant que je chemine.

Dès le ravito, j’enfile ma veste. Essai de boire chaud, manger un peu et recharger les flasks.

Je repars rapidement. Mais je sens que le froid m’empêche déjà une hydratation correcte.

Avant d’attaquer l’ascension du col Chavanne, il faut que je me couvre +.

Je rajoute un TS ML Warm, un bandeau en + de mon bonnet, et sort les sur-moufles pour les mettre par-dessus mes gants. Avec la capuche de la veste, je suis bien. Il me reste ma polaire dans mon sac (ce sera mon assurance toute la course, je ne la sortirais pas mais serais rassuré d’avoir cette couche au cas où.)

Les conditions sont assez fraiches dans l’ascension et le passage au col avec de la neige. Enorme respect aux bénévoles là-haut !!!

Une fois franchi le col Chavannes, il me semble que cela se calme vite. Et que l’on se retrouve vite dans un chemin assez large, régulier…. Et très très long.

Très très long.

Le jour se lève il me semble quand j’attaque le bout de montée en direction du col du petit Saint Bernard.

La caillante en arrivant au col !!! Légère bruine, vent glacial, ravito ouvert en plein vent. Pas trainé mais faire ce qu’il faut. Du thé chaud+ thé chaud + thé chaud dans les flasks. Croiser Julien qui file sans m’attendre… 30 sec à m’attendre et il aurait fini congelé de toute façon.

Je ne traine pas trop non plus. Le redémarrage est très dur. Il faut passer sous les nuages pour que les choses redeviennent plus ‘’normales’’.

J’essai de laisser filer les jambes sans trop donner. Ça me permet de remonter un peu de monde malgré tout.

Vers le dernier tiers de la descente je retrouve Julien.

On file ensemble. Passage à Seez. Ravito. Alles on s’arrête prendre un coca. Merdum !! J’ai perdu mon gobelet ! Effectivement au Saint Bernard, j’ai eu une alerte mentale dans la façon de le ranger en repartant du ravito, mais avec le froid, les gants, la ‘’lutte’’ pour redémarrer je n’y ai pas assez prêté attention à ma façon de le ranger. ☹

Julien me dit que Marine aura son 2eme gobelet à BSM et qu’elle pourra me le passer. MERCI

On continue. Bon ces cheminements « plats bitumes’’ sont pas ma tasse de thé, mais à 2 ça passe mieux même si j’ai les talons et mollets qui n’apprécient vraiment pas.

BSM, gros ravito intérieur. De quoi essayer de refaire un peu les niveaux après Petit Saint Bernard. Coucou à Marine, je récupère le gobelet de Julien et je les laisse gérer leur ravito. Je grignote et boit de mon côté. Je reviens chercher Julien et on repart ensemble après une vérif sur 3 articles du matos obligatoire.

Bon là on passe sur le parcours de repli… Souvenir de 2011. Ça ne me fait pas vraiment rire… Bon le repli a quand même été amélioré par rapport à 2011 où on avait fait l’intégralité sur le bitume à part le petit bout après les Chapieux. Cette année on aura une belle partie sur les sentiers avant de rejoindre le grand plat avant les Chapieux … Mais il est vraiment très très très long ce repli.

Je suis parti en short depuis BSM. On reste à 2 avec Julien jusqu’à après le premier bout de descente sur le parcours. Bon je n’ai vraiment pas envie de trainer sur ce repli, je sais comment il va être long, donc je reste sur mon rythme et Julien décroche.

Le plat des Chapieux. Purée, ça va être tellement long si je marche… Courir même petit rythme, ne pas trop lever les yeux, mais courir, pas lâcher.

Plein en eau au ravitaillement de la PTL des Chapieux. Raidard en sentier pour remonter vers la route du Cormet de Roselend.

Toujours un peu à la ramasse au changement de déclivité, mais ça passe. Retour sur la route de col. Bitume et long. Très long. Plus en état pour courir. 
Marcher sans rien lâcher. 
Et froid, très froid au fer et à mesure (Short, T-shirt MC + ML et coupe-vent sans manche). La météo est revenue sur le froid bien froid dans la montée.

S’arrêter pour se changer ou continuer à avancer ?

Trop froid pour s’arrêter. Mais de plus en plus froid en avançant.

Je continue malgré tout en tenant tête et ayant opté pour le changement de tenu au ravito.

Bon certains n’ont pas les mêmes problèmes que moi et la plupart d’entre nous. Ça se change tout le long de la route dans les voitures et les camping-cars.

Arrivée au ravito. Vite je m’habille : collant et 1 TS ML Warm en plus + ma veste. Julien arrive aussi. Il me dit en me voyant claquer des dents de rajouter mon pantalon de pluie en +. Bien vu !

Bon je repars avant lui, j’ai trop froid pour attendre alors que mon ravito est fini.

Bien froid au début avec 300-400 m pénible en dévers juste pour sortir du ravito avant de reprendre le chemin normal.

Ascension du Col de la Sauce. Bon comme d’hab. on ne voit pas bien loin devant nous.

Descente… Bon je crois que c’est là : Descente dans la boue de malade. 10 m à faire attention, puis après c’est : dans le lit du chemin avec de la boue jusqu’aux chevilles.

Du délire.

Puis passage du curé.

Puis fin de descente jusqu’au ravito de le Gittaz.

Je ne traine pas et repart assez rapido juste au moment où Sylvain arrive il me semble.

Je me pose la question en partant de quitter le pantalon de pluie, car la météo est un peu meilleure. Je crois l’avoir gardé jusqu’à Beaufort si je ne me trompe pas.

Ça repart en montée. Je me remets dans mon flow. Guère de souvenir non plus. Faut dire qu’on continue à ne pas voir grand-chose.

Pas vraiment non plus de souvenir du col de la Gittaz.

Puis quelques bribes de vues en descendant, mais vraiment surtout l’impression de faire un tour sur nous même sans vraiment rien comprendre et surtout rien voir. Il parait que cette partie est magnifique… Je n’en sais rien 😊

Pas grand-chose non plus à raconter sur la descente à Beaufort… si ce n’est que c’est interminable !

Beaufort, base de vie.

Manger, se changer, changer de chaussure, léger massage et repartir. Coucou Marine et les enfants. Puis Julien arrive. Et Sylvain un peu après.

¾ H vont me suffire. Ça repart. J’écoute les messages en partant. Regarde si Yannick est toujours en course. Lui envoie un message pour essayer de le booster. Malheureusement ça ne suffira pas. L’arrêt se fera à Beaufort pour lui. Dommage. Tu n’avais jamais été aussi prêt. Mais c’était déjà vraiment un sacré morceau pour un premier au-delà des 100 bornes, mais là en plus avec la météo !

J’suis parti avec un collant un peu plus chaud sans le surpantalon qui restera dans le sac jusqu’à Cham.

En partant rapidement je sens que mon lacet gauche est un peu trop serré. Mais un peu de flemme, un peu envie de compenser le fait que j’avais été un peu lâche avant Beaufort, je ne touche à rien en me disant que ça va se détendre un peu.

La nuit tombe à la sortie de Beaufort, je sors la frontale. Reprendre tranquillement pour se remettre dans le flow.

Détour d’Hauteluce ok mais sans plus, à part les bénévoles bien sympas.

Montée… bon pas grand-chose non plus à dire, je ne me souviens vraiment pas de grands choses.

Arrivée au ravito. Bon là pour moi c’était fini on redescendait sur les Contamines. Je ne veux pas comprendre ce que dit le bénévole. Ce qui est annoncé ne correspond à la descente sur Contamines. Mais je ne percute pas. Et puis il fait froid. Je ne veux pas trop trainer.

Là je vais payer sur cette portion. Le terrain hyper boueux est un vrai calvaire. Mes Hierro n’accrochent vraiment rien et je glisse plusieurs fois. C’est épuisant. Mais je ne lâche pas.

Je ne lâche pas non plus quand je comprends que j’ai tout faux sur le parcours. Le prochain ravito ça ne peut pas être les Contamines. Surtout quand on aperçoit là-bas, tout au fond dans la nuit, le grand contournement de vallée que l’on fait pour arriver jusqu’au restaurant du Signal.

Je ne lâche donc pas mais arrivée au ravito, j’éprouve le besoin de souffler un brin malgré tout. Je continue à boire du thé chaud mais surtout je reprends un peu mes esprits. Cette portion m’a bien entamé.

Bon là maintenant c’est bon on descend sur les Contamines ??

Yes.

Allez go.

Pas grand-chose à dire sur la descente, un peu plus tradi, je laisse filer.

Notre Dame de la Gorge-Contamines. Tenir à courir… sinon c’est trop long, bon sang !

Yes, le job est fait.

Ravito des Contamines, sympa l’arrivée entre les bougies. Bien spacieux le ravito. Mais par contre pour se poser et le manger sont séparés. Donc je mange mais ne me pose pas.

Tant mieux, tant pis, en tout cas du coup je n’aurais pas trainé.

Ça repart. Là je connais, on remonte à rebrousse-poil l’itinéraire de mes OTMB, et surtout celui de cette année avec mes 3 compères.

En sortant j’apprend que je suis passé dans les 300. Ça me plait j’aimerais bien garder ce résultat. Donc faut pas mollir.

Le jour se lève petit à petit dans la montée.

Passage au chalet du Truc. Bon je me sens un peu vide. Faut que je mange un truc. Ce sera les gaufrettes Naak sur la table de pique-nique juste après.

Je ne sais plus si c’est là que je me suis rendu compte qu’il y a en fait un vrai problème avec mon lacet gauche. Je desserre mais le mal est fait. Le releveur est vraiment douloureux, et ma cheville est un peu impacté. Je le ressens vraiment dans la descente qui suit. Ça a gonflé.

C’était peut-être plus dans la descente sur les Contamines d’ailleurs que je me suis rendu compte qu’il y avait un problème et que j’avais desserré !

Passage au refuge de Miage. Rangement de la frontale peu après. Allez la montée au Tricot.

Purée j’avais envie de cette montée, d’en donner un peu… mais je suis impacté et n’arrive pas à y mettre du jus. Je paye aussi cette hydratation complétement insuffisante tout au long de la course, à cause du froid.

Merdum !

Elle est quand même chouette cette montée avec ce beau sentier… bon 100-200 m dans un lit de boue juste avant le sommet pour se rappeler la nuit, mais bien content d’arriver en haut !

Même si je sais qu’il reste 2 petits coups de cul encore à mettre.

Allez on repart à la descente… Mais sans passer par l’itinéraire « normal » puisqu’on file sur un sentier en crête bien sympa mais qui fait faire un petit détour.

Ce qui ne dérange pas du tout 2 gars qui, malgré la rubalise en travers du sentier, s’y lance avec enthousiasme et évite le joli petit détour ! Première fois que je vois ça.

Bon par contre de mon côté, le passage en mode descente me défonce bien. Le releveur et la cheville sont bien entamé. Ce n’est pas glop. Et ça coupe le plaisir.

Obligé de m’arrêter un coup, mangé un bout, me dessaper un peu.

Passage passerelle de Bionassay. Je craignais la remontée ça va ça passe. Pareil pour le cheminement à flanc avant d’attaque la remontée à Bellevue. Ça chemine, ça remonte un peu mais ça va ça passe relativement vite (même si je m’entaille la main sur un passage cablé).

Dernier coup de cul, passage au pointage-ravito. Et allez on enclenche la descente.

Bon je suis un peu handicapé avec ma jambe gauche, ce n’est pas la grande fluidité, mais je reste efficace.

Je ne comprends pas le final en arrivant aux Houches et pourquoi on passe autant sur le bitume alors qu’il existe du sentier.

Passage éclair au ravito.

Faut enchainer. Un mec me passe plein d’énergie. Je m’inspire de lui. Je n’aurais pas son allure mais je m’y mets et lâcherais rien jusqu’au bout.

Mais c’est long quand même !!!

Déjà que c’est long dans l’autre sens alors là en légèrement montant !!

Bon, entrée dans Cham, passage aux Gaillands mais c’est encore très très long sur le bitume !

Puis les rues piétonnes, j’embarque un mec avec moi qui marchait.

Yannick au dernier virage.

Je double encore un autre à l’entrée de la dernière ligne droite… Peut-être pas cool de le doubler là, mais finalement j’ai envie de continuer et respecter jusqu’au bout aussi l’effort que je viens de faire.

Passage de la ligne.

Wahouuuu. Ça pas été facile. Ce chantier !

33H22 – 262eme/998 arrivés

On glandouille un peu sur la ligne avec Yannick.

Puis on glandouille à la récup de la polaire et au ravito en attendant Julien.

Et on finit par rater son passage sur la ligne tellement il a boosté depuis les Houches !

On prend quand même une photo sur la ligne.

Immense respect à lui. Il a puisé. C’est beau à voir. C’était un sacré gap pour son premier 100 miles !!

Bon on va glander un bon bout de temps tous ensemble sur l’esplanade d’arrivée, avec Nico et sa petite famille qui nous rejoignent également !

Puis Nico et Julien et leurs familles vont continuer leur séjour pendant que Yannick et moi on va filer se doucher au gymnase puis manger à l’UCPA.

La cheville a bien gonflé et j’ai du mal à marcher.

Retour en voiture à la maison dans la foulée tous les 2. Je m’efforce de ne pas dormir pour ne pas abandonner Yanick au volant.

Retrouvaille avec mes amours pendant que Yannick finit son périple jusqu’à chez lui.

Fin de la semaine UTMB 2023 pour moi.

 

Le bilan de cette course est bien mitigé malgré tout.

Un défaut majeur pour moi sur les courses UTMB (TDS et UTMB en tout cas) est l’obligation de passer 2 nuits dehors avec pour seul intérêt d’assure l’arrivée de l’élite à une heure bankable (et peut-être assurer le gros du passage du peloton au passeur de Pralognan de jour ?).
Alors que les départs au matin permettent de ne passer qu’une nuit dehors pour un plaisir largement multiplier.

Et la météo nous a joué un sale tour cette année (surtout quand en voyant le reste de la semaine).

J’ai fini et j’en suis très heureux. J’ai cette très belle satisfaction.

Mais je n’ai pas du tout retiré, à aucun moment, ce que je viens chercher aujourd’hui sur les ultras.

Ce voyage, cette découverte, cet émerveillement, ces moments suspendus, ce mouvement perpétuel…

Je me suis arque bouter dès le départ sur ma volonté de finir, sur cette inflexibilité.

Mais ce n’est pas suffisant pour moi.

1 mois ½ plus tard je reste d’ailleurs sur ma faim. Pas l’impression, pas la plénitude d'un après-ultra.

8 commentaires

Commentaire de bubulle posté le 12-10-2023 à 22:17:26

Pas cool, les abrutis qui coupent dans la descente du Tricot, quand même... Même les randonneurs qui font ça, je les engueule car le sentier "normal" est maintenant protégé pour essayer de reconstituer l'alpage. Mais, évidemment, l'abruti de base continue à y passer.

Et, sinon, pour les 2 nuits dehors, au moins pour ceux du dernier tiers du peloton, quelle que soit l'heure de départ, les deux nuits, ils se les font...:-)

Sinon, c'est sûr que, pour le côté "découverte" et zen que tu cherches sur un ultra, c'est pas le Grand Barnum qui est bien adapté. Même quand c'est (de loin) le plus beau de ses parcours (car, oui, le passage Gittaz-Lac Noir-Sallestet-Outray-Beaufort, c'est superbe, mais il faut le faire de jour (et par beau temps, là c'était franchement raté).

En tout cas, cette TDS franchement compliquée, il fallait la finir, ça c'est sûr! Bravo!

Commentaire de Philippe8474 posté le 13-10-2023 à 08:24:10

Merci Bubulle pour le commentaire.
Oui effectivement suivant l'heure de départ au matin, il y aura toujours une deuxième nuit dehors à passer, mais est-ce qu'il ne vaut mieux pas avoir une première journée en "pleine" forme au départ malgré tout plutôt que d'être défoncé dès le départ par une nuit blanche? Bon moi je connais ma réponse :)
Et sinon oui franchement déçu de n'avoir pas pu profiter des montagnes traversées :(
C'était comme ça et pas moyen de ne pas accepter ce que nous a donné la météo...
Merci encore

Commentaire de BOUK honte-du-sport posté le 13-10-2023 à 12:30:47

Tu es incroyable c'est un truc inhumain et toi tu racontes ça comme une course à saucisson... J'adore !

Commentaire de Philippe8474 posté le 14-10-2023 à 11:37:39

Triple coeur avec les doigts mon bouk préféré

Commentaire de Arclusaz posté le 19-10-2023 à 00:21:26

Un récit peut être un peu plus détaché que d'habitude qui reflète que tu maîtrises parfaitement ce format mais aussi, comme tu le dis, que la magie n'a pas opérée. Et pourtant, c'est la course de l'UTMB qui passe le plus de temps en Savoie !

Commentaire de Philippe8474 posté le 20-10-2023 à 08:27:18

Je crois qu'on a même pas pu voir qu'on était en Savoie :))
Oui quasiment aucune magie pour moi ce coup-là... La plus belle émotion a été de voir mon pote Julien émus à l'arrivée...
Pas grave on s'est dit qu'on retournerait faire le passeur en Off :)

Commentaire de sylvain73 posté le 08-02-2024 à 11:14:15

Ha je decouvre juste ton recit an remplissant mon kivaou 2024!
C'etait pas une super edition mais je sens qu'en 2024 ca va le faire alors c'est reparti! Tu viens ou tu vas au TOR??

Commentaire de Philippe8474 posté le 09-02-2024 à 18:07:03

Hey, t'as replongé du coup!
Pour l'instant de mon côté j'ai mis une piécette sur le Tor , on verra...

Il faut être connecté pour pouvoir poster un message.

Accueil - Haut de page - Aide - Contact - Mentions légales - Version grand écran - 0.03 sec