L'auteur : Petramala
La course : Le Tour du Mirandon - 11.2 km
Date : 2/7/2023
Lieu : Peyremale (Gard)
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Distance : 11.2km
Objectif : Faire un temps
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Dimanche soir, 25 juin. C'est notre troisième sortie du mois sur le mythique parcours du Mirandon. Celle-ci, à petites foulées ; avant la course programmée la semaine suivante, il s'agit de se faire plaisir et de prendre les derniers repères, sans rivaliser avec le chrono. Alexandre et Jessica ont eu la même idée : ils partent du Deneyriel, quelques dizaines de secondes après nous. Nous effectuons un ou deux kilomètres ensemble, à parler de leur course disputée la veille (Alex a remporté Saint-Christol-lès-Alès, Jessica a terminé deuxième féminine !), puis nous les laissons partir devant ― à dire vrai : nous ne parvenons pas à les suivre ! ―, à la découverte de nos pentes peyremalencques.
Dimanche matin, 2 juillet, le micro de René nous rassemble. Quel joie de retrouver les coureurs ici : la dernière édition remonte à l'été 2019... une autre époque ! Seuls quarante-sept grimpeurs sont au départ, mais ça joue des coudes, tant l'envie de repartir sur ces sentiers enthousiasme le monde.
En pénétrant au Mas Herm, nous saluons Aimée, qui regarde le peloton du haut de sa terrasse et de ses cent-quatre ans ; puis Diego, toujours fidèle au poste d'aiguilleur. En doublant Claude, nous arrivons au Chambonnet, où la route se transforme en piste, où la promenade se change, petit à petit, en lacets montagneux et de plus en plus exigeants. Bientôt, nous dépassons les concurrents qui, partis trop vite, alternent course et marche, ou ceux qui s'offrent une halte raisonnable le temps d'un verre d'eau. Plus loin, ce sont les marcheurs-randonneurs, que nous rattrapons. Tels Polly et Jean-Pierre, mais aussi Pauline et Rosy, qui progressent avec les bâtons.
À hauteur de la dernière côte, nous parvenons à rejoindre Inès, puis Dorian. À partir de là, nous allons courir avec ce dernier (qui terminera premier de sa catégorie), le reste de la montée, passant l'un devant l'autre, puis devant la matinale Alix ; ce, jusque dans la descente vers les Traverses (après le poste ravito, où Jean-Marie nous voit arriver à toute vitesse, ayant àpeine le temps d'attraper son Leica). Confiant par l'avance d'une cinquantaine de mètres sur notre poursuivant, nous sommes surpris par son accélération, alors que nous enjambons le pont des Drouilhèdes. Il a gardé du jus, il fonce, nous prend vite une centaine de mètres, avant de se perdre au loin. Toute cette partie plate n'est pas la moins fatigante : après la descente, il faut relancer, et les jambes ont quelque peu oublié l'exercice.
Surtout, que le petit dénivelé au Malpas achève bien les mollets. Et que dire du final, ce long faux plat jusqu'à l'entrée de Peyremale, et cette montée, que nous affrontons avec Dominique, point tant brutale, mais qui termine bien de ruiner les cuisses. L'arrivée !
Très heureux d'avoir pu renouer avec la plus belle des courses cévenoles, d'avoir même réalisé un chrono inespéré (six minutes de moins qu'il y a quatre ans !). Un seul sentiment domine : que, malgré les doutes et les difficultés rencontrées par l'équipe organisatrice, cette épreuve perdure. Et que tous ces concurrents d'un même élan, le vainqueur Éric, le jeune Orfé, ou encore Nicolas et d'autres, puissent être sur la prochaine grille de départ.
Rendez-vous, le 7 juillet 2024 !
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