6ème édition du Trail de la Mandallaz

 

 

 

Cette année j’innove je regarde vers le Nord et je vais aller tâter de la « Mandallaz » du côté de la Balme de Sillingy, contrée complètement inconnue pour moi.

 

 

La course est annoncée pour 21.6 kms et 900m de D+, avec un joli tracé tout autour de ce massif de la Mandallaz.

 

 

 

Sur place surprise je suis accueilli sur le parking par un traileur connu à la cemise à fleurs, je file au départ je récupère mon dossard et les cadeaux que je planque (une ceinture et une bière !), au micro c’est (encore) Patrick le passionné, et ce seront les deux seules têtes connues du jour !

 

 

En tout cas j’ai mal préparé mon dimanche matin, j’ai froid (pas de bonnet pas de gants) et je n’ai même pas lu le règlement donc pas de camelbag ni de réserve d’eau, je compte sur les ravitaillements mais on le verra c’est une erreur.

 

 

Le départ est donné à 9h, je pars, tiens, pour une fois, bon dernier. Une toute petite mise en route avant d’attaquer la première côte le long d’un cimetière suivi d’un faux plat sur chemin très « sentier sportif », en trottinant je remonte du monde, je sais qu’il y a une barrière horaire donc il y a des optimistes aujourd’hui !

 

 

Km3 on attaque le (vrai) pentu, au moins on sait par où on va revenir car le balisage était dans les deux sens ! Première côte bien sympa, je suis en mode marche, la route est longue, je reste avec une sosie d’Esther qui carbure fort en montée.

 

 

La montée se poursuit avec quelques rares relances, mais on ne voit pas le bout de cette montée, à chaque fois on se croit sur le plateau mais non, et voici le km5 et la première « tête » de la Mandallaz, pour la vue on repassera c’est trop au cœur de la montagne !

 

 

C’est parti pour la descente et là va savoir pourquoi je file en section nique-tout et remonte un PAQUET de concurrents et de concurrentes, vive la descente !!! Mais dans un single ça devient un Holiday on Ice grandeur nature avec cette boue en masse, si bien qu’une gamelle arrive me voici bien sale avec un « gant » de boue tout autour de la main droite qui me suivra toute la course !

 

 

En bas km6.5 je paye cette belle descente et me fais bien reprendre par une petite dizaine de coureurs. Et chose que je ne sais pas à ce moment-là, mais je ne vais plus voir grand monde, véridique !

 

 

Km8 on longe la Mandallaz avant de reprendre la forêt, une féminine me colle puis me passe et disparait petit à petit, tandis que je parviens à recoller un ancien en bleu. Km9 des benevoles indiquent que c’est roulant jusqu’au km14, ok mais c’est loin le km14 et on n’a pas la même définition de « roulant » !

 

 

En tout cas quel labyrinthe !

En tout cas quel terrain de jeu !

C’est selon !!!

 

 

Km11 on ressort de nouveau de la forêt, personne en vue, tandis que derrière ça remonte au train mais rien de bien dangereux.

 

 

On arrive enfin à ce km14, retour sur un peu de bitume et surtout, surtout le plus bel endroit de la course, une vue SUPERBE sur le Lac Léman et sur Genève ! ROYAL ! Ah si seulement ils avaient placé un ravitaillement ici, ce serait top !

 

 

On repart en forêt, retour au D+, un grand maigre en jaune m’a passé, quand soudain je tombe sur des gants neufs, ça doit être à quelqu’un de devant, et effectivement je vois mon jaune en sens inverse !

 

 

Il repart, et hélas ça remonte (enfin) derrière, un ancien annecien et une nana, mais coup de bol une descente s’amorce je mets les watts et file, j’ai encore un peu d’expérience hihi.

 

 

On longe maintenant la forêt côté ouest direction le sud, mes deux acolytes me passent tandis que mon jaune a disparu. (Enfin) voici un ravitaillement, de l’eau, c’est mieux que rien ! On entame la dernière difficulté du jour, et devant la nana… se met à téléphoner, histoire de savoir si son frère a remporté la course !

 

 

 

Et en mon for intérieur je crois connaître le scénario du jour : ne pas trop se faire distancer dans cette ultime montée, pour reprendre en descente la nana, l’ancien, et qui sait le jaune !

 

 

 

Devinez quoi ?

C’est bien ce qui arrive, et même plus tôt que ce que j’escomptais. Tant mieux !

Une descente bien agréable même si les cuissots commencent à couiner ! Bonus je rattrape une féminine !

 

 

Alors que je crois en avoir fini, ah non, c’est une fin façon Trail de la Buisse, mon traileur à la chemise à fleurs qui m’indiquent « une dernière côte », oui, pour mériter la bière, et enfin voici que je rejoins les deux kilomètres du début, pas de menaces derrière, personne devant, je peux finir anonymement ma course du dimanche matin en 2h59 (j’y tiens ahah) le sourire aux lèvres d’avoir découvert ce joli coin.

 

 

Une de plus !