Parce qu'il ne faut pas négliger les préliminaires ...

Vendredi, aller à Strasbourg ...
120 participants annoncés au départ du BRM 200 ...
Après la foule dans la rue en début de semaine, Samedi c'est la foule à vélo  

Au coeur du sujet ... 

Je m'étais facilité la tâche en passant la nuit chez ma fille Amandine qui crèche a 8km du départ, avec Kilian et ses potes pour animer la soirée et allumer les oranges. Mais mauvaise surprise en retrouvant mon vélo au petit matin avec un plat a l'arrière. J'avais prévu d'arriver large pour avoir le temps de papoter avec les copains, c'était déjà mal engagé. Bref, je remplace la chambre pour une fois, je regonfle avec la mini pompe et bon sang, impossible de dévisser l'embout. Je force un peu et évidemment l'obus vient avec … Pfff, cette première chambre est bonne pour la poubelle et je m'y remet avec la seconde. Cette fois ça se passe mieux, mais bon je décolle avec ne bonne demi heure de retard. Et sans chambre pour réparer … Finalement j'arrive pile poil pendant que Nicolas assurait le briefing. Le temps d'un bise à Christine, de saluer rapidement les copains et de récuperer mon carton et j'ai pu accrocher le bout du wagon pour le départ. En bonus Christine m'avait dégoté une chambre de dépannage. Génial.

 

Quelle chance d'avoir pu partir avec le paquet parce que les conditions étaient épouvantables, un vent a de corner les bœufs, de face ou de travers sur les longues lignes droites à découvert d'un début de parcours pas très glamour.
A la première grosse torchée j'ai du lâcher le gros du peloton pour enfiler l’imperméable. Là c'était un peu la débandade sur la route, mais finalement des petits groupes ont pu se former. C’était un soulagement de retrouver la route du vin et quelques bosses. En passant à Chatenois j'ai fait un rapide détour par la maison pour aller regonfler ma roue arrière et mettre une seconde chambre dans la poche, en cas de nouvelle galère.

Ensuite j'ai roulé souvent seul, sur "mes" routes d’entraînement, balançant entre grosses averses et timides éclaircies. Il y avait de sacrées bourrasques dans la descente du Schaentzel, y avait interet a bien tenir le guidon. Un gars était en galère sur un bas coté, un pneu bien arraché et sa pompe défaillante. Je lui prete la mienne, et pas de bol : même bordel que le matin au dévissage. Cette fois fois un bout de l'obus reste planté dans la l'embout de la pompe. Bref, me voilà maintenant avec deux chambres à air, mais une pompe HS. J'espère pouvoir trouver du secours chez Alex au passage à Neubois.
Mais d'abord il faut remonter à La Vancelle depuis Liepvre. Dans la vie normale jamais je ne prend cette route. Un revêtement qui gratte, tout droit et raide, et absolument rien a voir. Mais on retrouve vite quelque chose de plus sympa avec la petite route forestière à Hurst qui contourne le massif du Coucou et permet de rejoindre Neubois.

A l'entrée du village c'est très facile pour aller chez Alex , ça descend tout le temps. Bon, Alex n'était pas là, tant pis. Et donc pour retrouver la trace ça grimpe tout le temps, et bien raide. Encore quelques talus sur la petite route qui surplombe le Val de Villé pour retrouver le pied du col d'Urbeis. Le ciel était noir plus que foncé (une nouvelle couleur, ça vient de sortir), et là je me suis quand même demandé si je n'allais pas renter directement à la maison …

Une averse plus tard je basculais sur Lubine, trempé jusqu'au os. La bifurcation sur la droite à Colroy vers la courte mais redoutable montée vers le Col de Saales permettait de se réchauffer. Second contrôle la haut avant de plonger dans la vallée de la Bruche par la route principale toujours très chargée. Le petit détour par Saulxures et Plaine permettait de retrouver un peu de calme. Et quelques bosses aussi.
C'est a l'entrée de Schirmeck que j'ai aperçu Aurélien a contresens. Quelques minutes plus tard il était a mes cotés et me proposait de m'accompagner pour le retour. Trop bien.

Un ultime contrôle à Grendelbruch et ensuite on trouvait un profil globalement descendant et surtout un vent toujours solide et enfin favorable. Heureusement parce que les dernière lignes droites n’etaient pas plus marrantes que le matin, avec une intense circulation en prime. Nous étions de retour à Mundolsheim vers 17h20. C'était sympa de retrouver là Jennifer et de profiter du petit ravito proposé par les RDS.

Il n'y avait plus qu'a tenir la roue de la mobylette pour rentrer à la maison par la piste du canal de la Bruche, puis par des voies secondaires a travers champs sortis de la poche d'Aurélien. J'ai terminé la journée avec 275 km et 2300d+. Je pense que le dénivelé est erroné, toute la journée j'ai monté des cols avec des pourcentages négatifs … Je me demande si Garmin ne s'est pas vexé depuis que je l'ai comparé à Jupiter !!!

 

MERCI à toute l'équipe des randonneurs de Strasbourg, a bientôt pour le 300 !!!