Ma cinquième Fée Blanche !

 

 

Et comme l’an passé, il n’y a « que » Franck que je retrouve. Et comme le mois dernier, j’ai l’intention de courir la course à ses côtés.

 

 

Particularité cette année, le manque de neige. Mais qui peut dire si c’est le pire que ce que l’on connaitra, ou le moins pire des années à venir ! Profitons du présent, et au demeurant c’est le froid qui, sans être aussi prenant que 2022 (c’était extrême !), est bien là !

 

 

Retrait des dossards efficace, je repars avec un bonnet, un quart de tome des Bauges et une bière, sans compter le calendrier du running 73, je vais pouvoir actualiser le calendrier kikourou !

 

 

Franck ayant retiré au préalable son dossard, il n’arrive que quinze minutes avant le départ fixé à 18h. C’est Patrick Dubouchet au micro, je sais donc à l’avance la connerie que je sortirai en le croisant !

 

 

Traditionnel briefing, sans surprise le parcours est inchangé, mais on se doute qu’il va y avoir des parties « sur terre ». Une mention spéciale à l’organisation qui a maintenu la course, 270 coureurs au départ dont le merveilleux Joël Poncet.

 

 

18h PAN, on part prudemment dans les derniers dans ce départ en montée sèche. Et direct c’est « hard », soit aller chercher le sec voire la neige dure sur les côtés, soit au milieu mais c’est une neige de 30-40 cm toute fondue donc appuis fuyants !

 

 

J’ai du mal à me mettre dedans, et suis déjà à la peine pour suivre Franck ! Le premier kilomètre est tout en montée, et parcouru en 8’’11 avant la descente qui fait du bien. En bas, on repart pour une courte montée le long du tapis, et enfin je commence à me sentir « dedans ».

 

 

On repasse par l’aire de départ, on passe devant le public (nombreux ! il n’y avait pas beaucoup de skieurs en arrivant lol), et je peux dire à Patrick « LA SAINTINNOISE LE 19 MARS PROCHAIN » ! Il rigole et peut enchaîner au micro (il l’organise).

 

 

C’est reparti pour la montée du départ et Franck qui, comme d’autres, se met à marcher ! Hé, c’est pas une rando Franck !

 

 

Surtout que « le plus dur est fait », on sait qu’on va bifurquer à droite pour un long tronçon en faux plat descendant. Par contre il a raison, la course est plus dure que l’an passé avec cette neige molle, ce véritable champ de patates dans lequel on court. A chaque foulée on cherche la moins pire des solutions, prendre l’intérieur, chercher le bord de piste, tenter de courir dans la foulée du prédécesseur, aller chercher les passages secs sous les arbres…

 

 

Km5 je menais le train à l’allure mais met le clignotant, Franck est 10 places derrière, le moindre moment de moins bien se paye cher en nombre de places ! Mais ça repart, et l’objectif est clairement de se maintenir à l’allure du trafic, ce qu’on parvient à faire.

 

 

On passe devant l’arrivée, ça fait déjà 40 minutes de course, je me dis qu’on va croiser le premier mais non, preuve que finalement aujourd’hui cette neige ne permet pas les records.

 

C’est parti pour un long dédale, avant d’aller chercher le lointain « dernier » lacet, avec pleins de montagnes russes avant ! Franck se déclare « mort », allez il ne reste que deux kilomètres ça va le faire, surtout que dans le mur final c’est Fred de Montagnole qui me reconnait et qui fait le pacer aussi pour son Président, rigolo !

 

 

Arrivés en 1h13 satisfaits du job, on ne s’attarde pas, Franck étant attendu et on va surtout éviter de choper la crève !

 

 

Une de plus, si on dit « merci la vie » ça fait gnan-gnan ? Vous avez 4 heures