La Chambérienne 2022 : tout se joue au départ !!

 

 

 

Et vlan une nouvelle Chambérienne ! Pas plus motivé que ça cette année, le parcours est chouette mais le monde bof. Sauf que quand je vois que Manak et la Corne s’inscrivent j’en fais de même.

 

 

Mais le drame va se jouer avant course.

Alors que je suis parti « large », je me retrouve complètement coincé dans Chambéry, entre les travaux et les rues coupées (pour la course !), le temps défile, Icecool bien sympa se propose de retirer mon dossard mais il manquerait mon certif, pouah

 

 

J’arrive enfin à Buisson-Rond, parking complet, je demande si les départs sont décalées, non non, je suis à deux doigts de rentrer regarder le grand prix, quand ça ne veut pas ça ne veut pas, et finalement je me gare comme un gitan devant un feu rouge, il est 19h44 le départ est à 19h50. Arrivé 19h47 au gymnase les bénévoles ont rangé le stand de retrait mais je sais où il est, platement je demande mon dossard « ah mais il manque le certif », « je connais Phi-Phi » tente-je et ça marche la nana dit « allez donne lui » et je lace donc mes chaussures à 19h49 pour ce départ du coup serein, puisque j’aurai pu ne même pas partir.

 

 

Les deux premiers kilomètres dans Chambéry toujours aussi sympa, j’espère voir la Chenille mais non elle a du rester au chaud, je croise néanmoins ma collègue Véronique, et essaye de slalomer avec les jeunes de la course jeune qui ne courent pas droit.

 

 

Arrivé aux escaliers toujours la grande ambiance, et sur les hauteurs je me retourne, les serre-files ne sont pas si loin en dessous !

 

 

La suite ce sera étrange : les coureurs avec les écouteurs qui sont dans leur bulle et ne calculent rien, les blessés (j’en verrai 3 avant le km8, dont un sur bitume), les gens qui descendent limite en marchant ( !), j’ai vraiment l’impression de voir un public de newcomer ce soir.

 

 

Et effectivement dans la montée du km6, on arrive sur les derniers du 10 km, qui ont… des bâtons ! Les pauvres, ça doit être pénible de se faire doubler par ces wagons. Ravito1, tout va bien ! En même temps, je suis dans la gestion, l’objectif du jour étant de ne pas subir la troisième et dernière montée vers la Croix de la Coche.

 

 

La suite on file vers Barberaz, arrêt crotte dans le noir avant d’arriver sur Saint-Baldolph avec le traditionnel salut aux locaux Nicolas et Aurélie (« tu as mangé la tartiflette avant ? »), on arrive au ravito2 et voici la deuxième montée.

 

 

Et effectivement, de nouveau un couple qui fait bouchon, la nana est à la limite des noms d’oiseaux tellement elle galère, je dis gentiment qu’il faut en garder pour la suite quand même !

 

 

Et voici le plus beau tronçon de la course, la jonction vers la montée à la Croix de la Coche, je mets la frontale en mode « plein phare » les gens s’écartent c’est chouette !

 

 

La voici cette troisième et dernière montée qui passe crème, je me congratule d’avoir bien géré la chose, déjà le sommet, et dans la descente alors que je suis seul depuis un bout de temps : un bouchon ! J’essaye de doubler sachant qu’un coureur me fait « attention barbelés des deux côtés » ! Et en fait c’est un couple qui descend… en se tenant par la main ! Ok c’est solidaire, mais ça fait chier tout le monde

 

 

Passage au ravito 3 et c’est la descente finale vers Chambéry, passage par Buisson-Rond, et surprise le dernier km est chronométré, ça tombe bien car je donne tout, j’ai une nana aux fesses ! Et j’en termine en 2h46 pour ce cru 2022.

 

 

Je ne m’éternise pas, c’est qu’il faut vite retrouver ma voiture mal garée !