Retour sur le Trail du Buis 13 ans après ma participation à la toute première édition qui s’était tenue… en 2009 !!

 

 

Cette année c’est original, on se fait la formule duo avec la Corne qui veut courir tranquille. L’occasion pour lui de monter au fameux Grand Ratz.

 

 

Arrivé sur place on voit que d’une part l’organisation est rodée, d’autre part la course est bien populaire malgré un parcours sportif ! 21 kms et 1100 D+.

 

 

On se place en fin de peloton et démarrons tranquillement pour les 3 kms de plat qui permettent d’étaler le peloton. L’occasion de bien regarder le Grand Ratz dont on va faire le tour !

 

 

Km3 les choses sérieuses démarrent, avec une première montée escalier puis single, c’est tôt, on reste à la queue-leu-leu. Et après 1.5 kms comme ça nous voici sur une longue piste forestière légèrement descendante, ouf on s’est défait des gens. Arrive le ravitaillement qui fait du bien.

 

 

On passe devant une cabane de chasseurs, mais arrive plus loin l’impensable : un 4x4 double tout le train de trailers dans ce chemin étroit, arrivé à ma hauteur, je me prend son rétro dans le coude et pourtant je suis bien bien à droite ! D’autant plus idiot, que 300m plus loin il se gare. On a compris qu’il ne faut pas revenir courir ici en dehors de la course.

 

 

Km9 les choses sérieuses démarrent avec l’ascension à proprement parlé, dont j’ai encore souvenir ! Droit dans le pentu, la corne est tranquille, on essaye de doubler mais pas facile le chemin est étroit et les traileurs ont beau suffoquer ce n’est pas pour autant qu’ils s’écartent.

 

 

Arrivé sur le plateau c’est la surprise de tomber sur le sympathique Nicolas Miguet d’Objectif Sure ! Et présence aussi d’autres coureurs supporters. La surprise aussi de voir que beaucoup de concurrent ne sont pas descendeurs, puisqu’on les dépose alors qu’à la montée suivante ils sont tranquilles ! C’est l’aiguillette des posettes ici lol

 

 

En tout cas on zigzag sur le plateau, à un moment (enfin !) on a un chouette point de vue sur la Buisse et le bas-Grésivaudan. Et nous arrivons au ravito2 du km14, qui fait du bien, alors il reste 7 bons kms mais globalement descendant.

 

 

Et effectivement jusqu’au km17 c’est régalade avec des grands sentiers de descente, mais tout a une (triste) fin, voici qu’on se remet à grimper ! Oh la mauvaise surprise !! Je suis cuit, enfin on redescend, mais pas longtemps, à nouveau une montée, on est arrivé pourtant dans le bourg, des bénévoles nous disent « 1,2 km » alors que 20 mètres plus loin il y a un panneau « 2 kms », allez ça sent l’apéro quand même, on arrive enfin au passage piéton il reste moins d’un kilomètre, on se fait dépasser par une nana en furie (« je suis une pistarde » qu’elle nous dira !) et on en termine en 2h48 sous ce beau soleil.

 

 

Une bière, et on se rentre tranquillement !