Le Trail du Tilleul à Thusy (74)

 

 

Troisième étape avec ce bon Namtar, cette fois en Haute-Savoie, sur les sentiers saucissonesques de Thusy, petite bourgade paumée au milieu de nulle part du Groland du centre.

 

 

Arrivée dans le bourg, on se gare, retrait de dossard, tiens je vois que Samuel est inscrit, mince, à Cusy j’avais fini juste devant mais sachant qu’il était accompagnant ! Et pourtant c’est en toute humilité que, comme nous, il part dernier des 87 concurrents du jour.

 

 

Namtar ne tient pas en place et part dès la première côte qui nous fait sortir du village. Le temps est bien menaçant, espérons que ça tienne pour ces 24 kms et 850m de D+.

 

 

A peine 1 km de parcouru qu’on entame déjà une belle descente, l’occasion d’allonger la foulée sans cependant rejoindre Rodolphe, au contraire on me passe « tiens Samuel c’est déjà toi » mais c’est pas du tout lui LOL

 

 

Après 1 km de descente on re-grimpe, assez ardu, et ça y est les masques tombent : les prudents entament la remontée pac-man tandis que les excités du premier kilomètre explosent ! En tout cas la jonction est faite avec Namtar, mais le chemin est long.

 

 

1 km de montée, et c’est parti pour deux kilomètres de descente qu’on fait avec grand plaisir, tandis qu’une petite bruine arrive. Bon, ça va… Les sentiers sont vraiment sympas, les nombreux signaleurs aussi ! Que c’est chouette

 

 

6^ème kilomètre on serpente mais ça bouche un peu dans le single, je fais sauter le bouchon et profite de ces quelques mètres d’avance pour libérer mes intestins d’un poids trop lourd pour un gentil bouk. Juste avant, Namtar m’a confié qu’il allait explosé et que la forme n’était pas là.

 

 

Sorti de mon bosquet, tiens c’est Samuel qui est là tout sourire ! Je relance histoire de vite faire la jonction avec Rodolphe mais rien du tout, et pourtant c’est une belle descente, bon je prends mon mal en patience. Entretemps la pluie s’est arrêtée, on se dit « ouf on n’a eu qu’une bruine britannique » mais VLAN ça se met à tomber dru.

 

 

Km9 une belle montée drue, qu’est-ce qu’on passe notre temps à serpenter j’ai l’impression que les 850 D+ c’est en fait 8 bosses de 100D+, et niveau orientation je suis complètement paumé.

 

 

En tout cas qu’ils sont braves les bénévoles, la pluie est particulièrement locale, parfois c’est sec, parfois ça tombe vraiment.

 

 

Km10.5 j’ai pu rejoindre Rodolphe on arrive au ravito qui fait du bien ! Un verre de sirop et on repart, juste devant Samuel et feu notre bouchon qui va mieux et qui est la vedette du coin puisque tout le monde le salue !

 

 

On est déjà bien fourbu et pourtant, comme dit Rodolphe on n’a pas fait la moitié. Et dans la longue montée qui suit, et dans laquelle on ne traîne pas, il y a pléthore de poursuivants, grrrrr

 

 

Km13 ça fait 3 fois qu’on croit basculer mais tu parles c’est l’histoire de 150m et ça remonte illico ! Quel terrain de jeu n’empêche. Au moins les virages serrés permettent de limiter le champ visuel des poursuivants, et on reste attentif au balisage car devant c’est le néant.

 

 

Km14.5 on est en haut d’une colline on bascule et arrivons dans un hameau, et là malheureusement obligé de stopper, où est la suite ? 20 secondes et on refile, il fallait bien continuer la descente et non rester sur la route.

 

 

Km17 et allez on remonte, j’ai vu que derrière il y avait deux poursuivants dont Samuel. Ma foi on est à balle donc que faire sinon s’en tenir à notre propre rythme. Et Km18 arrive le drame, notre Namtar trébuche et manque de s’accrocher à mon mollet ! Ouf ça repart, l’occasion d’apprendre qu’avec ses outils informatiques, si jamais il ne repart pas Mme Namtar est prévenue !! C’est beau la technologie.

 

 

Km19 tiens on rejoint le GROS peloton du parcours 10 kms, pourtant je pensais qu’ils seraient arrivés depuis longtemps. Au moins cette jonction nous permet d’arriver au ravito2, perso je suis bien entamé, je repars en marchant, Samuel nous passe aisément.

 

 

Et pourtant…

Et pourtant il ne creuse pas, et la suite du parcours c’est essayer de limiter la casse, c’est être pressés d’en finir, sauf que : où est-on ! Et inutile de demander aux signaleurs, ils mentiront ah ah ah

 

 

Enfin km21 on parvient à une antenne, c’est qu’on doit être à un point haut, suivi de longs chemins qui longe une sorte de crête, mais oui, ça sent bon, la fin sera donc 2 bons kilomètres de descente, on en termine à 50m de Samuel (qui l’aurait cru il y a 5 kms), avec un petit sprint final s’il vous plait car un concurrent revenait !

 

 

2h56 pour une belle ballade du dimanche matin, un merci à Rodolphe, un merci à Dame Nature pour ces conditions bien changeantes, de la pluie au soleil, et surtout à l’organisation car je le redis : quel terrain de jeu ils ont ! On reviendra