Cross universitaire

Notre charmant entraîneur de la fac étant blessé les infos sur la courses arrivent au compte goutte, le site de la FNSU nous donne quelques détails. Inscription au bureau des sports de la fac, ça coute rien si ce n'est la licence FNSU. J'en profite pour cumuler les inscriptions avec celles des compet d'escrime.

Maintenant ça reste en sommeille pour laisser la place au travail universitaire.

J-1

J'ai enfin du temps, j'ai une envie furieuse de me dérouiller les jambes mais petit coup de fil de raideur me rappel à l'ordre, repos et économie pour tout déchirer demain. Bien sur je ne sais pas comment m'habiller pour le lendemain alors je demande l'avis de l'homme aux jambes bleues.

Jour J

Matinée relax en cours mais ça s'éternise plus longtemps que prévu donc pas de déjeuner précoce. Résultat j'avale ma portion de pâtes à midi et demi. Fin du déjeuner 13 heures c'est pas top mais la vie n'est qu'une suite de compromis . Je prépare mon sac, comme le font remarquer certains membres de la kikourou gaz team j'ai toujours une tonne de choses inutiles : une tenue complète courte, une tenue complète avec corsaire et t-shirt manche courtes., une « petite » pharmacie de voyage, des affaires de toilettes deux paires de chaussures... et plein de choses inutiles donc forcément indispensable.

Voyage en tram jusqu'au terminus, à une station une petite jeune monte elle est en short, tient une coureuse de cross?

Au terminus ça se confirme, elle vient bien pour le cross. On traverse la rue, elle rencontre de ses copines de la fac. Bien sympa ces cross u on devrait en faire plus souvent.

Retrait de dossard ouvert depuis 13h30, pas de soucis pour récupérer son dossard si ce n'est un vent un peu violent mais pas de pluie. On m'informe que je suis le seul inscrit de ma fac.

Je file me changer dans un buisson pas de vestiaire ici. Manquerais plus que je tombe dans les ronces.

Par dessus la tenue courte je renfile un t-shirt, une polaire une tite veste kikourou par dessus et yop c'est parti pour l'échauffement.

Je me retrouve avec un pistard et un sud américain (vive le cosmopolitisme universitaire), le premier aimerais bien finir dans le top dix, le second se demande dans quelle galère il s'est engagé. L'allure de mise en chauffe est un peu rapide à mon goût et puis j'ai chaud, j'ai pas finis de digérer. Le pistard du fait de ses problème d'asthme veut un échauffement rapide mais pas trop long. Donc nous faisons la boucle en reconnaissance. Le parcours semble d'une platitude, en plus il y'a du vent, bref c'est pas marrant. Par contres des enfants font de la CO dans le parc me laisserai bien tenter pour aller faire le con dans les fourrésmais je suis pas là pour ça.

Retour au point de départ les filles arrivent après 3,6 km d'effort, certaines sont vraiment douées d'autres viennent là parce que c'est universitaire. C'est sympa de croiser des gens qu'on verrait pas forcément sur des courses.

On s'étire tranquillou pendant ce temps. Petite visite dans le buisson retour vers le départ, l'orga nous annonce 3 min avant le départ 165 npm d'un coup. L'adrénaline coule dans mes veines les cornes sortent de mon crane.Je redeviens un barbare, j'adore ce genre d'instant.

On se met en ligne on a le champs pour nous, le seul piège un tas de fumier au milieu du champs.

La Course

30 seconde avant le départ tous en ligne, la niak arrive, on va en découdre.

Coup de sifflet youpi on peut foncer. (même pas un hurlement, c'est dingue comme on est sage)

Le bout du champs petit fossé pour arriver sur le chemin ça se resserre je suis dans la tête de course. Un peu surpris je pensais que ça allait partir plus fort. On se retrouve en peloton sur une passerelle en bois c'est pas terrible mais bien vite on se retrouve sur un chemin en stabilisé. Personne n'ose passer dans l'herbe donc on reste serré. Devant des ronces à hauteur de visage, gants en protection et dans le tas, certains me prennent pour un cinglé.

L'arc de cercle se finit on passe sur une zone un poil humide ça glisse ha on va pouvoir se marrer, ben nan le stabilisé est drainé c'est vite sec. Après 500 mètres de course je me souviens pourquoi je suis là alors je lève le pied et je laisse passer, petite bifurcation avec un fossé de chaque coté, et nous voilà sur un chemin en concassé, vent de face, bon ben on ralentit, j'ai la foulée qui tabasse, les jambes lourdes ça va pas. Au bout de la ligne droite je surveille mon cardio, l'orga m'annonce mon classement je suis 14 ème. J'en ai vraiment rien à cirer. Par contre j'ai un peu chaud sur le visage et je suis tête nue (manque ma casquette fétiche ou mon bonnet), le chemin devient un peu plus grossier mais je me balade c'est toujours plat, quelques grosses branches sont à terre, je vais essayer d'éviter de ma casser la gueule. On retrouve une passerelle en bois plus plat et lisse tu meurs. Épingle à cheveux qui nous fait revenir sur nos pas. Maintenant c'est vent dans le dos, je me sens voler, quelques coureuses nous encouragent , je me balade, limite je m'arrêterais pour taper la discute. Première descente dans le fossé puis ça remonte l'estomac reste dans les talons au passage (je le savais que deux heures c'était trop court pour digérer). On récupère pépère sur le chemin quand le tracé redescend dans ce fossé en plus y'a des orties, et zou on remonte les mains sur les cuisses esprit traileur basique. Chemin stabilisé direction l'arrivée, passerelle en bois.

Départ de la deuxième boucle. Escalier, coup de frein du bestiaux on est pas là pour se faire mal je contourne mais il faut reprendre quelques marches pour sortir du trou. Niark paf paf je suis hors du trou. On repart pour une boucle. Les jambes semblent aller mieux, derrière je creuse l'écart, devant le pistard se tient les hanches serait il carbo?Voilà la portion vent de face des jeunes se baignent dans le Rhône c'est des malades! :shock:Au bout de la ligne droite on m'annonce mon temps de passage. 20 minutes et des poussières. S'il savait comme je suis pas là pour ça aujourd'hui. Je remonte tout doucement sur mon pistard. Il se traîne un point de coté depuis la moitié du premier tour. Je lui propose d'accrocher le train mais il n'y arrive pas. Re vent dans le dos ,je vole ... « mes chers parents je vole,Sans fumée, sans alcool, Je vole », bon fossé en garder sous le pied, puis re coup sur les cuisses no fear, creusons discrètement l'écart. Refossé les photographes sont cachés derrière un arbre. On se lache s'est bientôt le finish, maintenant on est dans un champs le sol est irrégulier, l'herbe est haute alors on lève les jambes. Petite accélération pour le finish youhou, hop c'est fini. On nous donne nos temps on récupère nos dossards. Je pars faire mon décrassage encore deux petits kilomètre histoire de se détendre et de faire un retour au calme.

L'après course

Un petit ravito on discute un peu on fait connaissance. La plupart des gens viennent ici plus ou moins obligé par la fac mais c'est sympa. Ça manque juste un peu de la folle ambiance qu'on trouve sur le bord des pistes d'escrime. Là sono n'a émit aucun son.

Au final sympa les courses le jeudi après midi entre étudiants.