L'auteur : Fab du 38
La course : Pilatrail - 125 km
Date : 4/6/2022
Lieu : Veranne (Loire)
Affichage : 1581 vues
Distance : 125km
Matos : Une bonne paire de chaussure !
Objectif : Terminer
Partager : Tweet
Petit retour sur cette première édition de l’UTRA TRAVERSSE DU PILAT.
J’avais déjà fait 2 fois le Pilatrail au format Tour Des Crêtes (le 42KM) ces dernières années et j’avais été ravi du parcours et de l’ambiance. Avec un ami on s’était promis de faire un ULTRA avant nos 40 ans, il me restait que quelques mois pour tenir cette promesse ✔.
Habitué à faire les courses à plusieurs, je sens bien à l’approche des inscriptions que je ne vais pas trouver de nombreux amis pour m’accompagner entre ceux qui ne sont pas dispo ce jour la ou ceux qui n’ont pas une franche envie de passer 24h en ma compagnie et/ou de nombreuses heures à l’entrainement.
Idem pour la seconde inscription un an plus après pour cause de report du au covid. Ce n’est pas grave motivé comme jamais, c’est décidé j’irai seul et je m’inscris le 1er … arffff il y en a un plus rapide que moi, je serais finalement le second avec le dossard 1701.
Mon plus gros trail était un 87km/5000D+ (qui fut assez dur mais pas insurmontable malgré mon temps de course 😂), j’appréhende un peu mais je me fais un super plan d’entrainement.
Etant du coin, je connais pas mal les sentiers du Pilat, et je décide aussi de faire l’ensemble du parcours sur 1 mois avec 3 sorties de 40km à 45km histoire de reconnaitre les principales difficultés.
Je fais plutôt une bonne préparation les 3 mois avant la course mais avec 2 pépins physiques plutôt handicapant qui m’ont fait peur. Tout d’abord un problème de talonnade que je traine depuis le mois d’aout 2021 et voila que je me bloque le dos 1 mois avant la course, ce qui chamboule pas mal le plan. J’essaie de positiver et me dit que le gros de la préparation est passé et qu’il est plus important de faire la récupération et du jus pour arriver en forme. De toute façon pas le choix donc ce n’est pas la peine de cogiter.
Le jour J approche et je deviens un peu impatient, pêche aux infos, échange sur le forum Kikourou, puis en privé avec « Galak42 » (Laurent) histoire de se mettre en condition.
Préparation de ma table de passage pour chaque ravito (pour moi et pour mon petit comité de suiveurs), compliqué de déterminer les temps mais avec les recos ça me donne quand même une idée et je décide de faire 2 tables, une que je nomme « Intermédiaire » qui m’emmène à 24H de course, et une autre « Optimiste » que m’emmène à 22H20.
Le but de la table de passage était plus pour mes suiveurs, mon but personnel étant de finir cet ULTRA.
Je récupère mon dossard le vendredi fin d’après-midi histoire de gagner 30 min de sommeil le samedi matin. J’en profite pour rencontrer Laurent « Galak42 » qui retire son dossard en même temps et cela nous permet d’échanger un peu.
J’arrive juste 30min avant le départ de la course histoire de ne pas trop attendre sur place. Il fait plutôt chaud pour 5H du matin, pas loin de 18°C, ca annonce la couleur, la journée sera chaude mais selon la météo on devrais éviter les orages. Je croise et papote à nouveau avec Laurent au briefing. Je vois au loin assis sur sa chaise un joli chabob « Papakipik ».
Direction la ligne de départ, du coup je peux échanger avec Romain (Papakipik).
5H du mat - KM 0 – Départ de Condrieu
Un petit au revoir à ma femme qui m’a déposé au départ et qui doit normalement me suivre à partir du bessat et jusqu’à la fin et C’EST PARTI !
Quelques centaines de mètres dans la ville de Condrieu avant de prendre une petite montée dans les vignes puis quelques km de presque plat avec de la route afin d’atteindre rapidement la forêt au bout du 6ème km. Parfait pour une mise en jambe en douceur…
On passe le Mont Monnet un peu après le 8ème km la madone, la chapelle puis la table d’orientation, le coin et la vue sont sympa, surtout avec le levé de soleil.
On prendra quand même plus de 750D+ dans cette mise en jambes d’une dizaine de km.
J’arrive avec Romain au ravito.
KM 12 – Le col de Pavezin – 1h41 de course – 60 ème
Un verre d’eau 3 Tucs et ça repart ! Un peu en avance sur mes temps de course du coup je me dis qu’il ne faut surtout pas en faire plus car je me suis laissé, comme à mon habitude, entrainé par l’élan du peton et du début de course.
Je continue ma montée en direction de la croix de Montvieux toujours avec Romain pendant quelques km, sur un rythme qui me convient bien cela permet de taper la causette.
J’arrive au 2éme ravito assez frais.
KM 24 – Source de la Chandelette – 3h22 de course - 60 ème
Tronçon que j’avais noté un peu plus facile avec ses 440D+ et 760m D-, mais il y a quelques passages techniques mais très sympa, tout d’abord les chirats du Rocha (enfin je crois… pas sûr du nom), c’est un passage d’une autre course locale (La Galoche – à Pélussin), puis passage à la Chapelle de la Madeleine, et une belle montée dans le chirat du « Purgatoire », il doit être 9h environ et je peux vous dire que le soleil tape déjà fort, très fort.
Ensuite vient le passage magnifique aux 3 dents, un incontournable du coin, au milieu des genets encore en fleur. Nous sommes juste en dessous de l’émetteur (ou nous allons passer une quinzaine de km plus tard)
Descente de 6-7km en forêt par sentier et single (petit passage route) pour une arrivée tranquille sur Véranne.
Surprise, une partie de mon « fan club » et là ! Juju et son fils Enzo que j’avais suivi pour la STL sont là.
(2 personnes ça suffit pour faire un fan club non ?)
Ça tombe bien je suis en avance sur les prévisions, je vais faire une pause avec eux à Véranne histoire de bien s’alimenter car j’ai noté les 2 prochains tronçons comme les plus dur…
Je rencontre aussi Gregory au ravito, je ne le connais pas, il ne me connait pas mais je sais que nous sommes voisins de village car nous passons sur les mêmes segments Strava dans ma campagne. Du coup je vais à sa rencontre et on discute quelques minutes (anecdote super importante pour la suite- retenez bien 🤷♂️)
KM 36 – Véranne – 5h14 de course – 53 ème
20min de passé, je repars tranquille en marchant sur le 1er km, après les gros ravitos je fais assez attention pour ne pas avoir de problème de digestion, cela ne me pardonne pas, en plus ça monte légèrement par la route, je ne vais pas me fatiguer et cela permet à mes « fans » de marcher avec moi quelques minutes.
Comme prévu la montée jusqu’à la Chapelle est assez rude, les copains du jour ne sont pas nombreux et à ce stade nous sommes souvent isolés ou par petit groupe de 2 ou3. J’ai la chance d’être avec quelqu’un mais impossible de parler entre la chaleur et la montée, enfin c’est bien car on se donne l’allure à tour de rôle.
Grosse surprise après le dernier rocher qui mène à la Chapelle, j’entend des encouragements avec mon prénom (balèze ces supporters ils arrivent à lire mon prénom sur le dossard alors que je suis en contrebas !), rohhhh lala c’est à nouveau mon « fan club », ils sont magnifiques, ils devaient pique-niquer au Bessat et voila qu’ils sont montés m’encourager à la chapelle ! Merci les gars, cela fait grave du bien ! Surtout après ces 5km avec 560D+.
Point de vue exceptionnel sur la vallée et sur les 3 dents, j’adore !
Pas le temps de rigoler, on redescend vers l’auberge puis direction l’émetteur, belle petite trace en single, puis sur une corniche ou la vue est tout aussi magnifique, qui m’amène rapidement au col du Gratteau, puis un dernier effort pour gravir en forêt puis les chirats de l’émetteur. Me voilà au col puis au crêt de l’oeillon.
Surprise un collègue de boulot est là (Greg, un autre pas celui du ravito de Vérane), bon surtout pour suivre les membres de son club « PONTETRAIL », mais ca fait plaisir, il prend déjà la température, il court le 42km demain et ils annoncent aussi chaud !
Les 5 km restants avant le prochain ravito ont l’air plutôt tranquille mais il y a de nombreuses relances à faire, c’est assez usant, mais ce passage sur les crêtes est sympa, beaucoup de cailloux mais on aime ça !
Étançon, Chèvre puis Perdrix et sa table d’orientation et sa vue à 360°, j’aperçois la jasserie en contrebas.
KM 51 – La jasserie – 8h23 de couse – 53 ème
Petite pause plus longue que prévu, la chaleur commence à faire son effet et je ressens bien la fatigue, comme je le craignais, mon talon commence à lancer du coup ça fout un petit coup au moral, j’ai encore de l’avance (sur les temps de passage « optimiste »), je repars tout de même au bout de 10min. Greg (Pontetrail) est aussi là, c’est cool.
Bon le dernier gros morceau D-/D+ c’est là, on annonce une descente compliquée et une montée en 2 temps pour arriver au bessat.
Hé bien C’EST PAS FAUX ! 9km – 510D+/650D-, à ce stade çà pique, la descente se fait sur des pierres pas stables qui se dérobent sous les pieds, très difficile de courir, je pense surtout à ne pas me blesser et compromettre toute chance de finir ce trail. Du coup c’est tranquillou tranquillou et je vois que mes compères du jour sont sur la même approche que moi.
Les montées qui suivent sont sympas mais dur, j’ai du mal à suivre le petit groupe de 4-5, je les rattrape à la pause fraicheur dans le petit ruisseau devant l’étonnante carcasse d’avion. Ils reprendront vite de l’avance, je n’avance plus, enfin je ne monte plus …. La descente précédente m’a bien relancé les douleurs au talon et du coup je pose le pieds de travers pour compenser, maintenant c’est tout le pied qui est douloureux quand je le pose, difficulté à s’alimenter, je la sens mal cette histoire, c’est dépiter que j’arrive à la madone du Bessat avant de redescendre très lentement sur le ravito.
Au milieu du village grosse ambiance au loin pour mon arrivée… mais… mais… ils sont tous là !!!
Femme, enfants, beaux-parents, belle-sœur, beau-frère, neveux, nièces, ami(es) et leur enfants…
po po lo po po po po !
po po lo po po po po !
Cela n’enlève en rien la fatigue et la douleur mais cela fait un bien fou. Mille MERCIS !
KM 60 – Le bessat – 10h30 de course – 54 ème
Là c’est dur très, je ne veux pas le monter à mes proches mais je crois que cela se voit très clairement, je n’ai vraiment plus goût, dans ma tête c’est compliqué, j’ai terriblement mal aux pieds alors que musculairement je suis bien, fessiers, quadris et mollets sont au top, je me dis si je repars, même pas j’atteins le prochain ravito (17 km – tronçon le plus long).
Pour la nutrition c’est compliqué mais je me force à manger, uniquement des oranges c’est le seul truc qui passe, heureusement côté hydratation pas de problème, je tourne à l’eau plate depuis le début avec juste quelques verres de St Yorre aux ravitos.
Je repars péniblement au bout de 20/30 min sous les encouragements de mon «Mega fan club » (11 personnes – Ca y est je suis une star !)
Je suis parti pour faire quelques km en marchant, je me dis que c’est passager que cela va aller mieux.
Au bout de quelques minutes, je vois un traileur en train de me rattraper, je me dis aller c’est le moment, prend le train, c’est tout plat (ou presque) jusqu’au barrage.
Il s’agit de GREG (ravito du 36km) et ancien voisin de village du coup il a déménagé. Il est aussi dans le dur (pas autant que moi), mais du coup c’est l’entraide et motivation. On essaie de se donner l’allure chacun son tour et petit à petit la forme revient.
On arrive au gouffre de l’enfer, j’avais déjà monté les marches du barrage (ce qui me semblait une formalité sur une petite boucle de 40km pépère), mais la oupsss ce n’est pas la même ! On y va tranquille, je m’agrippe/me suspend (je ne sais quel est le terme le plus approprié) à la main courante, un collègue devant est au plus mal, il fait une pause au milieu des escalier tellement c’est dur.
Bon il n’y aura pas de relance sur le barrage, Greg est d’accord avec moi…
Finalement les 17 km de se tronçon vont bientôt se terminer et j’ai repris des couleurs, il reste quand même une petite montée pour arriver au terrain de foot (ravito) de Planfoy.
KM 77 – Planfoy – 13h35 de course – 37 ème
Au ravito, la soupe de pates n’est pas de trop, j’en prend 2 bols, cela change des barres que je ne supporte plus.
Je ne reste pas très longtemps, je dis à Greg que je repars vers la parking en marchant car me femme devrai arriver, il me rattraperai car je ne vais pas courir les 1er km. Du coup ma femme n’arrivera pas , elle m’attendra à la croix au km101).
Greg me rejoint au bout de quelques km, nous alternons les passages de courses et les passages de marche mais cela devient vite assez dur, il a d’ailleurs pris des ampoules, j’en profite pour échanger sur WhatsApp avec une amie (Vio) avec qui je cours d’habitude, et qui sur les trails compliquer pleure un bout coup quand c’est compliqué, son conseil du moment :
« Allez go go / Pleure / Et après ça passe ! »
Cela me fait bien rire et m redonne un peu d’envie mais cela devient dur, je ne veux plus courir je sens que Greg est plus en forme, je lui dis de partir devant mais du coup on reste ensemble. Je prends sur moi, de toute façon j’ai mal sous le pied quand je marche alors autant courir c’est le même résultat (enfin en moins douloureux en marchant tout de même).
La nuit commence à tomber mais pas besoin de frontales. On arrive enfin au ravito
KM 91 – Prelager – 16h24 de course – 36 ème
Les bénévoles ont quelques chaises en rotin, j’en squate une et m’affale, les bénévoles du ravito avaient aussi commandé une pizza pour leur repas, ils ne l’ont pas fini, un concurent demande gentiment, je faois de de même et ils nous la donnent, j’en prends 2 parts, elle est froide mais c’est top, j’adore, cela fait un bien fou de manger autre chose, UN REGAL !
C’est reparti, avec les frontales du coup car il fait « clairement » nuit, un petit panneau annonçant environ 30km, on n’abandonne pas maintenant ca c’est clair, même en rampant on va au bout qu’on se le dise.
On va essayer de terminer ensemble, avec la fatigue la nuit, c’est plus rassurant pour nous. (Enfin pour moi).
Le rythme n’est pas super mais ça avance quand même, c’est surtout Greg qui donne l’allure car j’ai vraiment du mal à relancer.
On arrive assez rapidement (enfin plus de2H pour 10km tout de même - ravito Prelager compris) à la Croix de Chaubouret
KM 101 – Chaubouret – 18h38 de course – 36 ème
Ma femme est bien là pour me soutenir, on profite du ravito et de la gentillesse des bénévoles, « grande » pause d’une vingtaine de minutes.
On repart avec Greg, il reste un gros faux plat montant et beaucoup de descente on la craint un peu notamment avec les ampoules de GREG et mon talon/pied récalcitrant mais finalement on met un bon petit rythme en descente et on double même quelques coureurs. On donne le rythme chacun son tour, finalement on est assez surpris par notre corps qui reprend la forme.
KM 112 – Mizérieux – 20h25 de course – 32 ème
Petite pause, on est pressé d’en finir, surtout la vigilance, pas d’erreur dans les cailloux, c’est la dernière ligne droite, la seule chose qui peut nous arriver c’est la chute, il y a déjà eu plusieurs alerte sur les 10 derniers km, heureusement avec les bâtons on a pu se rattraper mais la faut pas déconner.
Le rythme est encore la, bon y a plus de monter que ce qu’on avait prévu mais ca passe bien, on apercoit les lumières de Véranne, on sait que c’est la fin on savoure.
On voit la ligne d’arriver, on éteints nos frontales, on se remets à courir (faut pas déconner on passe pas le ligne en marchant !)
KM 124 – Véranne – 22h11 de course – 29 ème
YESSSSSSSSSSS !
Ha la la quel satisfation ! je n’en trouve pas les mots.
En tout cas GROS MERCI à ma femme et mes enfants qui ont endurer mes entrainements les mois précédents et qui m’ont suivi sur la course.
MERCI aux bénévoles et au PILATRAIL vous êtes au top, sympa, gentil à l’écoute, JE VOUS ADORE !
(quelques amélioration que je vous envoi en privé ou sur le forum pour être ULTRA top l’année prochaine)
MERCI à GREG, je ne pense pas qu’il soit sur le forum mais sans cette aide mutuelle, pas sur que j’arrive au bout.
Au plaisir les kikous
5 commentaires
Commentaire de galak42 posté le 07-06-2022 à 20:14:04
Félicitations Fabien. Chapeau pour ta course. Tu as bien géré de A à Z . Repose toi bien et à très bientôt j'espère.
Commentaire de Fab du 38 posté le 08-06-2022 à 08:46:59
Merci Laurent, effectivement plutôt content du déroulement même si j'ai galéré du 50 au 100km.
Repose toi bien et au plaisir de se recroiser.
Commentaire de Trimoreo posté le 09-06-2022 à 13:49:03
Sympas le récit, ce n'était pas gagné à la mi course : Bravo pour ta persévérance.
Je constate que nous avons des connaissances en commun => les 2 Greg déjà;) .
Sinon très content de t'avoir croisé avec ton binôme, en coup de vent (j'arrivais, vous repartiez), à la croix de Chaubouret. Vous avez super bien fini!
Bonne Récup
Commentaire de Fab du 38 posté le 09-06-2022 à 14:27:35
Effectivement on connait les 2 Greg, et je me rappelle bien de toi à la croix,
je n'ai compris qu'à l'avant dernier tronçon que la personne avec qui mon binôme du jour discutait était la même personne que mon collègue de boulot suivait (entre autre car vous étiez plusieurs de PONTETRAIL) et que tu étais aussi Jeremy alias "Trimoreo" de Kikourou (le monde est petit).
Je pense qu'on a du coup d'autres connaissance du genre (Richard B.).
Merci, on a effectivement plutôt bien fini surtout par rapport notre état physique et mental à mi-course qui faisait peur…, mais je vois que tu as aussi très bien fini, on fait exactement les mêmes temps sur les 2 derniers tronçons.
Félicitation aussi à toi pour ta course, surtout qu'il me semble avoir entendu dire que tu avais fait pas loin de 120 bornes 2 semaines avant sur l'ultra en mode "HAMSTER".
Commentaire de Trimoreo posté le 09-06-2022 à 16:15:34
Le monde est petit en effet (surtout sur cet Ultra "Local"). Très content de la course en général, l'UBS a été un avantage plus qu'une charge. Vivement le prochain Ultra ensemble ;)
Il faut être connecté pour pouvoir poster un message.