Récit de la course : L'Hivernale des Coursières des Hauts du Lyonnais - 32 km 2022, par Casidescôtes

L'auteur : Casidescôtes

La course : L'Hivernale des Coursières des Hauts du Lyonnais - 32 km

Date : 9/1/2022

Lieu : St Martin En Haut (Rhône)

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Distance : 32km

Objectif : Terminer

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Trail des Coursières 2022 (32 km)

Pour une fois je vais décrire l’avant course parce qu’on est le 09 janvier 2022, une semaine après les fêtes de fin d’année et il faut sacrément être motivé pour venir courir 31 km dans le froid.

Et pourtant, c’est la première fois que je me demande ce que je fais au départ d’une course. Je n’ai vraiment pas la motivation ni aucune idée de mon état de forme, même pas 30 km de courue ces 15 derniers jours et un manque de sommeil au court de la semaine alors je doute vraiment sur ma capacité de courir aujourd’hui.

Je traine un peu les pieds pour aller me positionner dans le sas de départ. J’ai l’impression de m’être mis derrière mais il y a beaucoup de coureurs qui continuent d’arriver et finalement je suis plutôt en milieu de peloton. Je devais retrouver Jérémy mais je ne le vois pas parmi la foule, tant pis je suis sûr que l’on se croisera.

 Le départ est donné et je prends le parti de prendre le rythme du flot ambiant cela fera un bon échauffement. Malgré cela, le profil est plutôt descendant jusqu’au 7 ème km et je double quelques coureurs. Après on attaque la première belle montée de la course. 3km pour 300m de D+. Je prends mon rythme toujours sur la retenu et je continu à doubler à mon grand étonnement. Est-ce que les autres sont encore moins en forme que moi ? Ou alors je sous-estime ma forme du jour. Mais je ne m’emballe pas, il reste 23 km.

En haut de la côte, un petit bouchon car la pente est très raide et avec la neige qui s’est mise à tomber le sol est devenu très glissant. Désormais on attaque un profil plutôt descendant sur 5 km et je continu à doubler tout doucement. Le paysage est magnifique sous la neige et cela rend la course encore plus agréable. Il y a un peu de vent mais avec l’effort il ne fait pas froid.

Avant le seul ravitaillement de la course, on emprunte un passage ultra boueux et je trace tout droit sans chercher les appuis les plus secs puisque de toute façon tout est trempé. On remonte légèrement, et là, qui est ce qui me double tranquillement, Mon Jèrem’ !! Trop content de le voir car au fil de la course je m’étais finalement fait à l’idée qu’il était devant.

Et on se met à papoter… Enfin lui il se met à papoter et moi à l’écouter et ça fait passer le temps plus vite. On s’arrête une petite minute au ravitaillement de Sainte Catherine (2h06 min de course- 19 eme km) et c’est reparti. On marche quelques centaines de mètre car cela monte pas mal. Je dois faire une pause technique et je laisse Jérémy. Je ne le rattraperais pas. (On a fait 2 km ensemble)

Après cette mini pause j’ai les jambes un peu lourdes et je fais attention à mes appuis dans la neige qui recouvre maintenant bien comme il faut les chemins, il est tout de même facile de suivre la trace empruntée par les coureurs.

Désormais il reste 10 km (2h25min de course) Je me rappel de passage en sous-bois où l’on slalom entre les arbres, tout est blanc et c’est très agréable on aimerait que le parcourt dure longtemps à cet endroit.

A saint André la Côte, cela monte assez raide et on passe à côté d’une antenne qui fait penser que nous en avons fini pour les montées, erreur, ce n’est pas la vraie « montée à l’antenne », et ce sera 2 km plus loin. J’attaque la vraie dernière montée tous seul et cela se passe bien.

 Au dernier raidard, il y’ a une corde qui permet de se hisser jusqu’au sommet où toute une horde de bénévoles et d’autres personnes encouragent les coureurs et en plus le soleil pointe le boute de son nez et ça fait un bien fou toutes cette énergies positive !

Il reste désormais moins de 5 km et grosso modo ça descend. Je relance comme je peux et le mollet gauche commence à cramper, la dernière montée surement qui a laissée des traces. C’est un faux plat descendant et le chemin est très agréable, on est en sous-bois et le sol est souple, cela me permet de récupérer avant de foncer jusqu’à l’arrivée.

Encore une section bien boueuse puis une route sur laquelle je trottine entre 11 et 12 km/h peut être un peu plus car je me tire la bourre avec un coureur qui ne veut pas être doublé. Puis, a 1km de l’arrivée, on tourne à droite.

Je fonce c’est tout en décente et je double encore quelques coureurs. Enfin a quelques mètres de l’arrivée, je rattrape 4 coureurs et je me lance le défit de les dépasser avant la ligne d’arrivée alors je sprint jusqu’au bout pour avoir la sensation de tout donné sur cette fin de parcours. Je saute sur la ligne d’arrivée. Je sais ça semble bête de sprinter après 32 km mais c’est mon ressenti du moment et j’avais du jus pour terminer en trombe cette fin de parcours.

Finalement je suis bien content car je n’ai pas de douleur particulière et cela me rassure sur le manque d’entrainement de ces dernières semaines, je n’ai pas trop perdu en endurance. Je me suis bien hydraté aussi car ce n’est pas évident de bien le faire lorsqu’il fait froid. On ressent moins la soif je trouve.

Je termine en 3h42 et je retrouve Jérémy qui termine 2 minutes devant mois. Cela fait plaisir de partagé la bonne soupe d’après course avec lui.

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