L'auteur : defi13
La course : La Bouillonnante - 50 km
Date : 24/4/2021
Lieu : Bouillon(B) (Belgique)
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Distance : 50km
Objectif : Battre un record
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Après avoir participé à l'édition 2019 de la Bouillonnante 50k je m'étais promis d'y revenir tant j'avais aimé cette course et ce qui l'avait entouré. Pour faire court, je suis absolument fan de l'ambiance populaire et chaleureuse de toutes ces courses belges. Ayant commencé à courir mes premières courses du côté de Quiévrain il y a plus de 20 ans avec mon père, j'accorde toujours à ces courses une place de choix. Ce 50km c'est l'épreuve reine, mais il y a aussi une course de 30km et une autre de 15km. Les départs s'organisent en 2 vagues. Moi j'ai choisi la plus matinale celle de 07h45.
Je savais qu'en recochant cette case sur mon calendrier j'allais au devant d'un trail très difficile. L'édition 2019 m'avait déjà sacrément mis en garde avec des conditions difficiles en avril dans les Ardennes (froid, pluie, boue) et un parcours très relevé (50k pour 2500 d+). Ce trail compte de nombreuses côtes dont certaines avec des pourcentages vertigineux (+30%), des relances incessantes, bref l'organisme du traileur régulier sérieusement mis au défi.
Si je devais faire un parallèle avec une autre course en Ile-de-France, celle qui s'en rapprocherait le plus serait le Maxicross avec toutefois un niveau de difficulté supplémentaire : +10km au total et un dénivelé supplémentaire. La plus grosse différence entre ces 2 courses c'est sur le profil, bien qu'il sen rapproche, : des côtes 30% plus longues (jusqu'à 1.5km à Bouillon). Le parallèle s'arrête là, car l'immensité, la varité des paysages et la beauté du site (Bouillon et son chateau) éclipse le secteur tristounet de Bouffémont et de la forêt de Montmorency.
Tiens tiens, il me semble que j'ai déjà un truc ce weekend là, mais quoi ?...
Je m'étais donc très vite inscrit fin 2019 pour revivre l'émoition en 2020 et patatras, le covid a fait capoter l'édition 2020. Me voilà bénéficiaire d'un ticket pour avril 2021, et patatras nouveau report. Quelques semaines plus tard, l'oganisation nous a proposé un report le 4-5 septembre ou un remboursement intégral. J'ai immédiatement cliqué sur OUI en me disant quand même que cette date du 4-5 septembre m'était familière... allez savoir pourquoi ... excitation, effet tunnel, bref une première course de posée sur le calendrier ça ne se refuse pas après 18 mois de disette.
Pour ma préparation, j'ai misé sur une pratique régulière de la CàP avec des séances de D+ pas loin de chez moi et un peu plus de volume cet été dans les Pyrénées et en Espagne. A mon retour de vacances, je me suis accordé une semaine de décompression, une autre de volume classique (70k, 12 sorties de qualité dont 1 de D+) puis une dernière d'affutage pour arriver frais sachant ce qui m'attendait. Et puis pendant ces belles vacances j'ai reçu un mail de l'organisation du Triathlon de Gérardmer qui nous rappelait le protocole sanitaire pour l'évènement du dimanche 5 septembre ... ! Tant pis pour moi, ou plutôt tant mieux, car j'ai décidé de le prendre le triathlon avec beaucoup de recul. L'objectif principal restera la Bouillonnante, le Triathlon sera là pour ce qu'il est : une découverte et un spectacle.
La veille de la course, j'ai réglé le réveil à 03h00 du matin et j'ai pris la route pour Bouillon. 2h20 plus tard j'étais sur place, dans le calme. Je me suis stationné exactement où je voulais et je suis allé retirer mon dossard. J'avais décidé de courir avec un gilet de trail contenant 2x250ml d'eau, 2 gels et 2 barres et un petit paquet d'un mélange de graines, amandes et 2 dates. J'ai hésité avec les flasques de 500ml, mais compte tenu du placement des ravitaillements (km16, 25, 36, 44) j'ai pensé que cela serait suffisant.
J'enfile mes Hoka Torrent 2 qui commencent à être fatiguées (500km) : le côté nerveux de la semelle intermédiaire a disparu pour laisser place à un amorti moelleux tandis que la semelle thermocollée et qui laisse apercevoir la semelle intermédiaire pour gagner quelques grammes () est sérieusement abîmée voire découpée à plusieurs endroits. Le thermocollage est aussi à la peine. Ayant guêté la météo ces 10 derniers jours, je sais que le terrain sera sec et qu'elles feront l'affaire. Je ne me serais jamais risqué à les emporter sur ces mêmes terrains au mois d'avril , période habituelle de cette course. Juste avant le départ je suis interviewé par Salomon et le journaliste est surpris d'apprendre que je viens de région parisienne pour cette course. Quand je vous dis qu'elle vaut le détour cette course !
Le plan d'attaque : la défense
L'objectif posé depuis des semaines était clair : je voulais battre mon temps de 7h06 réalisé en 2019. Mon plan de course était simple : je devais surtout gérer les 20 à 25 premiers kilomètres sans chercher à rentrer en mode course car pendant la dernière édition j'avais dévissé dès le km30 et perdu toute envie de courir à partir du km40. Le cardio avait fortement faibli et il m'avait été impossible de maintenir un effort à +70% de ma FCM après les 2/3 de la course. Je me souviens même m'être fait la réflexion au k29 qu'il me restait un semi à courir et que ça m'avait démoralisé. Du coup cette année, l'objectif était de rester au coin du bois, ne pas dépasser les 135bpm sur le plat et 145-148 maxi dans les côtes en passant à la marche dès que ces valeurs étaient dépassées. Bon, c'est bien joli tous ces plans d'avant-course, hein !!! Vous savez tous ce qu'on fait de ces plans d'avant-course, non ? Eh bien le mien a rapidement fini dans la Sémois !
Le départ est donné pour notre vague de coureurs à 07h45. Nous sommes réunis dans la cour du château et 2 speakers débordant d'énergie se chargent de nous détailler le parcours et réalisent un briefing précis sans dépasser les 5 minutes. Cela qui me rappelle que ça fait des années que je n'en avais pas entendu un aussi sérieux. La famille Van Gasse habituelle organisatrice a passé la main à Biotrail cette année. Bonne humeur et grosse envie de partir maintenant pour tout le monde. Le départ est donné et je ressens des frissons. J'ai un grand sourire et la course est lancée. On dévalle la descente du chateau, on longe la sémois et ma bonne vieille Fénix3 m'annonce que j'ai avalé le premier kilomètre en 4'20''...
Je me suis appliqué à suivre le plan initial (135 à 145 bpm selon le profil du terrain), mais dès l'instant où on a commencé à courir sur le plat le long de la Sémois, après la belle descente du château, mon cardio passait déjà allègrement les 140bpm. J'ai décidé alors de me détendre, d'être le plus fluide possible dans ma course et j'ai dû renoncer au plan d'avant course car les conditions de courses faisaient irrémédiablement grimper le cardio 5 à 10bpm au dessus de mon plan. Par contre, dans les montées je stoppais rapidement la course si la fatigue venait ou si le cardio montait trop. Sur les descentes, je pensais à garder le plus dénergie sans dévaller les pentes raides comme j'aime le faire sur des distances plus courtes.
Gérer pour durer
Première côte après 3 kilomètres, nous sommes stoppés net. La pente est très raide, on est à plus de 30% dans un terrain de sous-bois sec qui se dérobe sous les baskets. Après une relance, on attaque une pente plus douce cette fois, mais elle dure plus d'un kilomètre !
Le terrain est sec par rapport à 2019, ça va m'aider à améliorer mon temps de référence. Je pense à boire régulièrement, mais je n'ai pas si soif que ça, d'autant plus que je cours à l'économie. Vers le 14ème kilomètre, je suis rattrapé par la 1ère féminine. Nous courons à quelques mètre l'un de l'autre et je me permets quelques dépassements tout en gardant à l'esprit ma priorité de course à l'économie. En longeant la Sémois, on aperçoit qu'elle est couverte de brume, mais le ciel clair et dégagé nous annonce une journée magnifique.
Je passe à Poupehan aux alentours d'1h04 contre 1h01 en 2019. C'est parfait compte tenu de mon plan. Nous arrivons à Frahan pour le premier ravitaillement au km 17. Question liquide, je décide de charger avec une boisson d'effort proposée par un sponsor que je ne connais pas. Mon chronomètre m'indique 1h42. Je pense avoir 4 minutes d'avance maintenant. La boue m'avait forcément ralenti en 2019.
A peine le temps de charger mes flasques, de boire 2 verres et quelques morceaux de banane que 2 autres féminines passent le checkpoint sans s'arrêter. Je trouve ça un peu insensé, mais je me souviens des prévisions du site Betrail : au moins 5 féminines vont être classées devant moi aujourd'hui et leur cotation est bien supérieure à la mienne (5 à 10 points de plus), donc je n'essaye même pas de les comprendre et je reste dans ma bulle. L'ex -première féminine les a vues aussi et quand je le lui fait remarquer elle me répond que la course est encore très longue. Elle a tout à fait raison, et c'est exactement pour la même raison que lorsque je sens son rythme se maintenir sur une succession de singles tortueux et piégeux à cause des nombreuses racines que je la laisse s'éloigner sans essayer de recoller. Mon objectif est de continuer ainsi le plus longtemps possible de façon à bénéficier d'un petit surplus d'énergie après le 30ème kilomètre et garder un esprit course après le 40ème kilomètre.
Les côtes se succèdent et leurs descentes aussi. C'est parfois très raide (nous montons en marchant à 1 ou 2km/h) et d'autres fois c'est en pente douce, mais très long. Du coup on alterne marche-course. Le paysage est très varié, parfois nous sommes dans des forêts de résineux d'autres fois parmis les chênes, saules, chataîgners. Nous longeons la Sémois la plupart du temps. Par contre le tracé semble naturel, les organisateurs n'ont pas cherché à faire des spaghettis. Certains coureurs du 50k utilisent des bâtons, mais les voir les plier et les déplier à répétition me fait penser qu'il faut vraiment être aguéri à ce petit jeu, faute de quoi l'énergie dépensée par le haut du corps doit être très élevée. De plus je suis toujours très handicapé lors des descentes avec les bâtons. Et pour conclure sur ce sujet, j'aurais besoin de mes bras pour nager dans 24h
J'entends donc des tic-tic devant et derrière moi.
Une crampe m'alerte dès le 25ème kilomètre. Je connais ça, mais généralement pas aussi tôt, du moins pas lorsque je suis aussi préparé que cette année. Un peu plus loin, cela recommence...
Dans la mine
Nouveauté cette année quand nous atteindrons le village de Alle : nous allons traverser une ancienne mine d'extraction d'ardoise. Kilomètre 27 justement, petite pause au ravito de quoi remplir les flasques en boire une suplémentaire d'eau et une demie de coca, le tout accompagné d'une poignée de cacahuètes, du fromage, de morceaux de banane et de 2 quartiers d'orange. On nous dit de baisser la tête dans la mine. Nous rentrons dans la pénombre et une ribambelle de lampes nous guident dans une obscurité bienfaisante. Il y fait très frais et nous empruntons ensuite un escalier taillé dans la roche. L'eau suinte de partout, il y fait très frais, je ralentis la course pour faire durer ce plaisir. Un bénévole assure un comptage minutieux et m'annonce à la 63ème place. sachant que le départ a été donné en 2 vagues je me situe à un bon niveau comparativement à 2019 (189ème au final). Je décide alors de ralentir un peu car même si une soixantaine d'autres coureurs de la vague n°2 arrivent à me devancer, il est possible que je sois nettement en avance... et cela pourrait me faire rater ma deuxième partie du course, ce que je cherche absolument à éviter.
Je prends le temps de filmer des petites séquences que j'envoie aux copains, ils sont surpris par la technicité de cette course et suivent le classement en direct. Ils m'annoncent à chaque fois que je grignotte des places après chaque checkpoint et m'encourangent de plus belle.
Je sais que cette section va être cruciale alors je reste concentré. Mon avance sur mes temps de passage par rapport à ma course de 2019 commence à fondre et je n'ai plus qu'une ou deux minutes selon mes points de référence (ravitos ou dizaines de kilomètres). Cela me déçoit un peu, puis je réalise qu'ayant fait la course sous la pluie et dans la boue en 2019, la seule option pouvant expliquer ce gain de temps marginal est que le parcours a pu s'allonger de quelques centaines de mètres.
Les crampes s'installent et le plus dur de la course arrive
A cause des crampes, je fais attention à boire un peu plus et je commence à m'inquiêter. Je regrette de ne pas avoir mis de cachet de sels minéraux dans mes flasques. Je prends 2-3 grandes gorgées et je me rends compte tout de suite qu'une demi-flasque y est passée ! Je commence à regretter de ne pas avoir pris mes flasques de 500ml, mais je me raisonne en me rappelant qu'il y a encore 2 ravitaillements (37km et 44km).
La section entre Alle (km 27) et Frahan 2 (sur le retour, km 37) est difficile. Je me souviens parfaitement qu'elle m'avait démotivé en 2019. Je reste positif et je continue à avancer. C'est vers le kilomètre 35 que je commence à peiner, soit 3 kilomètres plus tardivement qu'en 2019. C'est déjà ça ! J'envisage clairement d'aller au bout tout en gardant un esprit compétitif, cette fameuse gniaque qui m'avait échappé au kilomètre 30 en 2019. cependant les crampes deviennent violentes et fréquentes.
Je prends le temps de bien boire à Frahan 2 (2 flasques de 250ml) avant de les remplir à nouveau et de repartir en direction de Botassart (km45). Cette section est diabolique. D'abord parceque nous commençons à être bien entammés et parcequ'elle est très technique : sur ce tronçon de 8 kilomètres, je compte 4 montées dont 3 sont terribles, elles totalisent 4,9km et 470 d+ d'ascension (sur les 8k) !
Les crampes ne me lâchent plus : orteils, pieds, mollets, quadriceps, ischios et aducteurs !!! J'en suis maintenant certain, quelque chose a pêché de côté de mon hydratation aujourd'hui (manque d'eau, pas d'électrolytes) et la veille et l'avant veille (j'ai bu beaucoup d'eau mais elle était insuffisamment riche en sels minéraux). Un coureur sympa me propose un cachet d'électrolytes, je l'accepte volontiers et quand il voit ma démarche, il m'en tend immédiatement un deuxième !
Je suis passé à une alimentation liquide, mon gel au casis passe beaucoup mieux après près de 5 heures de course.
J'arrive donc à la peine à Botassart au km 45,5. Tiens-tiens en 2019 j'en étais à 44km... je prends le temps de m'hydrater comme il faut, remplir à nouveau mes flasques et je décide de taper dans les aliments les plus faciles à mâcher en l'occurence les pâtes de fruits. Je n'en avais pas pris depuis des années, c'était très bon.
Je repars péniblement tout en essayant de m'étirer les jambes plusieurs fois à chaque kilomètre. Je suis déçu car j'ai très envie de finir fort. Je sens que mes jambes sont fatiguées, mais surtout handicapées par les crampes. Je n'ai jamais vécu ça sur une course, c'est vraiment très intense. A deux reprises, mon mollet gauche est complètement crispé, mon pied plié vers le bas et je suis incapable de le redresser. Je suis obligé de prendre appui au sol pour repousser le pied !
Une coureuse belge me dépasse en marchant rapidement et me tend un cachet de "dextro" en me disant de le prendre mais qu'elle ne peut pas s'arrêter sinon il va lui arriver la même chose. Je perds des places c'est certain, mais j'ai envie de finir et de courir, je m'en sens capable si seulement ces satanées crampes me lâchaient ! Parfois c'est après une ou deux minutes qu'elles disparaîssent et je me prends à recourir tranquillement, une allure de sénateur me dis-je !
Je redépasse la gentille courreuse et l'encourage à mon tour. Je château n'est pas loi, j'entends le speaker. Je connais les derniers 800 mètres pour les avoir réalisés à l'échauffement ce matin, alors quand je débouche de l'ultime section boisée et que j'arrive sur le pont, je suis tout sourire. J'aborde la montée du château avec un oeil sur le chrono... Oui, je pense être capable de descendre sous les 7 heures. Je monte à faible allure mais en courant, je filme mon finish pour les copains et je franchis la ligne en 6h59:53 ! Je suis ravi, par le chrono, la course, l'ambiance.
Sous le chapiteau, des groupes de coureurs amis, familles sont réunis et partagent de bonnes bières. Une ambiance chaleureuse que j'ai connu il y a 20 ans du côté de Quiévrain ! C'est du plaisir partagé !
Si l'heure est à la décontraction je sais que je n'ai pas encore le droit d'en boire une bonne compte-tenu du programme de demain, alors je file me faire masser, j'enquille au moins 1 litre d'eau avant d'aller me doucher. 45 minutes plus tard je suis devant le Drinkshop local et je remplis le coffre de bonnes bières à partager entre amis. J'emporte des chips et 1,5l d'eau gazeuse et je file pour Gérardmer pour être prêt à 08h00 le lendemain. J'ai 3h30 de route, et je vais m'arrêter à mi-chemin pour avaler un doliprane. Les crampes me reprennent et j'envisage la suite du weekend avec beaucoup d'appréhension...
PS1 : pardon pour ce CR très long, mais je voulais rendre hommage à cette course et faire resentir aux courageux qui seront arrivés à me lire jusqu'ici que cette Bouillonnante est magnifique, terriblement difficile et a gardé tout l'esprit chaleureux des courses d'antan. Je vous la recommande donc chaudement.
PS2 : sur le plan purement sportif je suis un peu déçu d'avoir été handicapé par les crampes. Je pense savoir où j'ai pêché et j'ai déjà posé sur le papier le plan anti-crampes que j'appliquerai à chaque prochain gros trail (je n'ose pas employer le terme "d'ultra", mais après tout pourquoi pas... dès qu'on dépasse la distance marathon et vu les conditions ardennaises, le titre n'est pas usurpé).
PS3 : je suis perplexe sur la distance de course 52,7km pour 2360d+ selon ma F3. En 2019, elle m'avait donné 50km tout juste. Je la sais pourtant très avare en kilomètres en forêt (il me manque généralement 600m par tranche de 10km sur un parcours boisé). Du coup pour en avoir le coeur net, ce matin je décide de laisser faire le correcteur de distance de Strava ... et j'obtiens 57,4km !!!! Cela expliquerait peut-être pourquoi je n'ai pris que 7 petites minutes à mon temps de référence alors que l'envie de me battre m'a habité du premier au dernier kilomètre (j'avais renoncé à ça à partir du kilomètre 40 en 2019). Je pense donc que la course s'est allongée de 2-3km cette année. J'aimerais pouvoir vérifier mon hypothèse, mais je n'ai pas trouvé de coureurs ayant partagé cette course sur Strava...
PS4 : de façon très très surprenante le Triathlon s'est bien passé, et j'en ai pris plein les yeux, mais nous ne sommes pas sur KiTriOù
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