Premier (et probablement dernier) trail de l'année, histoire de ne pas rouiller, et surtout de récupérer les points requis pour retenter le tirage au sort de la CCC.
Il est possible que le contexte épidémique améne les organisateurs des "Courses du Mont Blanc" à revoir à la baisse leurs exigences. Si ce n'est pas le cas, il y aura moins de prétendants les années suivantes et j'aurais eu raison de le tenter.

Course terminée, mais dans la douleur, et pas si loin des barrières horaires.
Terrain trop roulant, manque d'entraînement, départ rapide, ravitaillements décevants, sont autant de facteurs explicatifs.
Expérience pas formidable, en dépit d'une certaine convivialité, et d'une belle solidarité entre les (nombreux) coureurs en perdition.
Cela vient confirmer ce dont je me doutais: Le trail longue distance fait bien meilleur ménage avec la montagne, tout au moins dans mon cas.

Le organisateurs sont méritants et leur engagement justifie d'être salué: Proposer une telle offre de distances, au fin fond de la Charente, et avec des contraintes sanitaires multiples inspire le respect.
Gros bémol en revanche concernant les ravitaillements. L'absence de boissons sucrées (coca) ou isotoniques, des produits salés limités à du paté en croute et des carrés de gruyère m'est paru vraiment problématique. L'alimentation occupe une part essentielle dans la gestion d'un ultra et ne pas pouvoir disposer de produits sucrés ou salés facilement assimilables est un facteur limitatif.

Concernant le trail en lui même, les paysages sont variés et charmants, offrant de jolis point de vue et des passages pitoresques. Ils se prêtent bien à un trail courte ou moyenne distance. Cela paraît en revanche un peu plus monotone sur du long et il y a de nombreux passages sur la route.