Récit de la course : Krapadoz Deiz 2006, par patate
L'auteur : patate
La course : Krapadoz Deiz
Date : 11/11/2006
Lieu : St Lyphard (Loire-Atlantique)
Affichage : 1136 vues
Distance : 69.7km
Objectif : Pas d'objectif
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Mon krapados deiz
Vendredi soir, je me rends au retrait du dossard et du t-shirt technique obligatoire pour la course ; j’y fais la connaissance de Jacques Salaun (webmaster de Yanoo.net, site de course à pied très complet des courses en Bretagne.
Ensuite direction la pizzeria de St Lyphard ou je vais dîner avec quelques coureurs bretons rencontrés sur leur forum.
Après une bonne nuit, je me prépare tranquillement et je me rends sur la ligne de départ ou je fais la connaissance de ROBIN du forum ADDM.
Après un briefing de l’organisateur, nous prenons le départ de la krapados deiz sous un petit crachin mais ce n’est pas très gênant. J’ai décidé de me caler au cardio pour la première partie et à la sensation pour le reste. Je suis parti avec Robin et je ne le sais pas encore, mais nous allons former un binôme jusqu’au bout de l’aventure.
La première partie de 24 kms est la plus dure, avec des passages à gué (de l’eau à mi-mollet), des bourbiers, de la vase mais tout de meme avec des parties roulantes. Nous avons pris un bon rythme qui nous convient à tous les deux apparemment et nous remontons et doublons quelques concurrents, nous sommes c’est vrai parti dans la deuxième partie des concurrents. Le fléchage au sol ou sur les arbres est vraiment nickel et nous arrivons sans encombre au premier ravitaillement après 2H14 de course. Nous nous arrêtons quelques minutes, pour faire le plein de nos gourdes ou camel-bag, le vide des papiers et après cet intermède, nous repartons à la 14ème place (nous ne le saurons qu’à l’arrivée).
Cette région est vraiment joli, et nous croisons des chevaux, des vaches, quelques ragondins et pas mal de variété d’oiseaux (désolé je ne suis pas un spécialiste). La deuxième partie du parcours reste technique par endroit mais plus au sec. Il faut faire attention ou l’on marche tout de même, de nombreux trous creusés par les troupeaux peuvent causer de belles entorses. Nous avons également quelques passerelles à prendre pour éviter les canaux et nous continuons à quelques concurrents sans doute partis un peu trop vite. Nous arrivons tout de meme à louper une bifurcation et nous allons saluer marguerite et ses congénères (dans un troupeau de vaches , il doit toujours y avoir une marguerite je suppose) et nous en profitons pour nous ravitailler tranquillement. Les quelques coureurs que nous avions dépassés en profitent pour nous redoubler, mais c’est pas grave, je pense que lui comme moi, nous sommes venus ici pour nous faire plaisir. Nous reprenons notre route et nous remontons nos camarades (qui nous chambrent un peu) et au bout de 2H17 nous bouclons la deuxième partie qui nous amène au second et dernier ravito. Un des partenaires de la course (en l’occurrence GO2) nous ont préparé un jerrican plein de boisson énergétique et comme c’est ce que je prends, ça m’arrange bien. Nous restons un bon ¼ d’heure à faire les pleins, à discuter avec les bénévoles et il est temps de repartir pour la dernière partie. Les jambes commencent à se durcir (manque de préparation évidente) et notre rythme quoique aussi rapide est ponctué tout de meme de passages marchés, courts certes mais ça fait du bien. Nous sommes remontés au 8ème rang et cette troisième partie va sembler interminable, à travers les roselières, un passage sur une digue ou les pieds s’enfoncent jusqu’à mi chaussures. Encore une petite erreur de parcours sur la fin mais uniquement du à notre manque de vigilance, car, le balisage est vraiment top. Les 20 kms annoncés en paraissent trente mais nous sentons l’écurie et il nous faut vraiment nous faire violence pour finir notre périple ; on ne s’improvise pas traileur , mais je me surprends à aimer ça.
Enfin nous croisons deux cyclistes qui nous annoncent à notre grande surprise notre classement et après un dernier tour de terrain, nous franchissons la ligne d’arrivée bras dessus bras dessous avec Robin sous les applaudissements à la 8ème place ex æquo en 7H03 pour une distance de 69,7 kms.
Après une bonne douche, je fait la connaissance de Mme ROBIN et des ses filles, et nous allons nous restaurer. Après la remise des prix et l’arrivée du dernier concurrent, je rentre chez moi, tout de meme bien fatigué
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