Le petit sangerain by la corne bannie 

 

Dimanche 24/11, après 5 ans sans l’avoir couru, je suis de retour sur le petit format de la sangerun. Course qui fait partie du tryptique des courses automnales du bassin chambérien et oui :

-          Après la chambérienne, en mode  à fond dans le cadre de la dernière étape du dttn 2019

-          Après Montagnole, en mode orga, micro, vin chaud, diots…

Nous voici ce dimanche matin à une course amie du trail de montagnole où on retrouve d’ailleurs plusieurs bénévoles communs aux 2 courses

Je suis inscrit sur le 12 kil en compagnie de manak, sami et laurent, du coup j’arrive tout juste avant 9 h pile poil garé à côté du départ du 23 kil où près de 200 furieux partent comme des fusées, notamment steeve dobert qui après 200 mètres compte déjà 20 mètres sur les tanguy cattet, paul burette, pierre yves bourguenole et autres antoine janin. Au final il terminera rageux à la 4^ème place derrière guillauteau, burette et cattet

9 h 02 tout le monde est parti, je salue thierry d’unautresport . com et retrouve le manak et sami qui m’ont pris mon dossard la veille, on rentre à l’intérieur de la salle des fêtes car mine de rien il ne fait pas chaud, on discute un petit moment avec gwen, qui nous parle de sa nouvelle course le 15/02 à la thuile dont le concept parait sympa un 13 kil et 600d+ en trio

 

 

 

9 h 25 on pose les vestes dans la voiture et on va se poser en 2^nde ligne juste derrière ce bon vieux stephane avrillon  récent podium du 12 kil de montagnole, puis on assiste au briefing d’anthologie de gwen perché sur son pilier. Un briefing presque aussi bien que celui que gilbert doit être en train de donner du côté du haut bréda…promis l’an prochain j’essaye d’y être

 

Puis le départ est donné, cela part très très vite en même temps, le 12 kil de la sangerun fait office de finale des championnats universitaires de trail pour la région auvergne rhone alpes, donc devant y’a du jeune fougueux

 

Nous voici donc dans la remontée du village de st jean, manak n’est pas très loin devant, puis on rentre sur les prairies roulantes au-dessus du village, et là je me fais doubler par la 1^ère fille, enfin cette 1^ère section du parcours nous fait retomber dans le parc de la doriaz que l’on prend en sens inverse à la nivolet classic

La descente est bien joueuse, je reprends la 1^ère fille et pas mal de jeunes universitaires, partis un peu fort et peu en jambes dans cette descente il faut dire un peu casse gueule 

On arrive à la passerelle bois de la doriaz qui fait état de point bas de la course et surtout d’un souvenir douloureux 2 mois plus tôt à la nivolet classic c’est à cet endroit précis où j’étais revenu sur la conserve en vain

 

Bon la suite, une longue montée bien raide, et par magie, les jambes tournent pas trop mal, et cela malgré mon hygiène de vie déplorable et l’absence depuis 1 mois de toute forme d’entrainement sérieux, je rattrape 1 groupe de 3 types, je me cale derrière eux, puis juste avant de basculer je les fume façon maillot à pois et là qui vois-je juste en contrebas : le manak, j’accélère alors dans ce bout de descente et tente de relancer dans la remontée vers lovetaz, je recolle assez rapidement sur cette portion bien raide où ce dernier a du mal à courir

 

Puis je me cale à son rythme sans rien dire, mais comme un animal persécuté, le manak se retourne et vision d’horreur pour lui je vois alors son visage se décomposer : « putain enfoiré t’es déjà la »

INSERER LA VIDEO QUE J AI MISE SUR LE FIL DTTN DIMANCHE MATIN

On discute un peu, le rythme est bon, mais je pense pouvoir aller plus vite, je décide malgré tout de rester avec lui, histoire de m’économiser pour la suite

Erreur dès la fin de la montée, ce bougre relance comme il sait faire sur les parties peu techniques, on passe le ravito de lovettaz à plus de 15 à l’heure, je sers les dents mais reste au contact, puis on arrive sur une autre partie très roulante dans le pré le long de la doriaz, impossible de suivre, cela fait déjà plus d’1 kil qu’on est à plus de 15 à l’heure, je me dit que ce n’est pas terminé, il reste encore 3/4 kils sauf que dès que ça relance les jambes et le souffle sont courts et je vois le manak s’éloigner au fil des hectomètres

Arrivé au-dessus de la passerelle béton, manak est déjà de l’autre côté, sauf que je perds encore plus de temps dans la remontée de l’autre côté, je n’ose pas bousculer un groupe de 4/5 randonneurs engagés en même temps sur ce petit single

Puis c’est la descente au début scabreuse puis très très roulante (c’est sur cette même section en sens inverse où 2 mois plus tôt, la conserve m’avait littéralement déposé à coup de relances grossières) je ne vois plus manak, je crois que c’est cuit, bon tant pis

Puis arrive le dernier petit coup de cul annoncé par le gwen au briefing, petite descente et retour sur les prairies au-dessus du village où les 3 types que j’avais déposé dans la montée me déposent chacun leur tour sur cette partie trop roulante pour moi tout cela sous les yeux de benjamin73 en mode spectateur

On arrive au village, on traverse la route puis on bascule tranquillement jusqu’à la salle des fêtes située en contrebas du village

Je termine ces 12 kil et 600d+ à la 37^ème position en 1 h 14 manak 33^ème 2 minutes devant me dit que l’an passé il avait terminé 20^ème avec mon temps, normal y’avait facile 15 universitaires devant cette année

 

 

 

On attend les copains, laurent termine en 1 h 19 et sami en 1 h 27, on se change vite fait et on file boire des bières à l’intérieur

 

A noter le prix défiant toute concurrence qui nous aura valu le coup de rester plus longtemps à la buvette que sur les chemins du petit sangerain  :

 

En repartant sur le coup des midis, après avoir bu quelques bières, on croise gael qui était sur le 23 kil et qui cette année en a particulièrement chié, il daigne d’ailleurs même pas en boire une de plus avec nous…

Voilà un joli moment cette sangerun, les courses qui se passent comme cela, il n’y a que cela de vrai