L'auteur : Twi
La course : Trail du Lin - 18.5 km
Date : 7/4/2019
Lieu : Doudeville (Seine-Maritime)
Affichage : 1444 vues
Distance : 22km
Objectif : Terminer
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Le trail le plus près de la maison, pour un peu je pourrais y aller à pied (OK, aller-retour, ça me rajouterait 15 bornes, ça change un peu la distance totale quand même), donc un rendez-vous immanquable de la saison. Un trail camapagnard, sans énorme prétention mais sympathique et très familial.
Côté course, comme l'an dernier, le parcours suite en grande partie les différentes variantes de GR211 qui s'entrecoupent dans le coin, en faisant une belle incursion dans le bois du Fourneau, habituellement fermé car privé et en tournoyant autour du hameau du Vautuit. Parcours connu et toujours bien agréable avec très peu de portions bitumées (sauf dans Doudeville au départ et à l'arrivée) et un petit temps printaniner pas désagréable. La nouveauté cette année, c'est que le 18,5km est passé à 22km, pour le meilleur : au 8ème km, une boucle d'environ 2,5 km dans le bois de Fultot (lui aussi privé d'habitude) avec une grande partie de single tracks à flanc de coteau créées pour l'occasion, la partie la plus technique et une des plus plaisantes à mon goût. Et une incursion aussi au 16ème km dans un petit bois qui sert visiblement de terrain de motocross habituellement (dont à mon avis on aurait pu se passer, mais peut-être est-ce la fatigue qui commence à agacer).
Côté avant et après-course, ce qui n'était pas prévu, c'est la grosse fête d'anniversaire surprise que ma chérie m'a organisée ce week-end-là et que je ne découvre que samedi matin. Pas question de décommander la course pour autant. Résultat : couché tard la veille et une pasta party un peu trop pauvre en sucres lents et trop riche en sucre de canne. Réveil et départ difficiles, d'autant que tous les 15 convives (sauf un qui court aussi et un qui est venu en vélo nous encourager) sont en train de pioncer quand on part et qu'ils seront en train de se goinfrer au petit déj' quand on rentrera.
De sérieuses courbatures à l'intérieur du crâne au moment de s'aligner donc. Mais le trail, c'est affaire de résilience, et la fraicheur printanière dissipera rapidement les vapeurs martiniquaises (et/ou trinidadaises, nicaraguéennes, philippines, péruviennes, vénézuéliennes, réunionnaises) de la veille. On ne lâche rien !
Quelques 1h58 plus tard, la ligne est passée. On va pouvoir rattaquer l'apéro ...
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